dimanche 13 juillet 2008

Une vie peut-être ailleurs -une tarte sans pudeur-

Des jours tranquilles.
De la lingerie délicate, avec des arbres flous, de la dentelle pâle.
Une robe à rayures qui est plus jolie un peu froissée que repassée.
Un lendemain de garde, affronter le pavé brûlant pour aller louer La famille Tenenbaum et baisser tous les volets pour le regarder (et finalement s'endormir parce qu'on est épuisé).
Un verre de vin avec une tartine de terrine de faisan aux airelles (l'intitulé est bizarre mais c'est vraiment bon) en préparant des poivrons farcis.
Un morceau de tomme de chèvre affiné au cidre sur du pain frais.
D'énormes cerises croquantes, juteuses et acidulées.
Un anneau en or, une perle, de minuscules turquoises.
"Et si on partait en Italie en septembre?"
Son sourire.
Une chanson de Coralie Clément
Des mails très chouettes de filles qui le sont tout autant, où l'on vous met l'eau à la bouche avec des petits chaussons à l'aubergine, des muffins au chèvre et au basilic, de la lecture pour les vacances, un gâteau à la rhubarbe et aux fraises et toujours de la délectable choucroute québécoise.
"Tu pourrais faire de la tarte aux abricots?"
La lecture dans le bus d'un article passionnant sur les soeurs Papin.
Parler de ses parents avec quelqu'un et se rendre compte qu' ils ne sont pas si étranges que ça, en fait.
Du homard pour le dîner.
"Ces madeleines sont super bonnes!" (elles viennent de chez Bordier)
Marcher sous la pluie en prenant son temps, abritée sous la capuche d'un nouveau ciré blanc.
Et puis un jour il faut affronter les choses en face. Au terme d'une journée oppressante d'angoisse, je tape mon vrai nom sur le clavier et, sans prévenir, mon classement me saute au visage. J'ai pas pleuré tout de suite. C'est pas brillant brillant, c'est juste très médiocre, mais ça suffirait, apparemment, pour ne plus jamais travailler dans un labo tout pourri et pouvoir être psychiatre toute sa vie, pas une fois comme ça de temps en temps. Le seul problème, c'est qu'il faudra très probablement quitter Rennes et le joli appartement (et le reste mais je vais pas vous faire la liste, ça me rend un peu triste).
Nous verrons bien.
Pour l'instant, Virginia Woolf, qui vient de perdre son papa, fait une deuxième dépression, puis une première tentative de suicide. Quelques mois plus tôt, elle est fascinée par un fait divers qui raconte la mort par noyade d'une jeune femme qui gardait dans ses poches un petit mot disant: "Pas de père, pas de mère, pas de travail. Que Dieu me pardonne pour ce que j'ai fait ce soir". Quelques années auparavant, Virginia s'était dit: "La vie est une rude épreuve - c'est une peau de rhinocéros qu'il faudrait avoir, et on n'en a pas".
Pour consoler les filles (et les garçons) qui ont la peau fine, une tarte au goût d'interdit (si j'en crois certaines expressions peu rassurées à l'évocation de saucisses de Strasbourg).


Une tarte rose et verte
Pour un moule de 20cm de diamètre

La pâte
-150g de farine complète
-40g de petits flocons d'avoine
-1cc de sel
-3 cuillères à soupe d'huile d'olive
-10 cuillères à soupe d'eau

La garniture
-3 petites courgettes bien fermes, coupées en tranches
-un oignon nouveau émincé
-2 petites gousses d'ail
-6 saucisses de Strasbourg (celles de votre charcutier sont certainement plus probantes que celles en plastique du supermarché) coupées en tranches
-du persil plat ciselé
-2 oeufs
-10cL de crème fraîche
-du parmesan fraîchement râpé
-une petite boule de mozzarella
-huile d'olive, sirop d'érable, poivre du moulin

Pour la pâte, mélanger la farine, le sel et les flocons d'avoine. Ajouter l'huile d'olive, mélanger.
Puis ajouter l'eau et amalgamer le tout pour former une boule que vous laissez reposer le temps de préparer la garniture.
Faire revenir dans un peu d'huile d'olive et de sirop d'érable les courgettes, l'ail, l'oignon jusqu'à ce que les légumes soient tendres. Ajouter alors les saucisses de Strasbourg et laisser bronzer un peu les légumes. Poivrer. Arrêter le feu, répandre le persil ciselé et bien mélanger.
Dans un saladier, fouetter les oeufs avec la crème puis ajouter le parmesan. Bien mélanger puis verser le reste de la garniture. Amalgamer le tout précautionneusement.
Foncer un moule à tarte, verser le contenu du saladier, répandre la mozzarella coupée en dés et enfourner environ une demi-heure dans un four préchauffé à 180°.
Absolument réconfortant tiède, en bonne compagnie.

