Au niveau collant c'est mieux -des tartelettes chocolat au lait, passion, ananas rôti-
Une heure avant de partir, parce que j'avais voulu manger avec les doigts une part brûlante d'une pizza fort à propos baptisée Etna, je fis gicler avec très peu de classe une certaine quantité d'huile pimentée sur une jupe gris bleu qui, évidemment, sortait tout juste de la machine. Dans une sorte d'élan désespéré et irréfléchi, j'aspergeai la flaque rouge sang qui s'élargissait à vue d'oeil d'une vive pression de produit vaisselle... et continuai en restant digne de dévorer, avec des couverts, ma part de pizza.
"Est-ce que j'ai vraiment besoin de me changer? Non parce que bon, j'ai un peu la flemme et personne ne fera attention: y'a jamais beaucoup de lumière dans les concerts"
Regard très réprobateur de G. Un truc qui pourrait dire: "Je sors peut-être avec une radine mais pas avec une souillon" mais il a juste dit: "Non mais attends, c'est du pur gras!"
De toute façon, ce n'était pas sérieux. Je ne pouvais envisager de me rendre à un concert de Moriarty, même si le fait d'y aller relevait quelque part du hasard, avec une jupe crasseuse. Je parle de hasard parce que je ne connaissais pas bien le groupe; G. avait pris des places depuis longtemps déjà, mais quand je me décidai à écouter l'album, c'était plus fort que moi, passée la première chanson, je préférais toujours réentendre le dernier disque de PJ Harvey.
Ma culture musicale frôle malheureusement le zéro, les pages musiques des Inrocks me sont incompréhensibles, j'en suis toujours à écouter les mêmes vieux trucs (sauf parfois les nouveautés de l'ordre de PJ) et j'avoue que je n'éprouve guère d'intérêt pour ce qui se fait. G. avait faillit renoncer à aller à ce concert parce que "Non mais même ma mère a le disque!". C'est vrai, c'est rageant mais bon.
Dans le hall attenant à la salle de concert, où essayait vaille que vaille le groupe de première partie de garder encore quelques spectateurs, j'attendais, les cheveux attachés et la jupe propre, un gobelet de bière à la main, que G. revienne (c'était sa bière parce que, je ne sais pas exactement pourquoi, j'ai cette idée un peu stupide m'a-t-on expliqué à plusieurs reprises, que les filles et la bière ça ne va pas ensemble. La bière, c'est pour les garçons. Comme le gratin de frites ou le pied de cochon. Les filles, c'est sensé boire du vin ou du mojito mais surtout pas de bière. Je devrais sortir plus souvent n'est-ce-pas?). J'essayais d'avoir un air un peu dégagé parce que j'étais toute seule avec mon gobelet alors que la plupart des gens était en groupe et riait fort. Bon et là bim, une jeune femme me sourit et se dirige vers moi d'un pas décidé. C'est la dame qui tient ce restaurant, Les pieds dans le plat.
"Ah tiens bonjour! Vous allez bien?" etc.
Entre autre "Hmmm... Vous avez un beau manteau!" (et une jupe propre aurais-je eu envie de lui faire remarquer) mais je dis juste "Oh, merci. Mais peut-être que j'aurais dû mettre autre chose parce que si quelqu'un renverse de la bière dessus..."
"Oui enfin bon, c'est pas un concert de punk, ça devrait aller..."
Je n'arrive pas à retranscrire l'ambiance exact de et échange, c'était agréable et surprenant. J'étais très étonnée qu'elle m'ait reconnue et surtout qu'elle ne me confonde pas avec quelqu'un d'autre, ce qui arrive parfois (genre je vais à Alphagraph, la librairie indépendante un peu cracra de la rue d'Echange. Je m'apprête à dire au revoir et là Jérôme, le libraire, me dit "Ah, c'est vous qui m'aviez demandé des renseignements sur la scène rock new-yorkaise des années 80?"
