Il y aura des ombres au mur, le soir en décembre -mais nous sommes désormais en janvier-
Imprévus, trahisons, retournements de situation, on se serait presque crus dans l'univers impitoyable d'une mauvaise série des années 80. Mais dans l'hiver qui commençait et malgré les aubes obscures, quelques moments tendres firent oublier que le bonheur n'est pas toujours gai.
J'ai connu il y a longtemps déjà une jeune fille aux cheveux courts qui habitait rue Saint Melaine un minuscule appartement qu'elle partageait avec une étudiante des Beaux-Arts. Nous avons partagé dans leur cuisine exigüe des pizzas sans intérêt, des pâtes croulant sous le fromage fondu, des croûtes à thé parfumées et plusieurs atermoiements existentiels en rapport avec le profond ennui que nous inspiraient les études de médecine. Suite à un malheureux malentendu directement généré par cette mauvaise habitude que nous avions chacune d'exiger des amitiés exclusives, je ne suis plus retournée dans cet appartement mais à chaque fois que je passe dans cette rue où vient d'ouvrir un charmant restaurant tibétain, je ne peux m'empêcher de penser aux cheveux courts de N.
Il se trouve que ce restaurant a été plusieurs soirs notre refuge après des journées éprouvantes qui vous mettent la tête et le coeur en bouillie. G. a un faible pour les lumières tamisées, les couleurs douces et chatoyantes à la fois, la musique enveloppante, la serveuse en costume traditionnel confondante de gentillesse, le thé au lait et aux épices, les beignets de crevette servis avec de la sauce au tamarin, les ravioli aux épinards et au fromage, le dhal parfumé et les curries au caractère bien trempé. Pour ma part, j'aime bien les soupes de nouilles dépouillées et pourtant réconfortantes et puis aussi le riz sauté aux légumes servi en portion gargantuesque mais on aurait presque envie de le finir tant il est bon. Il est probable que ma vieille amie aux cheveux courts, avides de terres lointaines et de langues étrangères, aurait aimé.
Un autre soir de décembre, j'ai croisé la silhouette fatiguée de Patrice Chéreau juste avant la projection de Gabrielle dont l'action immobile ne traduisait pas moins la violence des amours cruelles. Patrice Chéreau, dans son grand manteau, m'a paru infiniment sympathique par son goût du détail lorsqu'il a raconté le contexte dans lequel il avait tourné le film. Après la séance, nous avons goûté un cannelé de chez Cozic, parce qu'un peu plus tôt dans l'après-midi, on m'avait offert dans le service des cannelés maison que j'avais trouvé délicieux (c'était la première fois que j'en mangeais) et j'avais envie de retrouver cette tendre élasticité vanillée.
Au cinéma, il y eut aussi le soir où, après des croque-monsieur (que j'ai tendance à associer, comme un réflexe pavlovien primaire, aux séances de 20h30. Cela marche aussi avec les hamburgers maison qui précèdent la section clinique du vendredi soir), j'ai pleuré à retardement sous un parapluie violet à cause de l'histoire de Two lovers. En réalité, pendant la projection, j'ai surtout pensé à la maîtrise de James Gray, son talent à filmer aussi bien un repas en famille lourdingue qu'une scène de boîte de nuit survoltée, la rigueur ascétique du scénario, le pas et la voix de Joaquin Phoenix. Et puis, sur le chemin du retour, j'ai été envahie d'une tristesse sans nom à cause de la cruauté du retournement de situation. J'ai adoré ce film dont les images m'ont poursuivie longtemps encore tout comme le visage de Marielle Hemingway quand elle se fait larguer dans Manhattan, que nous avons revu avec un plaisir infini et j'ai fantasmé pendant plusieurs jours le fait de manger au lit de la nourriture chinoise dans des boîtes en carton en regardant un vieux bon film avec son amoureux (mais il se trouve que je trouverais très compliqué de manger et de regarder un film en même temps, j'aurais l'impression que l'un des deux plaisirs devrait s'effacer en faveur de l'autre et je ne veux pas avoir à renoncer à quelque chose que j'aime autant).
Début décembre, j'ai passé une soirée à lire frénétiquement Frankie Addams, un livre que j'ai trouvé horriblement triste tant il décrit parfaitement l'ennui et le désespoir de l'adolescence quand on est seul dans une ville que l'on déteste et qu'à la question "Si tu étais quelqu'un d'autre, qui choisirais-tu?", la réponse qui jaillit spontanément reste "N'importe qui sauf moi". Cela m'a rappelé des heures noires où, affublée d'un appareil dentaire et d'un carré moche, lestée de quelques kilos disgracieux, je restais allongée sur mon couvre lit fleuri à me demander comment je pouvais changer de vie et partir loin, avec quelques livres et des biscuits dans un sac en tissu.