38 Comments:

Blogger Clémence said...

wahouuuuuuuu ! Quelle tarte ! Il faut vraiment un moule à bord haut...

14 juillet, 2008 08:02  
Blogger pasc said...

bravo, Patoumi, pour votre internat, même si vous semblez un peu déçue des résultats! Et merci pour ce blog, découvert il y a quelques mois, plein de finesse et de poésie.
L'avenir, pour vous, s'ouvre en grand. Profitez et savourez!
Pasc

14 juillet, 2008 08:04  
Anonymous Anonyme said...

Le saut des résultats au visage me rappelle un jour où j'étais en ville avec une amie quand elle a reçu un coup de fil annonçant que les résultats étaient déjà disponibles... on est entré dans un cyber café et là ça nous a fait le même effet: après quelques lettres tapotées ça nous a sauté au visage...

Et même si je pense que tu ne vas pas t'éloigner trop loin de Rennes, sache que je t'accueillerai à bras ouverts au pays des saucisses ;)

14 juillet, 2008 08:21  
Blogger Cléo said...

Lire ton nouveau billet fut mon petit délice de Lundi matin férié, avant de me mettre à potasser furieusement mon examen.
J'espère que l'annonce de la ville d'internat ne te fera pas pleurer...

14 juillet, 2008 09:05  
Anonymous Anonyme said...

Très jolie tarte tout en couleur ! Une tarte qui rendra joyeux plus d'un.

14 juillet, 2008 09:34  
Blogger Liliy Gnocchi said...

Oh alors c'est réussi! Bravo! Comme ça me fait plaisir de lire ça! Ne sois pas trop déçue, je suis sûre que le nouvel appartement sera chouette aussi, et puis l'internat, c'est une période, ensuite tu trouveras sans doute ton bonheur dans la ville de tes rêves!
Moi aussi j'ai envie d'une jolie tarte multicolore, de fuir le labo (même s'il est pas tout pourri) et de rejoindre enfin la clinique... Ca fait du bien de lire ton billet pour commencer la semaine! :)

14 juillet, 2008 11:19  
Blogger (les chéchés) said...

alors bravo...
quitter un lieu que l'on aime pour retrouve autre chose, de juste différent... je n'aime pas quitter non plus...
ta tarte est épaisse à souhait... un gros coussin moelleux pour nous rassurer...

14 juillet, 2008 11:58  
Anonymous Anonyme said...

J'y pensais lorsque je passais par ici mais je n'osais pas poser LA question... Bravo: tu vas pouvoir faire ce que tu aimes. Mais je comprends ta tristesse, je n'aime pas non plus l'idée de partir, même si je me dis que je me prive peut-être "d'ailleurs" plus intéressants que ma petite routine!

Quant à la tarte, elle est parfaitement impudique [j'adore son épaisseur décadente!]

14 juillet, 2008 12:29  
Blogger patoumi said...

Merci pour votre enthousiasme qui me fait toujours beaucoup d'effet (*elle rougit*)
Clémence: j'aime pas faire de pub mais j'ai fait cette tarte dans un moule Habitat vraiment très pratique, anti adhésif, à fond amovible, avec des bords bien hauts et son petit diamètre permet de faire des tartes de taille décente!
Stéphane Carrade: Merci, vos mots sont vraiment bien sentis!
Loukoum°°°: quoi qu'il arrive, je finirai par te rendre visite!
Cléo: il faut dire, j'ai déjà pas mal pleuré alors maintenant, hop, j'essaie juste d'en profiter et on verra bien! Comme je te le disais, des pensées+++ pour demain.
Myrtille: c'est très régressif comme tarte d'où le réconfort.
Les chéchés: merci pour tant de douceur
Verveine: oui, il faut que j'explore mon potentiel d'aventurère...