Ah non, c'est pas moi. "Mince alors. En tout cas, la personne qui m'a demandé ça, elle vous ressemble vachement".
J'aurais bien aimé discuter davantage avec cette jeune femme qui fait bien la cuisine mais pour cela... j'aurais dû boire une bière.
Le concert, quant à lui, était un peu trop électrique à mon goût (pas de thé à la vanille, de chemisiers défaits ou d'écharpes en hiver) mais la chanteuse était délicieuse (et très polie. Ils étaient d'ailleurs tous extrêmement bien élevés. Je me demande si la chanteuse boit de la bière) et le garçon à l'harmonica troublant de virtuosité.
C'était quand même une sortie pleine d'oxygène dans des temps plutôt sédentaires.
C'est d'ailleurs étrange comme en mai on fait rarement ce qui nous plaît. D'abord, ça fait quelques élections présidentielles qu'en mai, on a le coeur un peu de travers, une gueule de bois qui ne passe pas avec un plat de pâtes. De plus, alors qu'on nous promet jus de pamplemousse en terrasse, jupe courte, sandalettes et festival de Cannes, cela fait des années que je passe le mois de mai à réviser pour des examens, un concours ou je ne sais quoi d'autre du même acabit. En mai, travaille sans arrêt.
Pour partager avec des garçons et des filles que l'on aurait voulu croiser en vrai les déceptions des mois de mai compliqués, je ne peux que vous proposer de (re)voir Les amants réguliers "la patiente chronique de quelques énoncés qui n'ont pas su se dire et que personne n'a entendus" (et en premier lieu, les mots que n'a pas trouvés le beau personnage de Louis Garrel pour dire à celle qu'il aime "Reste avec moi") .
Mais vous pouvez aussi opter pour Toutes les nuits, le premier film d'Eugène Green où celui qui réussit est peut-être celui qui disait :"Je ne crois pas que je sois fait pour aller loin". C'est un film grave et malicieux qui m'a rendue très optimiste.
Pour le retour de G., après ses parisiennes vacances, j'avais d'abord voulu faire une tarte chocolat-caramel et puis, je suis tombée sur ce billet de Fanny où, outre le fait qu'elle annonce un choix de vie décisif, elle m'a mis l'eau à la bouche avec ses jolies tartes chocolat au lait-fruit de la passion (car dans mon souvenir, c'est le parfum de macaron herméen que préfère G.) Quant à l'ananas rôti qui achève de rendre ce dessert irrésistible (pour être honnête, je n'ai rien fait d'aussi bon depuis longtemps), je n'ai pas tout à fait suivi la recette initiale (d'ailleurs, pour la pâte non plus, et la ganache a aussi été quelque peu adaptée à mon absence de thermomètre), me souvenant que mon papa m'avait offert il y a plusieurs années déjà un livre de cuisine qui s'appelait Recevoir paresseusement et où l'auteur livrait une recette d'ananas rôti à la vanille qu'elle tenait de Pierre Hermé (ce livre porte assez mal son nom vu qu'éplucher et rôtir un ananas n'est pas précisément l'activité idéale quand vous avez décidé de flemmarder. J'ai aussi fait par le passé une charlotte vanille, poire et chocolat qui me laisse des souvenirs de vaisselle pas très reposants non plus).
J'ai préparé la pâte la veille, c'est très rapide, et l'ananas aussi, à dix heures du soir, en écoutant du Shakespeare à la radio et en dégustant des sushis que j'étais allée chercher au Fuji. Le parfum de sucre cuit et de vanille qui envahit la cuisine compense largement tout ce temps passé à arroser consciencieusement votre petit rôti. Trois heures avant le dessert, j'ai fait cuire les fonds de tarte et j'ai préparé la ganache que j'ai répartie encore chaude sur la pâte cuite, puis j'ai entreposé le tout au réfrigérateur. Juste avant de servir, j'ai découpé l'ananas et l'ai réparti aussi joliment que possible (hum).
