dimanche 2 mai 2010

Y-a-t-il l'équivalent chez vous? -le sandwich au cochon laqué de ma maman-

Elle a l'habitude de raconter que, sur le chemin de l'école, elle aimait bien acheter ce genre de sandwich à un marchand ambulant qui faisait griller les morceaux de cochon sur un petit brasero. Il fallait faire attention de ne pas tâcher l'uniforme de classe bleu marine parce que de toute façon, c'était elle qui était préposée à la lessive, laquelle se faisait à la main à l'eau bouillante, au savon et à la planchette en bois.
Elle raconte aussi que le pain blanc, la baguette française, était une nourriture un peu chic, tout comme le lait, qui était réservé aux enfants quand ils sont malades. Pour sa part, elle aimait bien le lait concentré sucré et je l'ai souvent vue, pour des goûters en France, en faire couler sur du pain blanc, justement.
Elle dit aussi qu'au petit-déjeuner, elle avait un faible pour la soupe de riz avec du poisson séché, cette soupe de riz qu'elle préparait quand ce fut mon tour d'être parfois un enfant malade et que j'aimais avec des miettes de saumon et de la sauce soja.
Comme ma grand-mère, à qui j'ai toujours reproché (entre autres, la pauvre) de trop faire griller les viandes, sait comme personne faire les rouleaux de riz gluant farcis (banane ou soja/poitrine de cochon, le tout cuit à la vapeur dans des feuilles de bananier), les beignets au sésame et les gâteaux coco-potiron, tout ça, ma mère les lui laisse. En revanche, même si elle prépare des plats cambodgiens trop bons, elle a très vite développé un franc intérêt pour la cuisine française, ce qui s'est traduit par un visionnage curieux et amusé de La cuisine des mousquetaires et l'achat dès que cela fut possible, d'une cocotte en émail orange Le Creuset.
Alors qu'elle se moquait souvent du fait que je puisse trouver exaltant de manger une part de camembert sur son assiette retournée ("C'est un truc très français ça maman tu sais!") et que le lapin aux pruneaux reste un impossible, elle a très vite cherché comment faire des paupiettes, du boeuf aux carottes, de la ratatouille ou du poulet basquaise. Les poireaux-vinaigrette et les asperges-mimosa lui paraissaient presque cosmiques, ne parlons pas du hachis parmentier.
Je parle mal cambodgien (et je suis parfois un peu triste quand on me dit "Comme vous parlez bien français!"), mais je me souviens très bien des mots désignant toute nourriture. Le sandwich de ma maman pourrait se prononcer noum paing saink palak. Il est normalement composé de porc laqué avec des carottes râpées marinées, des tranches de concombre, de la ciboulette, du piment et de la sauce hoisin, mais ce jour-là à la maison, certaines choses manquaient. C'était pas mal quand même (bien que je n'aie évidemment pas retrouvé le goût de celui de ma maman)
C'est assez facile à faire en fait. Il faut préparer une marinade avec une gousse d'ail écrasée, 1CS de sel fin, 2,5CS de sauce Maggi, 3CS de sucre et du poivre du moulin. On frotte bien un morceau de rôti de porc dans l'échine avec cette préparation et on le laisse mariner pendant 24 heures en le retournant une fois.
Le lendemain, on le fait rôtir longuement, jusqu'à ce qu'il soit bien doré et caramélisé, en déglaçant régulièrement. Le mieux, c'est qu'il soit encore chaud quand on prépare les sandwiches.
Pour la salade de carottes, il faut faire chauffer dans une petite cassetole 6CS de sucre, 1CS de sel et 10cL de vinaigre de riz jusqu'à complète dissolution. Laissez refroidir pendant que vous râpez une botte de carottes (je prends la râpe gros trous) puis réunissez les dans un saladier avec la sauce. Laissez reposer une nuit au réfrigérateur puis goûtez et ajoutez sel ou sucre selon votre goût.
Il ne reste plus qu'à assembler le tout (et veillez à prendre de la bonne baguette! A Rennes, je suis assez adepte de la baguette Guillaume au levain de la boulangerie Hoche mais sinon, près de l'hôpital, il y a cette boulangerie incroyable rue de Paris où je me suis arrêtée ce matin pour prendre un pain à l'épeautre tout chaud, une brioche tressée dorée et moelleuse et des croissants, argh, G. a dit qu'il fallait absolument les inclure dans notre futur test de croissants à l'aveugle).
Voilà, vous savez tout sur le sandwich au porc laqué de ma maman, la fin d'un mythe donc! C'est vraiment le sandwich de mon enfance, qui console de tout, que ma mère préparait à l'avance pour moi en kit pour les mercredis matins passés seule à la maison (et j'avais bien du mal à attendre midi pour le dévorer, en général à dix heures et demi, j'étais déjà assise en tailleur sur mon lit à lui faire un sort).

