Plaisir d'offrir
A vos risques et périls.
Je préfère prévenir que je ne sais pas tricoter, que je ne sais rien dessiner d'autre que des cornets de glace et des bateaux à hublots et que la fois où j'ai voulu faire de la brioche on a faillit petit-déjeuner d'une brique dégoulinante de beurre cuit.
J'avoue aussi que je n'ai jamais tenté de faire des raviolis, ni une pastilla, ni de la pâte à choux, ni même de la limonade.
Je n'ai pas de machine à pain ni de sorbetière ni de yaourtière. Mon fidèle four à gaz est souvent capricieux et mes madeleines sont cramées sur le dessous une fois sur deux.
Je ne sais pas coudre autre chose que les boutons.
L'art du macaron reste pour moi une énigme métaphysique.
La dernière fois que j'ai voulu faire les boulettes à la tomate ultra réconfortantes réclamées par G., cela s'est soldé par un échec cuisant (c'est le mot). Rappelons encore que mes prouesses aux barres assymétriques sont très aléatoires, que je ne sais rien faire de mes longs cheveux et que l'ouverture des huîtres est un sport que j'évite.
N'oublions pas non plus que la découpe des potimarrons s'accompagne chaque fois d'un risque de passage aux urgences, que j'ai déjà balancé à la poubelle un énorme tiramisu trop sucré, et que pour les crêpes, c'est G. qui s'en charge. Je n'ai évidemment jamais essayé de faire du pain, devant tant de désolations.
Mais bon, je suis pleine de bonne volonté et parce que je suis prête à tout pour recevoir un morceau du septième, je propose aux trois premiers téméraires qui se manifesteront dans ce sens dans les commentaires de leur envoyer aussi vite que possible des choses que j'espère belles et bonnes (rassurez-vous, pas de sablés en forme de Vincent Delerm ou de pain d'épices à l'effigie de Proust ou, pire pour certaines, Louis Garrel en pâte d'amande).
Edit de 11h09: Je suis ravie d'apprendre (pendant une garde de samedi -j'aime pas ça, et en plus il paraît que ce midi, c'est côte de porc/courgette-) que Florence, Lisanka et Vanessa n'ont peur de rien, je vais tâcher d'être à la hauteur!
Je préfère prévenir que je ne sais pas tricoter, que je ne sais rien dessiner d'autre que des cornets de glace et des bateaux à hublots et que la fois où j'ai voulu faire de la brioche on a faillit petit-déjeuner d'une brique dégoulinante de beurre cuit.
J'avoue aussi que je n'ai jamais tenté de faire des raviolis, ni une pastilla, ni de la pâte à choux, ni même de la limonade.
Je n'ai pas de machine à pain ni de sorbetière ni de yaourtière. Mon fidèle four à gaz est souvent capricieux et mes madeleines sont cramées sur le dessous une fois sur deux.
Je ne sais pas coudre autre chose que les boutons.
L'art du macaron reste pour moi une énigme métaphysique.
La dernière fois que j'ai voulu faire les boulettes à la tomate ultra réconfortantes réclamées par G., cela s'est soldé par un échec cuisant (c'est le mot). Rappelons encore que mes prouesses aux barres assymétriques sont très aléatoires, que je ne sais rien faire de mes longs cheveux et que l'ouverture des huîtres est un sport que j'évite.
N'oublions pas non plus que la découpe des potimarrons s'accompagne chaque fois d'un risque de passage aux urgences, que j'ai déjà balancé à la poubelle un énorme tiramisu trop sucré, et que pour les crêpes, c'est G. qui s'en charge. Je n'ai évidemment jamais essayé de faire du pain, devant tant de désolations.
Mais bon, je suis pleine de bonne volonté et parce que je suis prête à tout pour recevoir un morceau du septième, je propose aux trois premiers téméraires qui se manifesteront dans ce sens dans les commentaires de leur envoyer aussi vite que possible des choses que j'espère belles et bonnes (rassurez-vous, pas de sablés en forme de Vincent Delerm ou de pain d'épices à l'effigie de Proust ou, pire pour certaines, Louis Garrel en pâte d'amande).
Edit de 11h09: Je suis ravie d'apprendre (pendant une garde de samedi -j'aime pas ça, et en plus il paraît que ce midi, c'est côte de porc/courgette-) que Florence, Lisanka et Vanessa n'ont peur de rien, je vais tâcher d'être à la hauteur!
30 Comments:
Je veux bien prendre le risque!
Bises.
Je veux bien aussi mais sache que je ne peux pas t'aider, je suis manche comme pas deux!
Avec grand plaisir je suis partante.
Ah j'arrive trop tard ...
je ne sais pas faire les crèpes non plus...
magré tout, j'aurais bien reçu un petit bout des lubies de patoumi... tant pis...
oh trop tard... snif! Moi ça m'aurait plû des Louis Garrel en pâte d'amande ;)
Bon week-end à toi...
Trop tard...une autre fois peut-être!Bon courage pour la garde et le plateau-repas.
Trop tard aussi !... alors ce sont les jolies lampes trouvées en Normandie ? (et je demande le réveil-oeil pour un prochain billet !)
