Au loin on voit les neiges qui fondent -les pâtes qu'on servirait aux lecteurs secrets-
Il s'agit d'un lendemain de garde pendant laquelle j'ai mangé des gâtochatô (les petits-beurres monop bio recouverts de chocolat noir avec une jolie tour carrée à la place d'un écolier désuet et qui me rappelle les promesses de château de sable sur la plage de Biarritz), deux bols de coquillettes au gruyère et des tartines de fromage de chèvre, le tout copieusement arrosé de thé, ce qui a soulevé quelques obscures interrogations chez mon co-interne qui a eu la gentillesse de me réchauffer une part de pizza malheureusement insipide.
Il pleut ce matin de larges gouttes, la ville est grise et détrempée, je m'interroge sur ma motivation à aller jusqu'à la rue Hoche pour acheter un pain pita (qui irait pourtant bien avec le poulet froid et les tomates séchées du potentiel sandwich du déjeuner).
G. dessine silencieusement dans son joli bureau.
Il fait si sombre que quelques lumières artificielles éclairent encore l'appartement.
(...)
Parfois je reçois des petits mots fantastiques de lecteurs discrets.
Des jeunes femmes qui lisent les billets sous la couette, des étudiantes qui les lisent en cachette, entre deux révisions, des garçons mystérieux qui ne disent rien d'eux, des filles érudites qui écrivent des encyclopédies, des mamans de jeunes internes, des bibliothécaires enthousiastes, des propriétaires de poissons rouges au nom énigmatique... Je me surprends parfois à imaginer un grand dîner avec tout ce joli monde autour d'une vaste table et sous des lampions colorés nous siroterions des liquides pétillants.
Je me demande qui sont les lecteurs silencieux, est-ce qu'il y a un garçon qui aime les échecs et les Nocturnes de Chopin, un autre qui coupe les toasts avant de les tartiner (et pas l'inverse) et porte des chaussettes rayées, un autre qui fume des gauloises brunes en lisant Rainer Maria Rilke? Est-ce qu'il y a des filles qui surveillent de près la nouvelle collection APC, qui n'arrivent pas à trouver de bottes à leur pied, qui ne sucrent jamais leur yaourt et qui connaissent par coeur toutes les répliques d'Alvy Singer? Des filles qui ont une collection de porte-monnaie, qui restent assises pendant le générique de fin ou qui peuvent avoir envie de pleurer devant un bouquet d'anémones au coeur violet pâle?
Envie de vous connaître et envie du mystère à la fois, c'est tellement étrange.
Ce que je sais, c'est que si j'invitais des lecteurs secrets (ou pas), je leur ferais peut-être une belle sauce bolognaise, à déguster aussi proprement que possible avec les spaghettis maison d'Italie Gourmande, un vrai régal pour les pastavores!
Une sauce bolognaise un peu comme Laura Zavan
Pour quatre personnes
-125g de boeuf haché
-125g de veau haché
-50g de pancetta
-50g de chair à saucisse
-3 carottes en petits dés
-3 oignons en petits dés
-1 gousse d'ail
-15g de cèpes séchés
-1 verre de vin rouge
-2 clous de girofle
-250g de tomates en boîte
-une douzaine de tomates cerise
-de l'huile d'olive, du sirop d'érable, du poivre du moulin
Faire tremper les cèpes une demi-heure dans un bol d'eau tiède.
Faire revenir les légumes dans de l'huile d'olive avec une bonne cuillère à soup de sirop d'érable.
Quand ils s'attendrissent, ajouter les viandes et faire lentement revenir jusqu'à ce que le mélange accroche un peu. Verser alors le vin rouge.
Ajouter les cèpes en petits morceaux avec leur eau de trempage ainsi que les clous de girofle.
Laisser cuire à petit feu une quinzaine de minutes avant d'ajouter les tomates et de continuer à laisser cuire, lentement, jusqu'à ce que la sauce épaississe, devienne sirupeuse et brillante.