En réalité, je n'ai fait que trois tartelettes mais la pâte se congèle très bien, la ganache se mange à la petite cuillère (que probalement vous lècherez) et l'ananas est délicieux avec du fromage blanc.
Les tartelettes chocolat au lait, passion, ananas rôti
Pour 6 tartelettes de 11cm de diamètre
"Est-ce que j'ai vraiment besoin de me changer? Non parce que bon, j'ai un peu la flemme et personne ne fera attention: y'a jamais beaucoup de lumière dans les concerts"
Regard très réprobateur de G. Un truc qui pourrait dire: "Je sors peut-être avec une radine mais pas avec une souillon" mais il a juste dit: "Non mais attends, c'est du pur gras!"
De toute façon, ce n'était pas sérieux. Je ne pouvais envisager de me rendre à un concert de Moriarty, même si le fait d'y aller relevait quelque part du hasard, avec une jupe crasseuse. Je parle de hasard parce que je ne connaissais pas bien le groupe; G. avait pris des places depuis longtemps déjà, mais quand je me décidai à écouter l'album, c'était plus fort que moi, passée la première chanson, je préférais toujours réentendre le dernier disque de PJ Harvey.
Ma culture musicale frôle malheureusement le zéro, les pages musiques des Inrocks me sont incompréhensibles, j'en suis toujours à écouter les mêmes vieux trucs (sauf parfois les nouveautés de l'ordre de PJ) et j'avoue que je n'éprouve guère d'intérêt pour ce qui se fait. G. avait faillit renoncer à aller à ce concert parce que "Non mais même ma mère a le disque!". C'est vrai, c'est rageant mais bon.
Dans le hall attenant à la salle de concert, où essayait vaille que vaille le groupe de première partie de garder encore quelques spectateurs, j'attendais, les cheveux attachés et la jupe propre, un gobelet de bière à la main, que G. revienne (c'était sa bière parce que, je ne sais pas exactement pourquoi, j'ai cette idée un peu stupide m'a-t-on expliqué à plusieurs reprises, que les filles et la bière ça ne va pas ensemble. La bière, c'est pour les garçons. Comme le gratin de frites ou le pied de cochon. Les filles, c'est sensé boire du vin ou du mojito mais surtout pas de bière. Je devrais sortir plus souvent n'est-ce-pas?). J'essayais d'avoir un air un peu dégagé parce que j'étais toute seule avec mon gobelet alors que la plupart des gens était en groupe et riait fort. Bon et là bim, une jeune femme me sourit et se dirige vers moi d'un pas décidé. C'est la dame qui tient ce restaurant, Les pieds dans le plat.
"Ah tiens bonjour! Vous allez bien?" etc.
Entre autre "Hmmm... Vous avez un beau manteau!" (et une jupe propre aurais-je eu envie de lui faire remarquer) mais je dis juste "Oh, merci. Mais peut-être que j'aurais dû mettre autre chose parce que si quelqu'un renverse de la bière dessus..."
"Oui enfin bon, c'est pas un concert de punk, ça devrait aller..."
Je n'arrive pas à retranscrire l'ambiance exact de et échange, c'était agréable et surprenant. J'étais très étonnée qu'elle m'ait reconnue et surtout qu'elle ne me confonde pas avec quelqu'un d'autre, ce qui arrive parfois (genre je vais à Alphagraph, la librairie indépendante un peu cracra de la rue d'Echange. Je m'apprête à dire au revoir et là Jérôme, le libraire, me dit "Ah, c'est vous qui m'aviez demandé des renseignements sur la scène rock new-yorkaise des années 80?"
Ah non, c'est pas moi. "Mince alors. En tout cas, la personne qui m'a demandé ça, elle vous ressemble vachement".
J'aurais bien aimé discuter davantage avec cette jeune femme qui fait bien la cuisine mais pour cela... j'aurais dû boire une bière.
