Jeunes femmes modernes pour parenthèse enchantée -curry, crevettes, lychees et cumbava-
La file d'attente devant la fondation Cartier était on ne peut plus hétéroclite mais j'ai surtout retenu le visage et la silhouette d'une jeune fille sans âge, blonde, à la fois douce et l'air un peu bougon. Elle portait un jean usé et un caban noir en renouvelant complètement le caractère un peu trop déjà-vu de l'assortiment.
La guichetière quant à elle avait une jolie tunique en chambray foncé. Nous avons descendu avec précaution les marches qui menaient à la grande salle presque obscure où Patti Smith avait laissé libre cours à ses envies. J'ai beaucoup aimé ses petites photos alignées dans de grands cadres noirs, et aussi la vidéo où on la voit, portant bonnet, grosses godasses et énorme appareil polaroïd, partir se recueillir sur la tombe d'Arthur Rimbaud. Elle a la ferveur joyeuse et concentrée à la fois. Ce qui me frappe dans ce qu'elle montre, c'est qu'elle est habitée par des figures qui ont aussi peuplé mon adolescence, et qui me hantent encore. On croise, au cours de l'exposition et surtout de la sélection de livres qu'elle propose à la librairie de la fondation, Godard, Camus et L'été, Jean Genet, Virginia Woolf et Une chambre à soi, Pasolini, Proust... En s'extrayant de son petit monde, on est heureux de s'asseoir dans le jardin qui entoure le bâtiment, tout constellé de pâquerettes.
Si vous avez un torticoli, attendez un peu avant d'aller voir Sophie Calle à la BNF. Et même, si vous avez envie de savoir comment elle se remet gracieusement d'une rupture annoncée par mail en en confiant malicieusement la lecture à des femmes d'horizons aussi éloignés que peuvent l'être le métier d'astrologue et celui de pianiste, offrez-vous son livre tout rose, que l'on peut feuilleter un peu chaque jour, lors d'une pause ou avant de s'endormir. Je trouve que c'est un très bel objet. L'expo quant à elle, à laquelle a contribué (ou aurait pu s'abstenir de contribuer, je ne sais) Daniel Buren, donne un peu le vertige. C'est compliqué de suivre à la fois Arielle Dombasle s'époumonnant sur petit écran, Amira Casar (blonde) prestigiditant sur immense écran, le tout en lisant la version des faits de Chloé Delaume. Et, bien sûr, vous ne serez pas seuls dans la néanmoins très jolie salle Labrouste du site Richelieu.
Dans ce programme chargé, il est recommandé de faire une pause à ZenZoo pour siroter tranquillement un bubble tea en regardant l'une des serveuses trier un grand sac de linge.
Marie-Antoinette en nocturne n'attire pas les foules, vous vous en félicitez. Vous pouvez observer à loisirs les portraits royaux (et vous dire "Ah, mais Fersen n'était pas si beau que ça...") et ainsi remarquer comme les peintres peuvent parfois prendre des libertés avec le volume des poitrines des petites filles. Celles-ci sont d'ailleurs nombreuses dans les galeries et supplieront leur maman de céder à une gomme ovale aux couleurs de la Reine. Les mamans préfèrent souvent se laisser tenter par les macarons Ladurée proposés à la sortie (il y en a qui ne perdent pas le nord).
Il pleuvra le lendemain sur le parvis du centre Georges Pompidou. En observant la trajectoire artistique de Louise Bourgeois, vous vous sentirez emplie d'un certain optimisme en pensant que ses oeuvres les plus tardives sont peut-être les plus réussies (en tout cas, ce sont celles qui vous touchent le plus). Et son visage ridé lui aussi s'est adouci avec les années, le regard est pétillant. J'éprouve peu d'intérêt pour ses pièces un peu trop organiques mais je reste marquée par une chaise sous une cloche en verre et des robes légères sur des cintres d'os.
Bon, j'avoue en bonne midinette que je suis que j'ai également été ravie de trouver à la sortie un badge Jacqueline Lacan. J'aurais pu craquer pour Marcelle Proust aussi mais avouez que c'est un peu douteux, non?En traînant autour de l'araignée géante qui occupe en ce moment le grand hall, je surprends un jeune homme raconter avec un enthousiasme bruyant qu'il a croisé Sinclair la veille dans le Marais. Je préfère quant à moi un millier de fois feu Pierre Bourdieu.