30 Comments:

Blogger gwendoline said...

Un jour où je disais -encore- que j'aurais tant aimé vivre l'entre deux guerres qui avait l'air si passionnante... un homme me fit remarquer que sa mère, qui avait bien connu cette période, avait davantage apprécié les suivantes... notamment celle qui vit l'avènement de l'aspirateur et de la machine à laver dans les foyers français...
ça m'a calmée !
Aussi, même si l'évocation du sandwich mangé par l'écolière que fut ta mère est particulièrement appétissante... je suis contente de vivre, comme toi, à l'époque où on peut faire des dégustations de croissants à l'aveugle sans (trop) se soucier des taches sur les vêtements qui peuvent en résulter !!!

02 mai, 2010 13:35  
Anonymous loukoum°°° said...

Oh!... Le billet... la recette tant attendue! Ce billet m'émeut, je me souviens à quel point le billet qui évoquait déjà ce sandwich m'avait fait saliver.... J'espère que tout va bien et que tu n'avais pas besoin d'être consolée. Tu penses bien que je vais tester dès la fin des exams (mais je veux bien quand même que tu nous en fasse quand on reviendra avec Mingou - si elle est d'accord mais je n'ai pas trop de doutes là dessus)

Chez nous pas d'équivalent (il n'y avait jamais de sandwiches, même pas dans le voiture lors des départs en vacances) mais quand mon père n'était pas là le soir ou qu'il ne dinait pas à la maison, c'était soir de fête pour ma soeur et moi: on pouvait "manger comme le matin". Deux petit-déjeuners dans la journée: le rêve. D'ailleurs longtemps quand ma mère nous demandait ce que l'on voulait manger le soir on répondait "comme le matin"

02 mai, 2010 13:42  
Anonymous enflammee said...

Ah ces sandwiches cambodgiens (qui ressemble au sandwich Banh-mi vietnamien), si on peut les appeler ainsi, m'évoquent les vacances à la plages... Ma mère cambodgienne préparait la veille des brochettes de boeuf à la citronelle et la salade de carotte-chou fleur-concombre.
Le lendemain, on arrivait généralement aux alentours de midi à la plage, mon père apprivoisait la braise du barbecue pour y faire griller les brochettes.
Puis chacun, prenait un 1/3 baguette bien croquante qu'on ouvrait comme un livre, on garnissait de crudité mariné et la brochette de boeuf bien caramélisé (et bien juteuse). On ajoutait un trait de sauce au piment, ou pas.

Souvenir, souvenir...

02 mai, 2010 14:50  
Blogger patoumi said...

Gwendoline: oui, d'autant plus que je suis une grande spécialiste des tâches (genre la grosse tâche de ketchup sur le tee-shirt blanc avant l'oral du bac de français)
Loukoum°°°:j'espère que ça te plaira... Il faut ajuster le sucré/salé en fonction des goûts genre moi j'aime bien quand le rôti est sur le versant sucré mais mon papa, ma soeur et G. préfèrent quand c'est bien salé mais il ne faut pas oublier qu'il y a aussi de la sauce hoisin dans le sandwich et qu'elle est déjà salée! Bref, de toute façon, tu sauras faire! (et moi j'ai hâte qu'il y aient de bonnes tomates pour faire ta pizza kebab, miam!)
Enflammée: j'adore ces brochettes de boeuf à la citronnelle, mais avec du riz!