Servir avec des spaghettis al dente, du poivre du moulin et plein de parmesan!
Et puis sinon, une des grandes émotions de la semaine dernière fut de confectionner un gâteau au chocolat au lait et à la marmelade de citron dans un bol Margrethe rouge en écoutant Raphaël Enthoven parler de Roméo et Juliette. Ce gâteau tout collant de caramel acidulé et parfumé avait un goût exquis d'amour à mort (mais il n'était absolument pas photographiable).
Il pleut ce matin de larges gouttes, la ville est grise et détrempée, je m'interroge sur ma motivation à aller jusqu'à la rue Hoche pour acheter un pain pita (qui irait pourtant bien avec le poulet froid et les tomates séchées du potentiel sandwich du déjeuner).
G. dessine silencieusement dans son joli bureau.
Il fait si sombre que quelques lumières artificielles éclairent encore l'appartement.
(...)
Parfois je reçois des petits mots fantastiques de lecteurs discrets.
Des jeunes femmes qui lisent les billets sous la couette, des étudiantes qui les lisent en cachette, entre deux révisions, des garçons mystérieux qui ne disent rien d'eux, des filles érudites qui écrivent des encyclopédies, des mamans de jeunes internes, des bibliothécaires enthousiastes, des propriétaires de poissons rouges au nom énigmatique... Je me surprends parfois à imaginer un grand dîner avec tout ce joli monde autour d'une vaste table et sous des lampions colorés nous siroterions des liquides pétillants.
Je me demande qui sont les lecteurs silencieux, est-ce qu'il y a un garçon qui aime les échecs et les Nocturnes de Chopin, un autre qui coupe les toasts avant de les tartiner (et pas l'inverse) et porte des chaussettes rayées, un autre qui fume des gauloises brunes en lisant Rainer Maria Rilke? Est-ce qu'il y a des filles qui surveillent de près la nouvelle collection APC, qui n'arrivent pas à trouver de bottes à leur pied, qui ne sucrent jamais leur yaourt et qui connaissent par coeur toutes les répliques d'Alvy Singer? Des filles qui ont une collection de porte-monnaie, qui restent assises pendant le générique de fin ou qui peuvent avoir envie de pleurer devant un bouquet d'anémones au coeur violet pâle?
Envie de vous connaître et envie du mystère à la fois, c'est tellement étrange.
Ce que je sais, c'est que si j'invitais des lecteurs secrets (ou pas), je leur ferais peut-être une belle sauce bolognaise, à déguster aussi proprement que possible avec les spaghettis maison d'Italie Gourmande, un vrai régal pour les pastavores!
Une sauce bolognaise un peu comme Laura Zavan
Pour quatre personnes
-125g de boeuf haché
-125g de veau haché
-50g de pancetta
-50g de chair à saucisse
-3 carottes en petits dés
-3 oignons en petits dés
-1 gousse d'ail
-15g de cèpes séchés
-1 verre de vin rouge
-2 clous de girofle
-250g de tomates en boîte
-une douzaine de tomates cerise
-de l'huile d'olive, du sirop d'érable, du poivre du moulin
Faire tremper les cèpes une demi-heure dans un bol d'eau tiède.
Faire revenir les légumes dans de l'huile d'olive avec une bonne cuillère à soup de sirop d'érable.
Quand ils s'attendrissent, ajouter les viandes et faire lentement revenir jusqu'à ce que le mélange accroche un peu. Verser alors le vin rouge.
Ajouter les cèpes en petits morceaux avec leur eau de trempage ainsi que les clous de girofle.
Laisser cuire à petit feu une quinzaine de minutes avant d'ajouter les tomates et de continuer à laisser cuire, lentement, jusqu'à ce que la sauce épaississe, devienne sirupeuse et brillante.
Servir avec des spaghettis al dente, du poivre du moulin et plein de parmesan!