14 juillet, 2008 14:55  
Anonymous Anonyme said...

Félicitations! Je voyais dans ta réponse aux commentaires que tu voulais juste profiter pour l'instant, et tu as bien raison. Les moments de ce genre passent si vite... Et puis, ton moule habitat m'intéresse beaucoup, même si tu n'aimes pas faire de pub, sur ce coup-là, ça m'arrange bien. Si tu as une bonne adresse pour un déjeuner, je reste à Rennes pour l'été...

14 juillet, 2008 17:46  
Blogger Stephanie (Philadelphie) said...

C'est dur a voir sur le coup mais il peut y avoir du bon a partir, a bouger, a changer... Le mouvement, C'EST la vie.
Alors : gros bisous et plein de belles choses pour Patoumi...!

14 juillet, 2008 18:16  
Anonymous Anonyme said...

je reviens de Rennes je n'y étais jamais allée, je comprends ta peine et ta deception c'est une très jolie ville ! nous avons bavé devant les annonces immobilières ! mais il y a plein d'autres villes sympathiques en France et c'est tellement exitant de découvrir un nouvel endroit. Aller courage, merci pour cette tarte sympathique et je m'en vais courir chercher ce plat. A très bientôt

14 juillet, 2008 21:10  
Blogger patoumi said...

Stéphanie: une lectrice fidèle et attentive! Merci!
Stéphanie de Philly (on dirait un nom d'aristocrate!): j'espère que tes bons voeux vont me porter chance!
Gourmeline: et oui, je me plains souvent que le dimanche la ville est morte ou qu'il n'y a pas assez de librairies indépendantes ou qu'il n'y a pas de salon de thé digne de ce nom mais en fait, j'aime beaucoup Rennes!:-(

14 juillet, 2008 22:36  
Anonymous Anonyme said...

je suis émue, heureuse et triste !!
heureuse de savoir que vous avez réussi !!!! triste d'un prochain départ... mais vous avez toute la vie devant vous et vous trouverez certainement une jolie ville, agréable, avec de très bons commerçants-artisans-artistes et un joli appartement... et puis il y a G. et internet...
bravo Patoumi...

14 juillet, 2008 22:59  
Blogger betterave.urbaine said...

Chère Patoumi, dont je lis chaque billet depuis quelques semaines, dont je lisais un billet de temps en temps depuis bien plus longtemps, je serais moi aussi bien désemparée de devoir quitter ma ville.

En trente et une années, un seul changement de numéro postal, et à vingt kilomètres... je suis pleine de racines bien enfoncées dans la terre d'ici.

Tous mes voeux pour une ville belle et charmante avec des librairies et des disquaires, des épiceries fines et des parcs et du temps pour écrire et cuisiner. Et un travail dans un lieu pas tout pourri :-)

14 juillet, 2008 23:13  
Anonymous Anonyme said...

Si tu as la chance de faire le métier qui te plaît tant je pense que tu te feras vite au changement de ville, courage douce Patoumi !

14 juillet, 2008 23:37  
Blogger poppy said...

J’ai toujours détesté les déménagements et départs en tous genres, c’est dur de quitter un port d’attache. Malgré tout, on finit toujours par se tisser un nouveau cocon ailleurs et puis pouvoir faire enfin ce que l'on aime c’est génial! Félicitations et bon courage pour la suite...

(Je goûterais bien une part de cette “petite” tarte...oui oui même à minuit passé!!!)

15 juillet, 2008 00:07  
Blogger poppy said...

Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

15 juillet, 2008 00:07  
Blogger patoumi said...

Rennette: je suis là tout l'été, et jusqu'en novembre... Peut-être pourrions nous boire un thé?
Betterave urbaine: des librairies, un bon boulanger/fromager/traiteur italien/restaurant japonais, un joli parc, des boutiques de trucs pour les enfants mais pas que et tout ira bien!
Bergeou: merci beaucoup!
Poppy: hier à minuit passé, j'ai mangé de la glace à la noix de coco... Je crois que c'est aussi ça qui m'effraie un peu, les choses pratiques qui entourent un déménagement...