Le concert, quant à lui, était un peu trop électrique à mon goût (pas de thé à la vanille, de chemisiers défaits ou d'écharpes en hiver) mais la chanteuse était délicieuse (et très polie. Ils étaient d'ailleurs tous extrêmement bien élevés. Je me demande si la chanteuse boit de la bière) et le garçon à l'harmonica troublant de virtuosité.
C'était quand même une sortie pleine d'oxygène dans des temps plutôt sédentaires.
C'est d'ailleurs étrange comme en mai on fait rarement ce qui nous plaît. D'abord, ça fait quelques élections présidentielles qu'en mai, on a le coeur un peu de travers, une gueule de bois qui ne passe pas avec un plat de pâtes. De plus, alors qu'on nous promet jus de pamplemousse en terrasse, jupe courte, sandalettes et festival de Cannes, cela fait des années que je passe le mois de mai à réviser pour des examens, un concours ou je ne sais quoi d'autre du même acabit. En mai, travaille sans arrêt.
Pour partager avec des garçons et des filles que l'on aurait voulu croiser en vrai les déceptions des mois de mai compliqués, je ne peux que vous proposer de (re)voir Les amants réguliers "la patiente chronique de quelques énoncés qui n'ont pas su se dire et que personne n'a entendus" (et en premier lieu, les mots que n'a pas trouvés le beau personnage de Louis Garrel pour dire à celle qu'il aime "Reste avec moi") .
Mais vous pouvez aussi opter pour Toutes les nuits, le premier film d'Eugène Green où celui qui réussit est peut-être celui qui disait :"Je ne crois pas que je sois fait pour aller loin". C'est un film grave et malicieux qui m'a rendue très optimiste.
Pour le retour de G., après ses parisiennes vacances, j'avais d'abord voulu faire une tarte chocolat-caramel et puis, je suis tombée sur ce billet de Fanny où, outre le fait qu'elle annonce un choix de vie décisif, elle m'a mis l'eau à la bouche avec ses jolies tartes chocolat au lait-fruit de la passion (car dans mon souvenir, c'est le parfum de macaron herméen que préfère G.) Quant à l'ananas rôti qui achève de rendre ce dessert irrésistible (pour être honnête, je n'ai rien fait d'aussi bon depuis longtemps), je n'ai pas tout à fait suivi la recette initiale (d'ailleurs, pour la pâte non plus, et la ganache a aussi été quelque peu adaptée à mon absence de thermomètre), me souvenant que mon papa m'avait offert il y a plusieurs années déjà un livre de cuisine qui s'appelait Recevoir paresseusement et où l'auteur livrait une recette d'ananas rôti à la vanille qu'elle tenait de Pierre Hermé (ce livre porte assez mal son nom vu qu'éplucher et rôtir un ananas n'est pas précisément l'activité idéale quand vous avez décidé de flemmarder. J'ai aussi fait par le passé une charlotte vanille, poire et chocolat qui me laisse des souvenirs de vaisselle pas très reposants non plus).
J'ai préparé la pâte la veille, c'est très rapide, et l'ananas aussi, à dix heures du soir, en écoutant du Shakespeare à la radio et en dégustant des sushis que j'étais allée chercher au Fuji. Le parfum de sucre cuit et de vanille qui envahit la cuisine compense largement tout ce temps passé à arroser consciencieusement votre petit rôti. Trois heures avant le dessert, j'ai fait cuire les fonds de tarte et j'ai préparé la ganache que j'ai répartie encore chaude sur la pâte cuite, puis j'ai entreposé le tout au réfrigérateur. Juste avant de servir, j'ai découpé l'ananas et l'ai réparti aussi joliment que possible (hum).
En réalité, je n'ai fait que trois tartelettes mais la pâte se congèle très bien, la ganache se mange à la petite cuillère (que probalement vous lècherez) et l'ananas est délicieux avec du fromage blanc.