02 mai, 2010 15:50  
Anonymous rose said...

J'aime bien tous les souvenirs d'enfance racontés ici. Mon père aimait à évoquer une pomme cuite au four dans les restes de pâte à pain que lui offrait une voisine quand il était petit. Il ne nous en a jamais préparé, mais un jour nous avons rendu visite à cette vieille dame et les biscuits qu'elle nous a offerts étaient effectivement inoubliables.

02 mai, 2010 17:56  
Blogger gwendoline said...

Devoir assumer, à cause d'une tache, le fait de manger du ketchup a dû être une lourde tâche, en effet !!!

02 mai, 2010 18:19  
Anonymous arrosoir said...

Tout prés des chez moi de longues files d'attente se régale de ces sandwichs...
Pas sûre qu'ils aient une si jolie histoire que le tien, ni son goût.
j'aime ces détails d'ustensile, cette liste de graal culinaire pour chacun...

03 mai, 2010 08:33  
Blogger the_young_dude said...

Rien que la mention du vinaigre de riz me fait saliver ! Je suis devenue une inconditionnelle de cet ingrédient.

03 mai, 2010 10:13  
Anonymous nat@cha said...

J'étais une de celle qui attendait cette recette et je suis ravie,

ça me rappelle avoir mangé à Vientiane un sandwich baguette au boeuf séché avec carottes et concombre ... à 10h du matin, mais j'étais enceinte et j'avais toutes les excuses.

Sinon ... les équivalents de mon enfance n'ont pas grand chose d'équivalent : tartines beurre-nesquick, tranche de pain grillé frotté à l'ail et à la tomate et recouvert d'huile d'olive et de gros sel ... et sandwick à l'omelette ou à l'ecalope de veau pané que me faisait ma grand-mère.

03 mai, 2010 15:08  
Blogger Gracianne said...

Ah, enfin! merci :) ca me fait trop envie. dans un autre style, ca me rappelle les sandwichs italiens a la porchetta, une de mes plus grandes gourmandises. 10;00 du matin me parait une bonne heure pour ce genre de petit plaisir.

03 mai, 2010 16:09  
Blogger (les chéchés) said...

l'équivalent, dans monenfance, c'était le plus simplement... le jambon beurre. de la baguette avec de lamie dense, du beurre frais bien tartiné, de belles tranches de jambon blanc assez fines. et j'adorais ça -la seule chose que je pouvais manger même malade, et un plaisir absolu de croquer dan scette alliance parfaite...
mons de souvenirs de préparation, de marinade qu'on prépare presque sans regarder, aux parfums sucrés-salés.
tu crois que je peux essayer avec du saumon?
et loukoum°°°, il y avait aussi, les samedi sans cuisine, deux petits déj dans la journée, c'était le pied!
des bises...

03 mai, 2010 16:43  
Blogger christinecho said...

quelle jolie histoire, cette histoire de sandwich. Je reviendrai en écouter d'autres.

03 mai, 2010 22:28  
Blogger patoumi said...

Rose: est-ce que c'est ça qu'on appelle "pomme en cage"? Je vais vérifier. Suis allée chercher le Ishiguro (et suis ressortie avec deux livres de cuisine)
Gwendoline: j'assûme! J'adore le (bon) ketchup! Quand j'étais étudiante, quand c'était l'archi-dèche, je faisais des spaghetti-oeufs au plat-ketchup. C'est assez nourrissant.
Arrosoir: peut-être que la longue file d'attente présage une bonne surprise?
Pia: tu l'utilises comment?
Nat@cha: à 10heures du matin, même pas enceinte, je suis encore capable de manger n'importe quoi!
Gracianne: c'était l'heure du docu animalier! Un ennui sans nom pour moi...
Les chéchés: le jambon-beurre! J'en fais soigneusement des tout petits quand un long trajet en voiture s'annonce. Avec du saumon ça devrait marcher, peut-être avec du pain genre de la ciabatta et la recette du saumon Patoumi!
Cristinecho: merci!