Florence, Lisanka et Vanessa: à très bientôt!
Miss Giny: un eprochaine fois peut-être?
Les chéchés: il y aura d'autres occasions à mon avis^^ Et puis je ne désespère pas de vous voir en vrai!
Lilou: ah, quelqu'un de sensible au charme de Louis Garrel!
Poppy: c'est l'horreur, j'ose pas aller manger parce qu'il y a du monde à l'internat...
Rose: mais tu as l'oeil! En fait on voit pas bien mais les abat jour sont en verre poli et strié et puis j'adore l'interrupteur qui ressemble à un microscopique gâteau! Le réveil bientôt, c'est promis!
maladresse et modestie, j'aime bien ton autoportrait.
courage pour la garde ! (et pour l'affreux menu)
Bienvenue au club des brioches ratées!
Dans ce bureau douillet, je vois surtout tout ce mur blanc, entre les images qui côtoient le plafond et celles à portée de l'oeil, sur la table. Cette partie du mur, tu n'as jamais envie d'y écrire ??? On dirait pourtant une page blanche.
j'aurais adoré cela....
Belle idée....j'ai toujours été un peu lente...zut ;)
Zut. J'avais pourtant essayé la brioche dans la machine à pain trop longtemps restée sous l'escalier...
hé non, je n'ai peur de rien, ou presque.... lol, au pire, ça sera moche et au mieux ça sera bon, alors que perdre?
:) A qui veux tu faire croire tout ca?
Je suis encore forcément TRES en retard ... Zut !
Dame, vos écrits sont à ce point exquis qu'ils m'en sont devenus précieux, qu'ils me rendent digestes ces moments de grande
ancolie - déplaisirs presqu'obligés en l'âge des révoltés, où le dam pubère se joue de nous... Ces jours où tout en nous est instable et un peu trop inquisiteur...ou tout tend vers l'oubli, où tout semble crouler. Jours gris et terne, où tartine sans beurre et où pain sans levain sont (paraissent) destin...
Vos mots sont utiles (supportent les malades imaginaires), et je t'en remercie,
même si plein de fautes, un message qui te veut du bien,
un oiseau qui se soigne les ailes...
Betterave: ce qui est bien avec les gardes, c'est qu'on ne travaille pas le lendemain et c'est l'occasion d'aller prospecter pour une écharpe, finir un livre ou faire un gâteau!
Flo: il faudrait quand même que je réessaie!
Gwen: en fait, c'est le rare espace blanc de mon bureau très encombré!
Stef, Maya: une prochaine fois! Vous êtes gentilles...
Lisanka: je vais juste être un peu lente...
Gracianne: mais TOUT est véridique!
eva: en fait, il n'est jamais trop tard:
Disserando: un discours obscur qui me fait très plaisir, merci!
Bah, trop tard pour prendre le risque, mais franchement, même pas peur !
A part ça, pour le potimarron : tu peux sans aucun pb le faire cuire entier, avec la peau, elle est comestible, tendre et délicieuse une fois cuite. Et c'est ça de moins pour celui/celle qui se tape la garde aux urgences ce jour-là ;-)))
C'est la première fois que je demande ça à une bloggeuse. Patoumi, t'irais pas lire mon dernier billet ? Il m'a semblé urgent d'interrompre l'émission sur Souchon qui me faisait penser à tes billets (et inversement), -bien plus que Delerm et tant mieux-pour t'écrire, t'inviter, te demander ton avis. Voilà, c'est fait.
une petite bise en passant, parce qu'il fait froird dehors, et qu'on espère que tu vas bien!
prends soin de toi!
ben le lendemain des chéchés, je me dis aussi, que devient patoumi, alors j'envoie une bise du froid, même si on ne se connait pas.
Je n'avais pas commenté ce billet à l'époque à la fois déçue d'être arrivée trop tard et puis à court de temps pour écrire en commentaire ce que me billet me suggérer: lister tout ce que tu savais bien me faire que tout le monde...
Et là plus d'un mois plus tard je passe juste te dire qu'un mois sans les lubies et/ou l'alibi ça me fait fichtrement long...
Plein de bisous et de bonnes fêtes!
je trouve long également !
bonnes fêtes avec ton amour ...
Le temps passe vraiment trop vite... J'aurais aimé parler de lasagnes aux cèpes, de chou farci, de pâtes au potimarron et à la saucisse... Il se trouve que je n'arrive pas du tout à lire des romans, de la psychanalyse et des livres de cuisine et que j'ai du mal aussi le soir de faire avec les séances chez madame C., le cinéma, les séminaires, les dîners aux chandelles et les pièces de théâtre scandinaves. Je crois qu'il faut que je m'organise mieux, pour écrire plus! Merci en tout cas! Et à bientôt à celles qui partagent avec moi les parties sans cesse remises!
Et puis Joyeux Noël!
TRès belle fin d'année, douce, reposante, chaleureuse, rassurante... pour reprendre tout ce qui te tient à coeur!
Freud attendra : il faut revenir maintenant ! ;-)
Où es-tu passée Patoumi?...Ne nous laisse pas trop longtemps sans tes lubies! J'espère que tout va bien pour toi et te souhaite de très belles fêtes.
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