Bientôt il est déjà l'heure de reprendre le train. Juste le temps de grignoter encore quelques biscuits à la fleur d'oranger avec une pensée émue pour un dîner délicieux au Pré Verre et hop, on se retrouve à la gare.
La prochaine fois, les épreuves seront passées et j'aurais plein de temps pour aller manger des gyozas ou des pâtisseries ou goûter un nouveau thé avec celles qui voudront.
Merci à G. pour ce weekend impromptu qui redonne plein de force pour le travail!
Merci aussi pour tous les commentaires gentils et encourageants qui donnent envie d'écrire.
J'ai une certaine velléité quant aux nourritures terrestres en ce moment et en attendant les expérimentations du weekend et pour vous épargner une recette de crumble pomme-citron, une idée de curry rapide et sapide qui m'a fait découvrir que en fait, j'aimais bien les lychees. Et vous?
Un curry crevettes et lychees
Pour deux personnes
-une vingtaine de crevetttes crues décortiquées et patiemment dénervées (radio allumée)
-20 cL de lait de coco
-une cuillère à soupe de crème fraîche
-une gousse d'ail écrasée
-2 échalotes émincées
-une cuillère à soupe rase d'un bon curry en poudre (si vous avez de la pâte, c'est mieux mais pas indispensable. Le but est de se fatiguer le moins possible)
-un petit piment rouge égrainé et émincé
-une dizaine de lychees (en boîte, ça ira très bien)
-queques tomates cerises
-deux feuilles de cumbava grossièrement déchirées
-un peu de nuoc mam
-plein de coriandre fraîche
Faire revenir l'ail et l'échalote dans un peu d'huile d'olive.
Ajouter le piment, le curry, bien mélanger et verser le lait de coco.
Ajouter les feuilles de cumbava, les tomates cerises. Laisser cuire un peu.
Au bout de 5-10 minutes, ajouter les lychees et les crevettes. Un peu avant la fin de leur cuisson, verser la crème. Bien mélanger.
Goûter et verser la quantité de nuoc mam nécessaire.
Servir bien chaud avec un peu de riz et recouvert de coriandre fraîche.
La guichetière quant à elle avait une jolie tunique en chambray foncé. Nous avons descendu avec précaution les marches qui menaient à la grande salle presque obscure où Patti Smith avait laissé libre cours à ses envies. J'ai beaucoup aimé ses petites photos alignées dans de grands cadres noirs, et aussi la vidéo où on la voit, portant bonnet, grosses godasses et énorme appareil polaroïd, partir se recueillir sur la tombe d'Arthur Rimbaud. Elle a la ferveur joyeuse et concentrée à la fois. Ce qui me frappe dans ce qu'elle montre, c'est qu'elle est habitée par des figures qui ont aussi peuplé mon adolescence, et qui me hantent encore. On croise, au cours de l'exposition et surtout de la sélection de livres qu'elle propose à la librairie de la fondation, Godard, Camus et L'été, Jean Genet, Virginia Woolf et Une chambre à soi, Pasolini, Proust... En s'extrayant de son petit monde, on est heureux de s'asseoir dans le jardin qui entoure le bâtiment, tout constellé de pâquerettes.
Si vous avez un torticoli, attendez un peu avant d'aller voir Sophie Calle à la BNF. Et même, si vous avez envie de savoir comment elle se remet gracieusement d'une rupture annoncée par mail en en confiant malicieusement la lecture à des femmes d'horizons aussi éloignés que peuvent l'être le métier d'astrologue et celui de pianiste, offrez-vous son livre tout rose, que l'on peut feuilleter un peu chaque jour, lors d'une pause ou avant de s'endormir. Je trouve que c'est un très bel objet. L'expo quant à elle, à laquelle a contribué (ou aurait pu s'abstenir de contribuer, je ne sais) Daniel Buren, donne un peu le vertige. C'est compliqué de suivre à la fois Arielle Dombasle s'époumonnant sur petit écran, Amira Casar (blonde) prestigiditant sur immense écran, le tout en lisant la version des faits de Chloé Delaume. Et, bien sûr, vous ne serez pas seuls dans la néanmoins très jolie salle Labrouste du site Richelieu.