15 juillet, 2008 00:30  
Anonymous Anonyme said...

rhhhhha je suis diablement contente pour toi. Ne sois pas déçue, la déception ne mène pas à grand-chose! et quelques fois, un déménagement est synonyme de beaucoup de bonnes choses. Où que tu ailles, tu risques de croiser un bloggeur sur ta route, donc tu ne seras pas seule. Buziaki,
Lisanka

15 juillet, 2008 08:43  
Blogger Natalia Kriskova said...

Alors c'est gagné ? Bravo Patoumi ! C'est le résultat qui compte, pas le classement... ta tarte aux saucisses est presque inavouable, mais elle a une bonne tête.

15 juillet, 2008 10:59  
Anonymous Anonyme said...

J'aime beaucoup ce blog. J'attends toujours tes billets. Même si j'ai toujours gardé un silence respectueux, presque gênée de mon indiscrétion... Car n'est pas juste de la cuisine, c'est des morceaux de vie où l'on se retrouve parfois que l'on attrape ici. Comme ce difficile moment des résultats, comme dans la terrible impression que les livres que l'on lit on un lien inexplicable et irrésistible avec notre propre vie, une intime conviction qu'ils ont été écrits pour nous (les blogs aussi parfois ;)). Je me retrouve aussi dans l'incommensurable flemme de retourner à la "vie réelle", avec ses travaux universitaires et sa solitude studieuse. Quitter Rennes m'arrache toujours le coeur parce que les oiseaux du Thabor me manquent, le marché avec son odeur de poisson, ses étals débordant de melons et la dame des bonbons de toutes les couleurs (qui à défaut d'être délicieux sont tout à fait regardables). Merci pour ce sentiment que je ne suis pas seule, à trouver parfois la vie un peu triste, ce qui souligne tout ce qui est beau. (désolée si ça fait un peu narcissique tout ça et félicitations pour tes examens!)

15 juillet, 2008 11:10  
Anonymous Anonyme said...

On m'a toujours dit que c'était une qualité d'être modeste, de ne pas faire de vagues quand on réussit quelque chose, blablabla et moi je dis (depuis que je me suis remise à la compétition) que tout ça c'est du flan, qu'on a bien le droit de savourer une victoire de manière Positive, que tu es dans le peloton de tête, que tu vas pouvoir exercer un métier que tu as choisi, et que c'est peut-être scandaleux ce que je vais dire, mais il y a tous les autres derrière... Une victoire n'est jamais le fruit du hasard, n'en déplaise aux gens médiocres...
Je suis très heureuse pour toi, bravo!!!

15 juillet, 2008 14:41  
Blogger patoumi said...

Lisanka: tant d'enthousiasme... ça en devient communicatif!
Natalia: merci, heureusement que c'est pas le classement qui compte parce que vraiment, c'est pas reluisant.
Aurore: quel commentaire délicieux! J'adore le marché des Lices, les yaourts et la crème de Roland Lécrivain, les petites cailles chez la volaillère sympa, les langoustines de Stéphane, le fromage de Sébastien Baslé, les herbes fraîches de la dame en bas, près d'une des entrée de la halle aux viandes, les légumes de l'île de Batz, les fleurs du couple en face du type qui vend des huîtres, les potimarrons bio, les pommes du monsieur barbu...
Mika: c'est du flan c'est vrai (même si le flan, c'est bon). Je suis loin d'être dans le peloton de tête (et je ne l'ai pas été depuis le lycée) mais heureusement, je ne convoitais pas une place de cardiologue à Paris! Prends bien soin de toi!

15 juillet, 2008 22:23  
Anonymous Anonyme said...

Bravo pour cette réussite ! je suis très contente pour toi... Je comprends aussi l'angoisse des déménagements, mais parfois cela amène à découvrir des lieux pleins de charme et on se retrouve avec deux villes de coeur...

16 juillet, 2008 00:47  
Blogger Alhya said...

j'ai re-regardé fois la famille Tanenbaum avant hier, ça me fait encore plus sourire en lisant ton billet

16 juillet, 2008 08:01  
Blogger Alhya said...

j'ajoute (après avoir lu les commentaires) que je te félicite. mieux vaut une demi-réussite qu'un total échec (la phrase à deux balles, je sais, mais bon...) . J'aimerais (même si je redoute aussi) être déjà au jour où je saurai si c'est un demi-échec ou une totale réussite pour moi aussi (je renonce d'ores et déjà à l'option total échec ;o)). Moi aussi, il me faudra alors quitter surement ma ville, et d'autres choses dont je ne préfère pas faire la liste non plus d'ailleurs. Bon courage!