04 mai, 2010 00:37  
Anonymous aurelvelvet said...

Je ne connaissais que le sandwich vietnamien auquel j'ai été très vite addict... Celui de ta maman me plaît aussi. Sinon, quand j'étais petite, ma grand-mère me faisait tous les dimanches un goûter d'anniversaire au fond du jardin (en fait un pudding aux framboises sur lequel tronaît une bougie - et malgré cet entraînement, je suis nulle en souffler de bougie ! -). Ce pudding était fantastique mais elle a complètement oublié comment elle faisait... J'en rêve encore !

04 mai, 2010 11:26  
Blogger Bonnie Bulle said...

HUmm, je n'ai pas de maman asiatique qui cuisine ces douceurs mais j'ai grandit dans le treizième arrondissement de Paris. Et ce sandwich était un de mes grand plaisir. Notamment du mercredi. Particulièrement à l'époque ou je me rendais à mes cours de chinois ( j'étais en primaire et j'avais crus qu'ainsi je pourrais partager ce langage avec mes petits camarades de classe/ je n'avais pas encore tout compris de la multiplicité culturelle et linguistique qui compose l'Asie et sa migration parisienne). Ayant une passion pour la nourriture asiatique et un réel péché mignon pour ce sandwich je ne manquais jamais de m'en acheté un et de le dévorer aussitôt avec délice. Difficile en effet d'y résister, maintenant encore.

04 mai, 2010 12:32  
Anonymous bergeou said...

Chez moi c'était le plaisir de manger un œuf à la coque le samedi matin, je me levais avant tout le monde, me faisais cuire un œuf à la coque, griller du pain de mie et je mangeais tranquillement devant la télé. Il faudra que j'essaye le sandwich de ta maman mais c'est quoi la sauce maggi ?

04 mai, 2010 14:09  
Blogger Edda said...

Ce sandwich est un petit voyage comme ton écriture. Je n'irai pas jusqu'à le manger au petit déjeuner mais maintenant je ne dirais pas non.
Chez nous l'équivalent c'était de la pizza blanche encore chaude (même à 8 heure du matin ;-)
Je suis d'accord sur la cuisson trop poussée des viandes de nos grand mères :-)

05 mai, 2010 11:54  
Blogger Mingoumango (La Mangue) said...

ENFIN ! (je n'osais plus y croire)

Loukoum°°° : Je suis d'accord avec toi, il faut absolument goûter les sandwiches made by Patoumi.
En attendant, je réfléchis à ce que je pourrais bien vous faire goûter à Paris...

05 mai, 2010 20:38  
Anonymous Coton said...

Tiens ce sandwich m'est familier, sauf que la marinade est différente, pareil pour les carottes.Cela dit, cette version m'a l'air appétissante également ;)

Ma mère utilise un sachet de marinade tout prêt pour cochon rouge(facile à trouver à l'hypermarché asiatique, je sais c'est un peu de la triche).

Le temps de repos est écourté pour les carottes(quelques heures suffisent), l'assaisonnement consiste à ajouter du vinaigre de cidre, du sel et du sucre à doser selon son goût, et deux-trois gousses d'ail coupées en allumettes. Mélanger jusqu'à ce que les carottes rendent de l'eau et laisser reposer. C'est très bon aussi avec du jus de citron.

Pour le pain, on prend aussi de la baguette :)

05 mai, 2010 23:32  
Blogger Elvira said...

En toute modestie, je pense être la mieux placée pour te répondre. ;)

Les fameux sandwiches au "leitão" portugais que l'on trouve un peu partout au Portugal, surtout dans la ville de Coimbra et dans les "ginginhas" de la rue des Restauradores de Lisbonne. Il s'agit de cochon de lait rôti - très typique - dont la peau est le meilleur: laquée, littéralement. Elle croustille et pique légèrement. Tandis que la chair rosée est fondante, fondante...! Aaaargh... je salive rien que d'y penser!