Et puis sinon, une des grandes émotions de la semaine dernière fut de confectionner un gâteau au chocolat au lait et à la marmelade de citron dans un bol Margrethe rouge en écoutant Raphaël Enthoven parler de Roméo et Juliette. Ce gâteau tout collant de caramel acidulé et parfumé avait un goût exquis d'amour à mort (mais il n'était absolument pas photographiable).
33 Comments:
Si j'étais une lectrice secrète, je serais sans doute définitivement envoûtée par cette bolognaise patoumiesque, diablement excentrique...
n'étant pas vraiment une lectrice discrète, je serais capable de m'inviter à cette bolognaise virtuelle ^_^, bises
Une "lectrice secrète" qui aime, comme toi, Freud, mais aussi Abraham, Winnicott, Lacan, et tant d'autres... J'aime particulièrement les petites "touches" si discrètes qui font allusion à la psychanalyse, comme par exemple, le billet "Indice de structure" (une "obsessionnelle"??).
Mais pas que.
Les recettes gourmandes, des billets qui ressemblent à des romans, et une personne que l'on ne connaît pas mais qu'on trouve tellement attachante!
Une lectrice secrète qui, comme beaucoup, guette chaque jour si un nouveau billet a été écrit.
Oups! Je ne suis plus si discrète que ça ?
Plus encore que la bolognaise, c'est le gâteau à savourer passionnément qui me tente ! réconcilier chocolat et citron, ou énigme et dévoilement...
Je piquerais bien ma fourchette dans ce plat de bolognaise, elle a l'air délicieuse ;)
Ton assiette de bolo me tente énormeeeeeement =D
et des lectrices pas secrètes qui pleurent en regardant des narcisses blancs tout en écoutant les Nocturnes ou Satie, elles y auraient droit à la pasta patoumi ?
J'imagine ce banquet des lecteurs secrets de Patoumi; une grande table, des tissus de couleur, plein de petits gâteaux raffinés et des théières remplies de thés parfumés...
Bises.
et celles qui dessinent à de jolis bureaux, celles qui relisent tes billets, juste pour le plaisir et l'émotion qu'elles y puisent, celles qui rêvent d'une tasse de thé ou d'une belle assiette de pâtes en si agréable compagnie...
celle qui aimerait envoyer des baisers, des biscuits et des crayons de couleurs à cette presque anonyme pour lui dire des mercis...
C'est pas que je sois monomaniaque, mais pour les lectrices pas discrètes qui font le tour de Paris en PC et qui mangent les tartes en commençant par le bord, il y a aussi des sandwiches au cochon mariné en plus des spaghetti alla bolognese ? ;-)
Et que dire de la secrète Patoumi ? Moi aussi, je l'imagine. Certain(e)s en savent davantage... Imaginer un prénom, un sourire. Tout compte fait c'est assez palpitant d'imaginer, accompagné de Gerschwin ou Satie, d'Yves Simon ou de potiron.
Chère Patoumi,
Pensez-vous que vous pourriez communiquer cette recette de gâteau au chocolat au lait et à la confiture ? ça me fait très envie. Comme la bolognaise, d'ailleurs.
Merci,
Albertine
Natalia: c'est vrai que cette bolognaise n'est pas du tout orthodoxe mais elle est vraiment super bonne (et on peut la recycler dans des lasagnes ou des cannelonis)
Diane: parfois j'aimerais vraiment lancer des invitations mais en bonne timide qui se respecte, je n'ose pas
Camille: quel chouette commentaire! Et oui, je crois bien que je suis obsessionnelle et j'essaie de m'y faire!
Rose: bientôt, tous les secrets du gâteau!
Yum, Clarisse: c'était effectivement très bon!
Marion: ah les narcisses blancs...
Florence: bien sûr vous recevriez un carton d'invitation
Les chéchés: je ne sais que répondre à tant de douceur...
Mingou: ok, j'ai compris l'impératif du sandwich. Si ça peut te faire prendre le train, je kidnappe ma maman et je lui fais avouer toutes les recettes!
Lénâ: Gerschwin et potiron doivent faire bon ménage. A un de ces jours j'espère!