Dans ce programme chargé, il est recommandé de faire une pause à ZenZoo pour siroter tranquillement un bubble tea en regardant l'une des serveuses trier un grand sac de linge.
Marie-Antoinette en nocturne n'attire pas les foules, vous vous en félicitez. Vous pouvez observer à loisirs les portraits royaux (et vous dire "Ah, mais Fersen n'était pas si beau que ça...") et ainsi remarquer comme les peintres peuvent parfois prendre des libertés avec le volume des poitrines des petites filles. Celles-ci sont d'ailleurs nombreuses dans les galeries et supplieront leur maman de céder à une gomme ovale aux couleurs de la Reine. Les mamans préfèrent souvent se laisser tenter par les macarons Ladurée proposés à la sortie (il y en a qui ne perdent pas le nord).
Il pleuvra le lendemain sur le parvis du centre Georges Pompidou. En observant la trajectoire artistique de Louise Bourgeois, vous vous sentirez emplie d'un certain optimisme en pensant que ses oeuvres les plus tardives sont peut-être les plus réussies (en tout cas, ce sont celles qui vous touchent le plus). Et son visage ridé lui aussi s'est adouci avec les années, le regard est pétillant. J'éprouve peu d'intérêt pour ses pièces un peu trop organiques mais je reste marquée par une chaise sous une cloche en verre et des robes légères sur des cintres d'os.
Bon, j'avoue en bonne midinette que je suis que j'ai également été ravie de trouver à la sortie un badge Jacqueline Lacan. J'aurais pu craquer pour Marcelle Proust aussi mais avouez que c'est un peu douteux, non?En traînant autour de l'araignée géante qui occupe en ce moment le grand hall, je surprends un jeune homme raconter avec un enthousiasme bruyant qu'il a croisé Sinclair la veille dans le Marais. Je préfère quant à moi un millier de fois feu Pierre Bourdieu.
Bientôt il est déjà l'heure de reprendre le train. Juste le temps de grignoter encore quelques biscuits à la fleur d'oranger avec une pensée émue pour un dîner délicieux au Pré Verre et hop, on se retrouve à la gare.
La prochaine fois, les épreuves seront passées et j'aurais plein de temps pour aller manger des gyozas ou des pâtisseries ou goûter un nouveau thé avec celles qui voudront.
Merci à G. pour ce weekend impromptu qui redonne plein de force pour le travail!
Merci aussi pour tous les commentaires gentils et encourageants qui donnent envie d'écrire.
J'ai une certaine velléité quant aux nourritures terrestres en ce moment et en attendant les expérimentations du weekend et pour vous épargner une recette de crumble pomme-citron, une idée de curry rapide et sapide qui m'a fait découvrir que en fait, j'aimais bien les lychees. Et vous?
Un curry crevettes et lychees
Pour deux personnes
-une vingtaine de crevetttes crues décortiquées et patiemment dénervées (radio allumée)
-20 cL de lait de coco
-une cuillère à soupe de crème fraîche
-une gousse d'ail écrasée
-2 échalotes émincées
-une cuillère à soupe rase d'un bon curry en poudre (si vous avez de la pâte, c'est mieux mais pas indispensable. Le but est de se fatiguer le moins possible)
-un petit piment rouge égrainé et émincé
-une dizaine de lychees (en boîte, ça ira très bien)
-queques tomates cerises
-deux feuilles de cumbava grossièrement déchirées
-un peu de nuoc mam
-plein de coriandre fraîche
Faire revenir l'ail et l'échalote dans un peu d'huile d'olive.
Ajouter le piment, le curry, bien mélanger et verser le lait de coco.
Ajouter les feuilles de cumbava, les tomates cerises. Laisser cuire un peu.
Au bout de 5-10 minutes, ajouter les lychees et les crevettes. Un peu avant la fin de leur cuisson, verser la crème. Bien mélanger.
Goûter et verser la quantité de nuoc mam nécessaire.
Servir bien chaud avec un peu de riz et recouvert de coriandre fraîche.
