Le mercredi passé sans un projet spécial -l'addiction au caranut de Clo-
Le foie de veau-pomme de terre du petit-déjeuner de Madame Contraire, les soixante-six saucisses en sachet de Madame Dodue, la villa Sou-neuf de Madame Proprette, le dentifrice et la brosse à dent qui obéissaient "au doigt et à l'oeil" de Madame Magie.
La petite famille de Félicie la souris.
Les aventures du chien Okkelorreur (orthographe approximative).
Ping petit canard chinois.
La sorcière de la rue Mouffetard.
James et la grosse pêche, les pouvoirs magiques de Matilda, forcément Willy Wonka.
Beau minon et Bonne biche.
Delphine, Marinette et le jars qui aimait le mollet des petites filles.
La méchante de la gardeuse d'oie qui fut condamnée à être enfermée nue dans un tonneau planté de clous que l'on fit dévaler d'une colline.
La fumée au-dessus de la dinde rôtie que fantasme tragiquement la petite marchande d'allumettes.
L'héroïne de Sept baiser sans respirer qui aimait les pamplemousses avec une cerise dessus au petit déjeuner.
Le jour où les enfants Tillerman ont mangé des crabes qu'ils avaient ramassés eux-mêmes avec leur grand-mère.
Les peurs de Conception.
Le jour où Benett devait faire un numéro de ventriloque pour la fête de fin d'année (il devait dire "Une mouche bleue s'est posée sur du pain et du beurre").
La crème, le pain bis, les écrevisses, la pâte de fruit au cédrat, le raisin, le sel sur les poissons rouges mais aussi les soufflets et les coups de verge.
Le Bouillon et Marie-Edwige.
Les smoothies que sirotent avant l'heure Stéphanie (dont les parents viennent de divorcer), Alison (dont le chien sait parler) et Rachel (qui sait couvrir les livres en faisant des coins parfaits, joue de la flûte traversière dans l'orchestre de l'école et tombe amoureuse de Paul, l'étudiant thésard de son papa qui finira par succomber aux charmes de la cousine de Rachel, fraîchement mère célibataire).
Les Doc Martens de Serge T. et les crêpes au nutella qu'il achète au goûter avec ses copains.
La voisine d'autobus de Marigold qui déballe un sandwich décrit comme "Deux tranches de pain qui vomissaient une tranche de rosbeef".
Une histoire de jeune fille anorexique qui faisait carrière dans la danse classique.
La petite maison dans la prairie que je n'ai jamais fini malgré la scène du cochon qui se retrouve les mâchoires collées par le caramel mou fabriqué en l'absence des parents.
La lecture de L'étranger peut-être un peu trop tôt. La luxure qui me mettait mal à l'aise dans J'irai cracher sur vos tombes (clairement lu beaucoup trop tôt).
A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie dans la vitrine du libraire et le refus catégorique de ma mère de me l'acheter.
Le regard noir de la bibliothécaire quand j'ai voulu, par curiosité, emprunter l'Histoire de l'oeil.
Comme je descendais les fleuves impassibles/Je ne me sentis plus guider par les haleurs/Des peaux-rouges criards les avaient pris pour cible/Les ayant cloués nus aux poteaux de couleur.
Un livre qui s'appelait Les filles ne meurent jamais.
Il m'arrive encore souvent d'acheter des livres pour enfants, des romans pour adolescents et de finir à la cuillère le caranut de Clo, une pâte à tartiner au chocolat, au carambar et au beurre salé (avec un peu de noisettes) qui se défend aussi bien sur du pain frais qu'avec un yaourt nature bien froid. Merci Tambouille!
Le caranut de Clo
Pour trois pots de confiture (ça se garde bien au réfrigérateur, sinon on peut l'offrir -pour ma part à un type qui aime le champagne et Etienne Daho-)
-250g de beurre salé
-100g de chocolat noir (j'ai pris du corsé de Nestlé)
-12 carambars
-65g de poudre de noisettes
-une boîte (397g de lait concentré sucré)
On fait fondre dans une casserole à fond épais le beurre, le chocolat et les carambars.
On ajoute la poudre de noisettes et on mélange bien.
Hors du feu, on verse en filet le lait concentré, on mélange bien le tout et on peut goûter tout de suite. Si l'on est raisonnable ou qu'on a prévu de faire autre chose (à tout hasard aller acheter des livres et revenir aussi avec un tablier), on répartit dans des pots qu'on mettra au frigo quand la pâte aura refroidi (et je trouve que froid, c'est meilleur).
Après l'éprouvante lecture du Maire de Casterbridge, j'ai assoupli mes mâchoires avec cette histoire:
et puis j'ai commencé le dernier roman de Zoyâ Pirzâd. Après j'hésite: La vie mode d'emploi ou un joli livre d'Eugène Green ou un roman lu et approuvé par G.?
La petite famille de Félicie la souris.
Les aventures du chien Okkelorreur (orthographe approximative).
Ping petit canard chinois.
La sorcière de la rue Mouffetard.