16 juillet, 2008 08:07  
Blogger Mingoumango (La Mangue) said...

La vraie vie peut donc commencer... C'est ça, l'essentiel.

17 juillet, 2008 00:56  
Anonymous Anonyme said...

Bravo Patoumi, et pensez à ceux qui auraient aimé n'être qu'"un peu" déçus de leur classement...
Probablement que votre future ville hébergera tout ce ce que vous souhaitez même s'il vous faudra prendre le temps de trouver. Ce serait probablement mieux que de trouver trop vite. Quel plus grand plaisir que de dénicher une librairie obscure avec une véritable odeur de livres?
Courage et cheers.

17 juillet, 2008 17:31  
Anonymous Anonyme said...

félicitations Patoumi!!!! je suis très contente pour toi. Je suis sûre que ton petit monde déménagera avec toi

17 juillet, 2008 20:21  
Blogger patoumi said...

Rose: c'est fou comme tu as toujours les mots justes...
Alhya: je te souhaite plein de réussite! En fait, j'ai trouvé la famille T. moins bien que le Darjeeling Limited (que j'ai vu deux fois! ça m'a vraiment fait de l'effet) mais j'ai adoré le personnage de Ben Stiller.
Mingou: la vraie vie pour toi, c'est pour bientôt. Courage!
Bénédicte: ah oui, je suis très sensible à l'odeur des livres! Ce que vous dites me fait chaud au coeur, merci!
Diane: eh, je t'ai reconnu dans le livre de rescettes du Comptoir! Félicitations!

17 juillet, 2008 21:33  
Blogger Léna said...

Bonsoir Patoumi !
Cela faisait plusieurs jours que je me demandais si vos résultats étaient annoncés.. Pour finalement me dire : De quoi je me mêle Léna...
Même petit goût amer.. Mince la tomme de Brebis, les friandises rue Vasselot, le pain rue Hoche, la roseraie du Thabor..
L'année prochaine, je quitte Rennes pour l'Italie.. Si un morceau de Pizza, en Toscane, à l'orée de l'Automne, vous tente.. :)

18 juillet, 2008 23:06  
Blogger patoumi said...

Merci Léna! Si l'on ne se croise pas, vous m'enverrez des nouvelles d'Italie?

23 juillet, 2008 22:05  
Anonymous Anonyme said...

félicitations patoumi, je me réjouis de ta réussite, même si tu ne sembles pas satisfaite, tu peux être fière de toi. Les changements sont souvent douloureux, mais t'ouvriront peut être de nouvelles perspectives enrichissantes... je t'envoie plein de courage pour la suite.

27 juillet, 2008 19:20  
Blogger patoumi said...

Chère Mirabelle, merci pour ce petit mot plein de sollicitude qui tombe à pic un dimanche soir!

27 juillet, 2008 22:33  
Blogger Léna said...

... et puis ces petits chats tout ronds dans la petite boutique près de la Place du Champ Jacquet (du monsieur qui fait des papiers cadeaux avec une dextérité incroyable) qui me rappellent les gros chats dorés (porte-bonheurs ?) à la patte remerciante, dans les vitrines des restaurants asiatiques...

27 juillet, 2008 23:11  
Blogger patoumi said...

Ah! J'adore cette boutique (et j'aime bien le monsieur aussi. Il était un peu bourru au départ mais en fait, il est juste pince sans rire).
Léna, comment fait-on pour lire votre blog? (je suis curieuse. C'est mal?)

27 juillet, 2008 23:54  
Blogger Gracianne said...

Qeulquefois Patoumi, tes textes se lisent comme des poemes. Je viens de lire les trois derniers, et je vais m'arreter a celui-ci, le plus beau, le plus delicat.
Felicitations pour tes resultats, je suis vraiment contente pour toi. Il y aura d'autres lieux que Rennes, d'autres petits plaisirs simples, l'essentiel c'est le resultat. Champagne!

04 août, 2008 14:37  

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