Les tartelettes chocolat au lait, passion, ananas rôti
Pour 6 tartelettes de 11cm de diamètre
La pâte sucrée
-230g de farine de blé
-20g de farine de maïs
-95g de sucre glace
-1 oeuf battu
-150g de beurre très mou
-30g de poudre d'amandes
-2 pincées de fleur de sel
-une demie gousse de vanille
L'ananas rôti à la vanille
-un ananas épluché et apprêté comme décrit ici
-125g de sucre roux
-250mL d'eau
-2,5gousses de vanille fendue + la gousse dont vous aurez récupéré les graines pour la pâte
La ganache chocolat au lait-passion
-le jus de six fruits de la passion
-200g de chocolat au lait
-150g de crème fraîche
-40g de beurre
Pour la pâte, utiliser les crochets du batteur électrique.
Malaxer le beurre pour l'assouplir puis ajouter le sucre glace, la poudre d'amandes, la vanille grattée, l'oeuf et enfin les farines en mélangeant bien entre chaque ingrédient.
Arrêter de battre quand la pâte forme une boule. La placer dans du papier film, l'écraser un peu en un disque un peu épais et la laisser au réfrigérateur. Au moment de la cuisson, foncer les moules à tarte et faire cuire la pâte à blanc pendant une dizaine de minutes dans un four précauffé à 180°. Retirer l'attirail de haricots secs et remettre la pâte quelques minutes dans le four éteint. Réserver.
Pour l'ananas rôti, transpercer le fruit de part en part avec une brochette en bois et insérer dans les espaces ainsi créés les gousses de vanille dont vous aurez récupéré les graines. Faire un caramel à sec en faisant précautionneusement chauffer le sucre à feu doux. Quand il commence à bronzer, verser l'eau doucement et laisser cuire un peu. Ajouter les grains de vanille puis verser ce caramel sur l'ananas et faire rôtir à 200° pendant une heure en arrosant souvent. Réserver au frais.
Pour la ganache, concasser très finement le chocolat puis verser le jus des fruits de la passion. Faire bouillir la crème et la verser sur le chocolat. Mélanger précautionneusement.
Remplir les fond de tarte avec la ganache encore un peu tiède, les laisser au moins une heure au réfrigérateur.
Au moment de servir, répartir des morceaux d'ananas.
C'est juste divin.
Lundi, un nouveau semestre commence. Plus de labo Alsa mais un poste en psy, là où j'ai travaillé l'été dernier. Et puis, dans un mois, il y a l'internat où il faudra faire en sorte que jamais plus je n'aie à retourner dans des labos et que pour toujours je puisse faire de la psy, pas une fois comme ça de temps en temps. Devant mon empressement à accrocher mon badge Jacqueline Lacan sur un nouveau gilet très Larzac, G. a dit: "Euh... tu vas quand même pas mettre ça pour aller à l'hôpital?"
On verra.
44 Comments:
quel plaisir de vous lire !
contente de voir que vous allez enfin retourner à vos amours.. (je le savais car j'avais lu votre petit mot auquel je n'ai tjs pas répondu) !
Pour Jacqueline Lacan mieux vaut attendre à mon avis de connaitre votre entourage mais ca me fait bien rire !
Et Myth ???? résultat ???
bien à vous
au fait G parlait-il du gilet du larzac ou du badge ????
Oh, le gilet il aime beaucoup. Le badge aussi mais bon, c'est vrai que c'est un peu étrange!
Dans Myth, j'ai surtout aimé la musique mais c'était un très bon moment. Vous l'avez vu?
Ces tartelettes ont l'air délicieuses :-)
Et en musique, je suis naze de chez naze aussi. Je ne vais jamais au concert car j'ai de gros problèmes d'audition ;-)
j'ai eut le plaisir de rencontrer de loin mme moriarty très chic dans sa robe bleue, sur un tout petit bout de scène, presque un peu gênée d'être là...
ta tartelette demande une patience gourmande, une vraie recette d'amoureux... je trouve...