06 mai, 2010 00:18  
Blogger patoumi said...

Aurelvelvet: cette histoire me conforte dans l'idée qu'il faut que je donne un cahier à ma mère afin qu'elle note toutes ses recettes!
Bonnie bulle: j'ai un ppeu honte de ne pas bien savoir le cambodgien quand je sais qu'il y en a qui apprennent le chinois quand ce n'est pas leur langue maternelle...
Bergeou: la sauce maggi se vend dans des petits flacons ou de grandes bouteilles en verre, c'est couleur marron profond avec une étiquette rouge et jaune, c'est salé.
Edda: ben oui, je sais pas poyrquoi elle les fait griller comme ça!
Mingou: j'aimerais bien goûter au poulet gingembre et citron...
Coton: je vois très bien ces sachets! Ma mère en prenait quand j'étais petite pour faire de la poitrine de cochon mais ça n'a pas duré très longtemps
Elvira: je les ai goûtés! Souvenir ému.

06 mai, 2010 11:05  
Anonymous loukoum°°° said...

Ta mère sera ravie de remplir le cahier je crois...

Mingou: moi je veux bien gouter les crêpes chinoises à la ciboule :)

06 mai, 2010 12:09  
Anonymous clquipopotte said...

Tu me fais drôlement envie ... et j'aime quand ces instants de gourmandise sont accompagnés de leur petite histoire ...
CLquipopotte♥♥♥

06 mai, 2010 18:26  
Anonymous Camille said...

(et je ne trouve pas que ce soit la fin d'un mythe)
J'aime bien manger le matin comme le soir (comme Loukoum :), et la suprême gourmandise, c'était les spätzles grillées (ou les pommes de terre sautées) du dimanche matin, avec de la sauce tomate fraîche en été ou un oeuf coque.
Enfin, de manière générale, tous les plats de mon papa m'émeuvent, je fais exprès de cuisiner totalement autre chose pour en profiter encore mieux.

10 mai, 2010 22:49  
Blogger patoumi said...

Loukoum°°°: je me souviens encore de ta voix quand tu m'as suggéré l'idée
CL: merci
Camille: tu sais que j'ai encore l'adresse de ton père? Je vais pas le faire mais j'ai pensé lui envoyer ton commentaire, juste, tendre et gourmand.

10 mai, 2010 23:17  
Anonymous phanara said...

oui il y a l'équivalent chez moi mais ma mère est khmer donc c'est un peu normal. sinon, tu en as de la chance, elle ne sait pas faire les paupiettes et tout mais pour le reste c'est une pro. arkun tchan na.

13 mai, 2010 20:18  
Blogger Cléo said...

Mon père faisait une "brioche croque-monsieur" qui réconfortait tous les maux : une brioche ronde fendue en deux, tartinée de beurre salé- saupoudré de chocolat en poudre poulain. Il cuisait ensuite le sandwich dans un appareil à croque-monsieur rond, le temps que le chocolat se mêle au beurre et imprègne la brioche. Nous grignotions tout autour jusqu'au coeur- le plus fondant pour la fin.

14 mai, 2010 21:44  
Blogger patoumi said...

Phanara: mercui pour ma maman!
Cleo: alors tu lui pardonnes la coupe de cheveux de l'anniversaire des 6 ans?^^

16 mai, 2010 17:38  
Anonymous loukoum°°° said...

le roti de porc est entrain de mariner sagement (j'ai juste beaucoup diminué le sel par rapport à la dernière fois)
J'en salive d'avance!

05 mars, 2011 18:42  
Anonymous loukoum°°° said...

je ne sais pas si tu lis toujours les commentaires par ici mais ça y est, le porc marine à nouveau :)

22 mars, 2014 22:21  

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