James et la grosse pêche, les pouvoirs magiques de Matilda, forcément Willy Wonka.
Beau minon et Bonne biche.
Delphine, Marinette et le jars qui aimait le mollet des petites filles.
La méchante de la gardeuse d'oie qui fut condamnée à être enfermée nue dans un tonneau planté de clous que l'on fit dévaler d'une colline.
La fumée au-dessus de la dinde rôtie que fantasme tragiquement la petite marchande d'allumettes.
L'héroïne de Sept baiser sans respirer qui aimait les pamplemousses avec une cerise dessus au petit déjeuner.
Le jour où les enfants Tillerman ont mangé des crabes qu'ils avaient ramassés eux-mêmes avec leur grand-mère.
Les peurs de Conception.
Le jour où Benett devait faire un numéro de ventriloque pour la fête de fin d'année (il devait dire "Une mouche bleue s'est posée sur du pain et du beurre").
La crème, le pain bis, les écrevisses, la pâte de fruit au cédrat, le raisin, le sel sur les poissons rouges mais aussi les soufflets et les coups de verge.
Le Bouillon et Marie-Edwige.
Les smoothies que sirotent avant l'heure Stéphanie (dont les parents viennent de divorcer), Alison (dont le chien sait parler) et Rachel (qui sait couvrir les livres en faisant des coins parfaits, joue de la flûte traversière dans l'orchestre de l'école et tombe amoureuse de Paul, l'étudiant thésard de son papa qui finira par succomber aux charmes de la cousine de Rachel, fraîchement mère célibataire).
Les Doc Martens de Serge T. et les crêpes au nutella qu'il achète au goûter avec ses copains.
La voisine d'autobus de Marigold qui déballe un sandwich décrit comme "Deux tranches de pain qui vomissaient une tranche de rosbeef".
Une histoire de jeune fille anorexique qui faisait carrière dans la danse classique.
La petite maison dans la prairie que je n'ai jamais fini malgré la scène du cochon qui se retrouve les mâchoires collées par le caramel mou fabriqué en l'absence des parents.
La lecture de L'étranger peut-être un peu trop tôt. La luxure qui me mettait mal à l'aise dans J'irai cracher sur vos tombes (clairement lu beaucoup trop tôt).
A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie dans la vitrine du libraire et le refus catégorique de ma mère de me l'acheter.
Le regard noir de la bibliothécaire quand j'ai voulu, par curiosité, emprunter l'Histoire de l'oeil.
Comme je descendais les fleuves impassibles/Je ne me sentis plus guider par les haleurs/Des peaux-rouges criards les avaient pris pour cible/Les ayant cloués nus aux poteaux de couleur.
Un livre qui s'appelait Les filles ne meurent jamais.
Il m'arrive encore souvent d'acheter des livres pour enfants, des romans pour adolescents et de finir à la cuillère le caranut de Clo, une pâte à tartiner au chocolat, au carambar et au beurre salé (avec un peu de noisettes) qui se défend aussi bien sur du pain frais qu'avec un yaourt nature bien froid. Merci Tambouille!
Le caranut de Clo
Pour trois pots de confiture (ça se garde bien au réfrigérateur, sinon on peut l'offrir -pour ma part à un type qui aime le champagne et Etienne Daho-)
-250g de beurre salé
-100g de chocolat noir (j'ai pris du corsé de Nestlé)
-12 carambars
-65g de poudre de noisettes
-une boîte (397g de lait concentré sucré)
On fait fondre dans une casserole à fond épais le beurre, le chocolat et les carambars.
On ajoute la poudre de noisettes et on mélange bien.
Hors du feu, on verse en filet le lait concentré, on mélange bien le tout et on peut goûter tout de suite. Si l'on est raisonnable ou qu'on a prévu de faire autre chose (à tout hasard aller acheter des livres et revenir aussi avec un tablier), on répartit dans des pots qu'on mettra au frigo quand la pâte aura refroidi (et je trouve que froid, c'est meilleur).
Après l'éprouvante lecture du Maire de Casterbridge, j'ai assoupli mes mâchoires avec cette histoire:
et puis j'ai commencé le dernier roman de Zoyâ Pirzâd. Après j'hésite: La vie mode d'emploi ou un joli livre d'Eugène Green ou un roman lu et approuvé par G.?
19 Comments:
Ta dernière lecture (qui dévérouille les zygomatiques) fait à peu près aussi envie que le caranut !
Mais cette littérature pour enfant et ado dont tu nous parles, c'est ce qui me fait le plus envie !
Ce Caranut me plaît bien! Un délice sur une belle tranche de brioche maison...
Bises,
Rosa
j'ai eu la chance d'avoir un petit frère et une petite soeur à qui je lisais des albums, et plus tard, je dévorais les romans... il y en a que j'ai relu des dizaines de fois... mathilda, la sorcière de la rue mouffetard... et un souvenir délicieux de charlie et la chocolaterie lu au lit parce que j'étais malade et dont les pages étaient impreignées d'une odeur de chocolat...