C'est divinement écrit. Exactement ce qu'il faut pour se remettre d'un week-end à désespérer.
Oh le concert de Moriarty! Je n'y suis pas allée faute d'avoir trouvé quelqu'un pour m'acccompagner (mon chéri a une sorte d'incompatibilité avec les concerts et mes amis des goûts différents)...
De Moriarty, je ne connais que le nom, moins que ton nom à toi, en tout cas. Ces tartelettes donnent l'eau à la bouche, rien que de lire les ingrédients. Merci du texte aussi.
Merci pour ce billet souriant qui va bien avec le joli temps de ce week-end (même si effectivement le mois de mai est un mois plein de contraintes) ; et comme je te comprends pour PJ Harvey ! Pour la bière, je pense qu'il est possible d'en boire avec élégance (mais c'est vrai que le gobelet des débuts de concert n'est pas ce qui est le plus adapté dans ce cas)... Quant à tes tartelettes, on dirait de petites fleurs d'ananas ou de petits soleils, elles ont l'air délicieuses !
j'adore "toutes les nuits "et ses liaisons et d'ailleurs tous ses autres films sont aussi bien que le premier.
s
Profites de bosser dans un cadre pas trop coincé (par opposition, au hasard, aux cabinets d'avocats...) pour te coiffer, t'habiller et mettre les badges que tu veux, ça durera peut-être pas toute la vie (?) Bon courage pour l'internat:-)
Pour la bière, j'avais (il y a longtemps) le même préjugé. Depuis, on peut dire que j'ai changé.
Cette recette de tarte a l'air sublime. Même si je ne suis pas très fan de chocolat au lait.
Je te souhaite des mois et des années de psy et jamais plus de labo Alsa. En mai n'arrête pas de bosser, et tu verras, ça paiera !
Au fait : je ne connais rien de rien à la musique dont tu parles. Et je ne fais pas tellement d'efforts... Une vraie plouc, la Natalia, en dehors de la musique dite "savante".
Faut-il comprendre que tu ne mets plus de collants verts ? ;-) (oui, ça va mieux)
La chanteuse de Moriarty a une voix délicieuse. Mais moi aussi, je trouve que l'album est décevant, passé la première chanson... Le problème, c'est que le dernier de PJ aussi m'a déçue.
Tu dis ne rien comprendre aux pages musique des Inrocks, mais si tu arrives à comprendre Les cahiers du cinéma, moi je dis "chapeau !"
Quant à la bière, je n'en bois plus, mais ce serait trop long à raconter...
Bon sinon, les fruits de la passion étaient trop bons pour qu'on en fasse des tartelettes, ç'aurait été du gâchis... Mais j'ai bien l'intention de les tester un jour...
J'ai déjà vu ces badges mais oùù peut on se les procurer?
ta tartelette me fait saliver en cette période de régime!!
Lisanka: en fait, je préfère aller au cinéma
Les chéchés: ce soir-là, elle avait une robe rouge et des low boots
Mingou: j'attends surtout que tu me racontes le reste. Pour les collants, ils n'ont plus de trous
Stéphanie: mince alors, si on avait su, on t'aurait embarquée
Tifenn: merci!
Rose: hum, tu veux parler de ces pintes de bières dans un pub enfumé?
Stéphanie: celui que je préfère, c'est "Le pont des arts"
Eleonora: alors en fait je l'ai mis! Merci pour les encouragements
Natalia: mais qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis?
Stef: oh, juste une petite tartelette, ça ne peut pas faire de mal! Ces badges sont en vente au centre Pompidou.
Je t'entend rire. Et c'est drôlement bon.
A bientôt Jacqueline
de ce que je vois, tu maîtrise déjà les feuilles littéraires, les oeuvres sur pellicules et la magie culinaire, alors sincèrement, ne t'en veux pas trop d'être laxe sur les agapes musicales
Et quelqu'un qui écoute PJ Harvey n'est jamais totalement ignorante ! je te conseille une inconnue : Martina Topley-Byrd qui est l ancienne choriste de Tricky. c'est très poétique et écoutable avec le thé
Emilie: ah! Un jour nous entendrons nos rires! En vrai...