28 Comments:
une jolie balade dans ce paris que je ne peux aller voir... et imaginer... merci de "voir" si bien avec les mots^^
quand tu repasseras, nous pourrons peut être faire connaissance. Tu m'as donné envie d'aller voir l'expo de Patti Smith. Mon copain a vu l'expo Bourgeois à Tours et arbore depuis un magnifique Marcelle Proust sur sa veste.
Tes galettes aux oeufs de poisson ont été un franc succès!
Bises
un joli séjour ! j'ai déjà vu récemment une partie de ces jolies choses .. Marie Antoinette j'irai toute seule prochainement car M. ne veut pas voir !! (un truc de fille sûrement !)...
Beaubourg j'en ai encore le tournis tant il y avait du monde !!
J'adore visiter les musées en nocturne (quand c'est possible) !
Je t'attends de pied ferme la prochaine fois :-) (en espérant que le calvaire sera terminé pour nous deux...)
Voilà une jolie ballade parisienne. Mes rares passages en France et à Paris sont souvent des allures de marathon pour tenter de voir famille et amis. Je rêve un jour de pouvoir flâner comme au temps de ma vie parisienne.
Pour répondre à ta question, le lait de coco et les lychees, c'est pas ma passion (j'aurais préféré le crumble pommes-citron); par contre Marie-Antoinette me parle plus (une vilaine aux dents mal plantées). D'ailleurs toute la famille Ricoré l'adore, pour différentes raisons.
A quand le guide touristique estampillé Patoumi? tu m'enverrais même en Corse!
Tu m'as donné envie d'aller re-feuilleter le Beau livre rose de Sophie Calle plutôt que d'aller à la BNF.
Les crevettes aiment les lychees, et moi aussi !
Jolie photo de nuit ?
Pour moi, l'escapade parisienne a lieu ce week-end. Escale obligée : Marie-Antoinette ! Merci pour cet avant-goût (et l'installation de Louise Bourgeois).
Les chéchés: le truc, c'est que j'aimerais bien savoir faire des jolies photos aussi. C'est plus vivant parfois que mes longues phrases.
Diane: alors ça! Je n'aurais jamais cru que quelqu'un se serait lancé dans ces galettes! Merci, bravo!
Rennette: ce dimanche-là, il n'y avait pas beaucoup de monde à Beaubourg, du jamais vu!
Mingou: alors ça veut dire que tu vas finir ta thèse au début de l'été? C'est tout ce que je te souhaite.
Flo: c'était un peu un marathon mais l'allure est resté calme. Bon, juste pas de pâtisserie indécente cette fois-ci. A la place, des librairies.
Grand Chef: hum, il faudrait d'abord que je veuille bien aller en Corse. C'est plutôt bizarre que tu n'aies pas encore eu envie de venir à Rennes...
La famille Ricoré est épatante (j'ai toujours rêvé de faire des claquettes)
Bah, le crumble, vu ce que tu sais faire, t'as plus besoin de conseils en pâtisserie...
Eva: sûre que le livre te plaira vraiment! La photo a été prise de nuit à la va-vite sur le bureau de G.
Rose: alors bon weekend!
Je n'aurais pas l'occasion d'aller à Paris avant un bon moment, j'y suis allée virtuellement à travers ton billet, chouette !
Oh ce Zen Zoo, à découvrir assuremment.
mais quelle énergie ! tu viens de citer toutes les expos que je dois faire ... mais au lieu de cela je traine dans mon lit au beau milieu de l'après-midi ....et puis j'ai faim mais pas le courage de faire ce curry (très belle photo) je ne suis pas trop sure des litchees ceci dit ! aller courage !
j'aurais pris le badge Mies/Miss van der Rohe, dès que je me vois bâcler quelque chose, je pense à son "Dieu est dans le détail" et je reprends mon ouvrage!
Pas d'inquiétude, cette balade à travers tes yeux est un bonheur!
Un superbe curry et un beau voyage.
et la prochaine fois, moi ze veux déguster des madeleines ou des vatrouchkas avec toi :-)
Tout plein de pensées, courage et on est deux en concours, ce qui me console un peu :-)
Le genre de week-end que j'adore...
Sans aucune transition, j'aime bien les lychees aussi...
Quant à la radio, indispensable dans une cuisine :)
Bref, [une fois de plus!] je note ta recette!