Albertine: bientôt vous aurez la recette, c'est promis!
une lectrice assidue et souvent secrète qui pleure devant le mont fuji...qui se régale de clavecin et qui coupe ses tartines en lamelles....moi aussi je veux bien la bolo et la recette du gâteau sublimement non esthétique..la beauté n'est elle pas intérieure???
cette bolognaise m'attire tout particulièrement, avec sa pancetta et ses cèpes, qui promettent des saveurs comme j'aime... le gâteau au chocolat et citron me laisse sur ma faim, dommage que tu n'ais pu le prendre en photo...
Et si je te dis que je reste assise pendant tout le générique des films que j'aime, la moitié du générique quand le film est bon mais pas culte et que je me lève directement si le film est mauvais... et que je ne verse pas de larme mais que j'arbore un sourire béat devant mes mini pousses de tulipes sur mon balcon donnant sur les Alpes encore enneigées de l'autre côté du Lac Léman... et que je porte toujours de très grosses et chaude chaussettes rayées multicolores dès que je rentre chez moi... j'aurais le droit à une assiette de bolognaise ? :-)
Sans être silencieux, si l'on passe des heures devant une armoire pleine sans rien à se mettre ; si l'on ne porte jamais vraiment de noir à cause des poils blancs du chat ; si l'on sautille dans les escaliers pour aller en cours ; si l'on aime manger, parfois encore emmitouflée, un petit bout de pain et un carreau de chocolat, avec du jus de pomme, à quatre heures ; si on lit parfois, avec délectation, le Laplanche et Pontalis en souvenir d'une prof de philo psychanalyste ; si on aime rire dans la rue et sourire aux passants rabougris ; si on aime imaginer qu'à Rennes habite un chouette docteur qui doit collectionner aussi les plaisirs anodins, peut-on faire partie de cette foule admirative de ces alibis douillets, exclusivement lus au moment du thé, avec un biscuit tout simple ?
Patoumi quand tu veux je pleure pour ta bolognaise ou les sandwichs au cochon de ta maman, j'ai la larme facile, tu verras.
Sab: merci! Je crois que je vais finir par refaire ce gâteau.
Mirabelle: cette bolognaise est vraiment épatante, épaisse, parfumée...
Funambuline: les grosses chaussettes sont un must ici aussi!
Camille:aloers nous avons les mêmes goûters... (j'ai trouvé au marché un jus de pommes bio qui a un vrai goût de pomme, c'est délicieux)
Gracianne: tu m'émeut.
je suis une autre lectrice secrète qui n'écris jamais de commentaire nulle part mais expatriée pour 15 jours à NY, je me sens plus seule qu'à Paris...sinon dans la vie je bois de l'eau chaude j'aime regarder les films de Demy et faire des petits plats et me faire des tresses.
Ah chère patoumi !!! c'est que le diner avec tous tes fans serait un doux fantasme ! j'hésite encore à me lancer dans mon propre blog, admirative du tien et frileuse de poster des trucs dont tout le monde se fiche ! même si j'avoue le faire d'abord pour moi !
Pour ma part c'est devant un bouquet de renoncules à peine éclose que l'émotion surgit, que devant les volutes d'un saint-honoré mes papillles sont en émois, et qu'a l'écoute de "sea, sex and sun" je ne peux m'empêcher de frétiller ! Voilà quelle lectrice je suis !
Je ne sais pas si je suis une lectrice secrète parce que j'ai déjà laissé un commentaire une fois, mais je viens tous les jours (le matin, en arrivant au bureau, afin de voir de belles choses -images et mots- avant de me plonger dans mes dossiers).
Je gouterais bien aussi ces pates qui sont devenues pour moi un mets rare et précieux depuis que j'habite à l'étranger...
Je suis une lectrice qui aime la cérémonie du thé, la levure de bière dans la salade verte, Kundera et porter des étoles en hiver. Et ce joli blog aussi.