Saperlipopote: ah là là, c'est sans fin, il y a toujours des choses à apprendre...
Mon Dieu, j'imaginais plutôt une petite brasserie bruxelloise, un grand verre à pied et une bière locale savoureuse... ou une bière blanche bue sur une terrasse ensoleillée :)
Ah Rose, il faut vraiment que je sorte plus! (mais j'avais bien cru comprendre que la bière blanche, c'était davantage pour les filles)
Viens faire un petit tour à Munich et tu seras vite convaincue que bière et filles, ça va ensemble aussi...
Juste heureuse à te voir écrire en souriant, pleine de la légèreté du pur gras... Et ces questionnements complètement improbables (sortir avec ou sans jupe - tâchée - et celui ci qui vaut vraiment le coup : to beer or not beer).
Découverte à l'issue de cette note de l'album de PJ Harvey. Délicat et aérien. Une mousse au thé vert et à la violette ?
Te rejoins sur ce mois de mai. Avais prévu de travailler exclusivement la thèse et puis... Non en fait. En mai, on ne fait pas exactement ce qui nous plait. Sans parler de Roland Garros qui arrive ... Ce qui n'augure pas que du bon, thèsamment parlant, pour le mois de juin. A moins que cela soit Nadal... Autre débat. A moins que j'obtienne dans les plus brefs délai un petit sablier remonte-le-temps... Autre débat également.
Appréhension à l'idée de revoir Louis depuis nos folles chansons d'amour. Appréhension étendue jusqu'à ne pas pouvoir le retrouver Dans Paris. Et ce alors même que l'on m'y a cordialement invité à Noël...
Quant à cette tarte... Je dis que G. a de la chance.
Muette d'admiration devant cette merveilleuse tartelette et le concept de l'ananas rôti, mazette quelle virtuosité tout ça!!
Sinon, la bière en été c'est pas mal, dans un vrai verre bien frais...
Bises!
Gw.
j'ai gouté le we dernier une délicieuse tartelette chocolat passion... je vais assurement tester la tienne afin de retrouver ces saveurs exquises...
Tes petites tartes ont l'air divines. Moi aussi, j'adore le mélange chocolat (noir ou au lait))-fruit de la passion.
Il faut que tu oses le badge ... juste peut-être pas le premier jour !
Flo: bon, je vois qu'en fait, plein de filles boivent de la bière, je sais pas d'où me viennent ces idées étranges. Mais je crois que j'aimerais pas ça, ça a l'air amer quand même.
Emilie: ce qu'il faudrait, c'est qu'on retrouve Louis ensemble. Mais to beer or not to beer, c'est le mot du mois!
Gwen: ah, j'aimerais bien vous faire goûter!
Mirabelle: tiens nous au courant de tes essais!
eva: oui oui, tu es toujours de bon conseil!
Patoumi, moi aussi je disais : la bière, c'est amer, je ne vais pas aimer ça (d'ailleurs je n'aime pas les bières amères). Essaie une bière blanche, ambrée ou une "triple" (avec un peu de froment), soit du nord de la France, soit de Belgique (les fameuses trappistes). L'amertume, on la trouve surtout dans les Pils (les bières blondes faites à la manière allemande, en gros). Si tu étais sur Paris, je me ferais un plaisir de te faire découvrir tout ça, mais... qui sait... peut-être un jour ? et puis tu n'as pas besoin de moi pour tenter l'expérience !
A défaut d'avoir testé les tartelettes, j'ai testé les Amants réguliers.
Comme toi, j'aurais bien aimé croiser ces garçons oisifs mais utopistes et ces filles à blouse blanche rentrée dans leur jeans.