La littérature enfantine me manque depuis que mes enfants sont grands. Nous, parmi les must, il y avait "Minable le pingouin", et "le dernier des abominaffreux". Je les adorais aussi, rien que pour les titres...
la sorcière de la rue Mouffetard, les romans de Roald Dahl ça me rappelle mon enfance !
Et le caranut me semble être une parfaite tuerie !
Ici il y a eu "petite chaussure", l'histoire d'une chaussure qui a perdu sa soeur ... et après l'avoir cherchée dans toute la maison la retrouve sous le sapin de noel. et puis, un peu plus tard, tous les Kamo. Et les Alice aussi.
À la cocotte j'ai acquis "le mangeur de mots".
Les enfants du shtettl mangeait les lettres. J'aime bien cette idée.
MMMMMMhhhh une patoumi délicieuse!
Les aventures de Camille, Madeleine, Sophie et Paul, celles du prince de Motordu, les J'aime lire et les contes russes de ma mère...j'ai adoré cette période, avant le collège où l'on vous dit ce que vous devez lire...Aujourd'hui j'aime beaucoup Pomelo (un tout petit éléphant qui se pose de grandes questions) et les albums de Claude Ponti.
Du caranut et un bon livre, ça m'a l'air parfait pour reprendre les cours en douceur!
Ca alors ! Moi aussi j'adore Pomelo :-))), j'ai tous les albums. Avec Mouk, ce sont mes préférés de ma vie d'adulte (si adulte il y a... hum...).
Sinon, il y a aussi la grenouille qui avait mal aux oreilles, qui m'a beaucoup fait rire. Et dernièrement, le lion qui ne savait pas écrire.
Je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule à traîner au rayon jeunesse des librairies alors que je n'ai pas d'enfant ;-)
quelle madeleine que ce billet...
willy wonka et james bien sûr ; mais le pamplemousse à la cerise, les crabes des Tillermann (qu'est-ce que j'ai admiré Dicey), que d'heures passionnées dans ma chambre !
Stéphanie, c'est celle des Cornichons au chocolat ?
Mingoumango : non tu n'es pas la seule :-)... d'ailleurs si tu peux me recommander de la littérature de jeunesse allemande sympa je suis preneuse!
En cachette pendant une garde (et après d'abominables tomates farcies)
Tiuscha: en fait, les deux vont très bie ensemble!
Rosa: ah, si seulement je savaisfaire de la brioche!
Les chéchés: ma soeur et moi n'aimions pas du tout les mêmes histoires. Malheureusement (ou pas...)
Pascale: ce qui est bon pour les petits l'est sans doute aussi pour els grands (c'est ce que je me dis pour me rassurer)
Elphi: ce caranut est étonnant
Emilie: ah quand dje pense qu'on devait aller ensemble à la cocotte...
Lisanka: mais pas autant que le caranut!
Poppy et Mingou: je suis archi fan de Pomelo! On devrait faire un club... Je vous embrasse toutes les deux!
Betterave urbaine: Stéphanie c'est en fait l'héroïne de Trois amies, un livre de Judy Blume à L'école des loisirs que je connais par coeur!
J'en ai toujours (un peu) voulu à Grégoire Solotareff de n'avoir pas écrit d'autres romans pour les "grands" après Les filles ne meurent jamais.
Je m'en suis (un peu) consolée grâce aux Quatre soeurs de Malika Ferdjoukh et, d'ailleurs, j'ai récemment (re)lu Love de Serge Perez en mangeant du gâteau à la banane tartiné de sésame noir (mais ça, c'est parce que je n'aime pas le chocolat !)...
Que ferait-on sans l'Ecole des Loisirs ???
Gwen: Je suis fan des Quatre soeurs (et surtout de Geneviève)!
chercher les intrus ? Sullivan et Camus... ttntntntnnttttt.... à relire aujourd'hui. Sinon toujours beaucoup de douceur, ta petite musique. Le prénom de la bonne du lapin blanc ?
Ah, le cochon qui pousse le matin tous les cris de la nuit retenus par le caramel... c'est un grand moment ! Il y avait aussi les 6 compagnons... et les Langelot... Aujourd'hui MiniLoup adore Pomelo (oui, lui aussi) et moi je redécouvre les classiques. Une suggestion de lecture ? la biographie de Charlotte Brontë par Mrs Gaskell, que je me ferai un plaisir de t'offrir si tu ne l'as pas. Le caranut, je file de ce pas essayer avec la seule boîte de lait concentré qui ne soit pas encore transformée en confiture de lait.
moi je relis de temps en temps le shistoires qui m'émerveillaient enfant et je ressens ce même sentimant de rêve et de bonheur en les relisant....
Lenverre: je les ai relus, avec un plaisir fou! Je suis contente de te savoir passée par ici. Tu repasseras par là?
Pascale: oh, je ne voudrais pas abuser... C'est déjà très gentil de me lire!
Sab: c'est un très bon résumé!
tes petites histoires sont toujours aussi charmantes et j'aime bien ta recette de caranut, très originale
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