Lectrice secrète mais fidèle, je viens comme d'autres chaque matin en arrivant au bureau pour les lire tes jolis mots, goûter des yeux de belles recettes avant de m'empresser de les tester. Cet été ce sont tes tartelettes abricots pâte sablée au chocolat qui ont eu un franc succès. Ce que j'aimais c'est écouter la météo marine sur France Inter le dimanche avant le Masque et la Plume au chaud dans un bain!! Elle semble malheureusement disparue des ondes!! Moi qui habite le Nord, un peu loin de la mer, j'aimais entendre tous ces noms de vent prononcés par une jolie voix. Et puis j'aime aussi les coquillettes nappées de cancoillotte avec de la ciboulette fraîche, j'ai les yeux humides qd les soirs de mai je sens les odeurs du seringua,des lilas et du chèvrefeuille mèlées dans la cour de mes grands parents.
Merci Patoumi de nous faire partager tes recettes et tant de douceur.
Merci pour tous ces mots sur vous, j'adore vos petits textes!
Ma: je crois que je vais craquer sur le coffret Demy... merci de me lire de là-bas!
Marine: j'aimerais tellement te relire. Les choses dont tout le monde se fiche, c'est précisément ce que j'aime.
MaRong: merci pour tous ces mots gentils par delà les fuseaux horaires
Mab: la météo marine a aussi longtemps accompagné mes dîners dominicaux d'étudiante, elle avait une voix si jolie et si douce pour parler des vents.
j'ai rencontré la semaine dernière quelqu'un qui m'a expliqué que cuisiner des spaguettis bolognaise n'avait rien d'un exploit : des oignons, de la viande hachée et de la sauce tomate, j'ai alors pensé à la difficulté de trouver le bon équilibre entre l'acide et la douceur de la tomate, le gout sucré des carottes, la saveur de la viande et la cuisson des spaguettis... Je ne me suis pas lancée dans une explication, elle n'aurait pas compris. Merci Patoumi de raconter ce monde où bien manger est passionnel, et où les odeurs, couleurs et goût sont une quête sans fin. Merci. Je me sens tout d'un coup moins seule.
Il y a des lectrices qui n'écrivent plus beaucoup mais qui viennent souvent voir s'il y a de nouvelles lignes à lire toujours avec autant de plaisir ...
je te lis depuis un moment déjà sans oser laisser mon empreinte, j'aime venir ici, je me sens comme dans un livre que j'aime retrouver le soir quand je prend le temps de penser à moi, continues... j'aime ce ton, ces mots...
j'ai enfin ma bibliothéque, une vraie, coulissante en plus, dans mon bureau. et maintenant je vais remplir mes rayonnages de gourmandises littéraires et j'ai penser à tes billets emplis suggestions littéraires.
PS : si tu as des livres gourmands dont tu veux te débarasser, ma bibliothèque les attend à étagères ouvertes !!!
Le générique c'est sacré et celui qui se plante devant moi pendant ce moment si agréable en prend pour son grade ;)
Je dévoile une facette... Je suis une lectrice secrète et jusqu'à aujourd'hui, je n'osais pas tremper une trace chez toi... Et pourtant ton univers m'est familiée...
Sinon, dans la vraie vie, je suis une fille curieuse qui étudie et qui écoute du Sol Seppy et du Lotte Kestner au chemin de mes rêves.
Gourmeline: il n'y a rien de pire qu'un plat de spaghettis bâclé! Ecrire, c'est aussi pour être moins seule.
Eva: j'aurais tant à te dire. Des baisers à A.
Véro: bienvenue, et merci pour ces mots gentils!
Saperlipopote: oh, je viens aussi de monter de nouvelles étagères pour les livres qui s'empilaient!
Bergeou: tout pareil!
Enflammée: merci pour ce morceau de puzzle!
A bientôt pour un nouveau billet (mais j'ai aussi un mini mémoire à écrire...)
J'arrive après la bataille.. mais je me suis reconnue pour l'encyclopédie.
xoxo
Pia
Pia: j'adore le blog que tu tiens avec Ju! See you, dear!
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