Chouette récap' culturelle parisienne. Pour Sophie Calle, hélas, je n'arrive pas à me décider à aller voir l'expo depuis que j'ai appris le montant faramineux du cachet qu'elle a perçu à cette occasion (une chose qui ne fait jamais pour les expos BnF, d'habitude... sans parler des royalties pour D. Buren...)
Sinon j'aime ce genre de curry, à part le fait que je n'ai jamais testé avec des litchis. Je devrais m'ouvrir un peu plus les papilles.
Bergeou: je suis contente que ça t'ait plu!
Vanessa: il y a de grandes chances pour que ça te plaise.
Gourmeline: oh parfois il est bon de traîner au lit. Et puis tu es sur place alors tu as le temps d'y penser!
Lena: si j'avais su, je te l'aurais pris!
Lisanka: c'est noté! Attention, je suis très bavarde quand je suis en confiance!
Verveine citron: ça me fait très plaisir. Je crois toujours qu'en fai, mes recettes n'intéressent personne!
Natalia: ah. Je savais pas. Alors c'est vraiment pas la peine d'y aller (et en plus j'avais laissé une affiche aux vestiaires et la nana déjà pas sympa l'a un peu écrabouillée sous une tonne de trucs). Mais le livre est très chouette. Et je trouve que tu as les papilles déjà pas mal ouvertes!
La photo en nocturne est magnifique!
Drôle d'endroit cette Fondation Cartier, juste ce qu'il faute pour s'aérer la tête sans violence!
Quant au Pré Verre, je connais, (tu ne peux pas fréquenter des blogueurs sans y échapper), jolie table et jolis vins!
Decidement, tu visites plus d'expos dans Paris en deux jours que moi en 10 ans. je suis la pour travailler remarque, pas pour me promener.
Ceci dit, quand tu reviendras et que tu auras le temps, je pourrais peut-etre faire une pause.
Je me demandais si j'allais aller voir l'expo Marie-Antoinette, c'est juste a cote de mon boulot, tu en as pense quoi au juste?
Quant aux lychees, j'aime ca, mais pas trop dans les plats dales, je passe mon tour.
Lorsque nous avons été à Londres après Noel il y avait cette immense araignée devant la Tate modern. Angoissante et en même temps ses œufs dans la poche et une certaine majesté de la sculpture m'avaient attirés. Il n'y avait personne pour croiser Sinclair ... En revanche, la wagamama tout proche regorgeait de slimeurs - potentiellement - techtonikables.
Heureuse de lire encore ces belles lettres me permettant de visiter par procuration Patti Smith.
La prochaine fois, après les exams, avec un bon thé et peut être sur le chemin de la cocotte...
Loukoum°°°: oh alors ça c'est très gentil! (parce que je trouve toujours tes photos top et que j'essaie de faire des progrès mais j'avoue que je ne suis pas très patiente)
Patrick: bah à force d'en entendre parler, je voulais voir si la réputation était méritée... C'était trop bon!
Gracianne: hum... que dire de plus que ce qu'on s'est écrit? :)
Emilie: et des conseils en matière de sacs, n'oublie pas!
J'ADOOOOOORE les lychees (mon amour aussi) !!! N'importe quoi au lychee me convient - comme pour la noix de coco.
Les expositions parisiennes me manquent beaucoup...
Bisous !
J'ai beaucoup aimé cette expo sur Louise Bourgeois, c'est une belle illustration de ce que peut offrir une femme dans ce domaine difficile qu'est l'art
A tous les sceptiques : les litchees ca rend super bien ! Tres tres bonne recette, ca rend le curry-coco plus leger que d'habitude. Merci
Aaaah! Je suis contente que ça ait plu à quelqu'un! Merci!
Ce jour-là, j'ai dit à E. : "tiens, tu as vu, c'est Philippe Harel, sur le trottoir".
Et j'ai trouvé étonnant de le reconnaître parce que, à part dans une bande annonce la semaine précédente, je ne l'avais jamais vu jouer, je connaissais à peine son nom.
Sur le même trottoir, un peu plus haut sur le boulevard, j'ai dit "pardon" (machinalement et sans le regarder) à l'homme que j'ai heurté-qui m'a heurtée près du kiosque à journaux. Et E. m'a dit : "tu viens de parler à Pierre Bourdieu".
Ah, ça c'est de l'anecdote! Merci Gwen!
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