Bon. J'ai vraiment aucun conseil à donner sur les beaux fruits mûrs à recueillir après de longs mois passés dans l'âpreté acharnée du travail, mais je t'encourage quand même.
Le badge, ça dépendra s'ils sont du genre Alsa ou pas?
Cela étant, maintenant que j'ai vu les amants réguliers , je peux participer à la conversation, et dire que je n'approuve pas du tout le coup de la fille qui dit "j'ai envie d'aller avec le cousin à Eric, je le trouve attirant, ça te dérange pas?", et malgré tous les petits détails caustiques sur les jeunes gens soixante-huitards fort savoureux, eh bien j'avoue que j'ai été content de m'endormir au milieu, en fin de compte ;op
Ah et enfin, je connais des filles trèèès bien qui aiment la bière, et qui aiment encore plus que ça fasse mauvais genre, pour une fille, de boire de la bière ;o) (en général, c'est bière, schweppes ou vin rouge)
Mais si Natalia, goûter ma première gorgée de bière avec toi à Paris serait un grand plaisir!
Miss popote, j'ai aussi été quelque peu admirative devant les blouses rentrées. Il faut un gabarit particulier quand même.
Grand Chef, hum, le même passage nous a marqués.
Nicolas se la joue rebelle avec son badge Marcelle Proust qu'il adore. Moi je porte sur lui un peu le même regard que G.
Coucou ! Aux z'US j'ai découvert un stylo détachant super pratique, je le garde dans mon sac à main car l'Etna s'invite tous les jours à ma table :)
C'est long Patoumi... !!
Diane, le mois de mai est une bon mois pour la rébellion!
Estelle, est-ce que ce stylo mache sur les très grosses flaques de gras?
Rennette, ah oui, c'est long pour moi aussi! Il y aura sûrement un petit billet avant l'internat mais bon, pour le moment, je mange pas mal de trucs que vous seriez horrifiée de voir sur un blog de cuisine!
Juste un petit mot pour vous souhaiter plein de courage et d'entrain en cette période si importante pour vous.
J'espère que mon mot ne tombera pas comme un cheveu sur la soupe.
Bonne chance, Patoumi,
Albertine
Ni sur la soupe ni dans l'oreille d'un sourd. J'aime savoir qu'Albertine n'est pas disparue.
Merci!
Patoumi, le stylo efface les plus grosses tâches de fruits (rouges, le sfruits) donc je pense que oui, il efface les tâches de gras. Je me ferais un plaisir de t'en envoyer si tu le souhaites :)
Pas mal le plaisir du matin en tombant sur une tartelette original et gourmande..que du bonheur avec mon eternel cappuccino...Bonne journée
Estelle, mmmmmm... tu sais ce que je pense de tout ça:-)
Eleonora, du cappucino au petit déjeuner... J'écahnagerais presque mon poupou orange (presque!)
Voici de nombreux jours que je regarde le titre de ton billet sur mon Netvibes, je n'ai plus le temps de lire beaucoup de blogs, mais toi je te garde toujours au chaud. Pas déçu forcément, c'est de mieux en mieux cette façon que tu as de partager une cuisine de vie, de nous enfoncer juste avant dans des délices oniriques.
Je gobe tout, le gras et la cuisinière, cette musique que je ne connais pas, la bière s'il le faut, l'ananas aussi, et le charme.
A force d'attendre, je m'aperçois que tu n'as pas publié depuis un moment, j'espère que tu vas bien.
Tout comme Patrick, j'attendais d'avoir un moment pour aller te lire, parce que chez toi ca prend toujours un moment, il faut le temps de savourer l'ecriture, et puis je n'ai pas trouve le temps. En mai, travaille tout le temps.
Tu as une ecriture ravissante et pleine d'humour.
J'espere que tout va bien, malgre le boulot et l'echeance. je sens que ca va marcher cette fois-ci.
Ta tartelette est très appétissante! Bonne journée et n'hésites pas à venir faire un tour sur mon blog.
je craque...tout simplement!
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