Heureusement, la vie réelle sait aussi être pleine de bonnes surprises. J'ai beaucoup aimé la petite série des objets qui habitaient le bureau de Freud au Musée Rodin et, lors de ces courtes journées parisiennes, j'ai bien aimé aussi la soirée passée avec une jeune fille très douce qui m'aurait presque convaincue de mettre enfin les chaussures vernies que je n'ai pas envie de porter plutôt que mes vieilles Clarks au lacet cassé. Nous avons passé avec elle un délicieux moment. Et puis j'ai aussi dégusté un très bon rich english cake au glaçage parfait au Thé au fourneau avec une demoiselle qui venait de s'acheter un très beau manteau. Tout cela me rappelle que, maintenant que je n'ai plus l'impression de vivre dans une série américaine des années 80, j'ai envie de rattraper le temps perdu, notamment avec un loukoum et une choucroute qui se reconnaîtront.
Je ne sais pas ce que vous avez fait mercredi dernier. Ici, nous avons d'abord bu un verre de vin blanc avec I. et son ami, en grignotant des petits feuilletés à la tomate et en regardant les lumières trembler place de l'Opéra. I. était en vacances et partageait son temps entre la lecture de la série des Millenium et le visionnage de films de Bergman. Et puis nous sommes rentrés à la maison, il y avait des mini pizzas de notre traiteur italien préféré, j'avais fait des canneloni ravissants et délicieux et en dessert, nous avions juste envie de la régression de la glace à la vanille alanguie sous le chocolat fondu et la chantilly. C'était chouette.
J'espère qu'en 2009, j'écrirai plus souvent, je me remettrai à cuisiner et puis je vous souhaite de divines surprises et de gracieux moments à profusion!
J'ai connu il y a longtemps déjà une jeune fille aux cheveux courts qui habitait rue Saint Melaine un minuscule appartement qu'elle partageait avec une étudiante des Beaux-Arts. Nous avons partagé dans leur cuisine exigüe des pizzas sans intérêt, des pâtes croulant sous le fromage fondu, des croûtes à thé parfumées et plusieurs atermoiements existentiels en rapport avec le profond ennui que nous inspiraient les études de médecine. Suite à un malheureux malentendu directement généré par cette mauvaise habitude que nous avions chacune d'exiger des amitiés exclusives, je ne suis plus retournée dans cet appartement mais à chaque fois que je passe dans cette rue où vient d'ouvrir un charmant restaurant tibétain, je ne peux m'empêcher de penser aux cheveux courts de N.
Il se trouve que ce restaurant a été plusieurs soirs notre refuge après des journées éprouvantes qui vous mettent la tête et le coeur en bouillie. G. a un faible pour les lumières tamisées, les couleurs douces et chatoyantes à la fois, la musique enveloppante, la serveuse en costume traditionnel confondante de gentillesse, le thé au lait et aux épices, les beignets de crevette servis avec de la sauce au tamarin, les ravioli aux épinards et au fromage, le dhal parfumé et les curries au caractère bien trempé. Pour ma part, j'aime bien les soupes de nouilles dépouillées et pourtant réconfortantes et puis aussi le riz sauté aux légumes servi en portion gargantuesque mais on aurait presque envie de le finir tant il est bon. Il est probable que ma vieille amie aux cheveux courts, avides de terres lointaines et de langues étrangères, aurait aimé.
Un autre soir de décembre, j'ai croisé la silhouette fatiguée de Patrice Chéreau juste avant la projection de Gabrielle dont l'action immobile ne traduisait pas moins la violence des amours cruelles. Patrice Chéreau, dans son grand manteau, m'a paru infiniment sympathique par son goût du détail lorsqu'il a raconté le contexte dans lequel il avait tourné le film. Après la séance, nous avons goûté un cannelé de chez Cozic, parce qu'un peu plus tôt dans l'après-midi, on m'avait offert dans le service des cannelés maison que j'avais trouvé délicieux (c'était la première fois que j'en mangeais) et j'avais envie de retrouver cette tendre élasticité vanillée.
Au cinéma, il y eut aussi le soir où, après des croque-monsieur (que j'ai tendance à associer, comme un réflexe pavlovien primaire, aux séances de 20h30. Cela marche aussi avec les hamburgers maison qui précèdent la section clinique du vendredi soir), j'ai pleuré à retardement sous un parapluie violet à cause de l'histoire de Two lovers. En réalité, pendant la projection, j'ai surtout pensé à la maîtrise de James Gray, son talent à filmer aussi bien un repas en famille lourdingue qu'une scène de boîte de nuit survoltée, la rigueur ascétique du scénario, le pas et la voix de Joaquin Phoenix. Et puis, sur le chemin du retour, j'ai été envahie d'une tristesse sans nom à cause de la cruauté du retournement de situation. J'ai adoré ce film dont les images m'ont poursuivie longtemps encore tout comme le visage de Marielle Hemingway quand elle se fait larguer dans Manhattan, que nous avons revu avec un plaisir infini et j'ai fantasmé pendant plusieurs jours le fait de manger au lit de la nourriture chinoise dans des boîtes en carton en regardant un vieux bon film avec son amoureux (mais il se trouve que je trouverais très compliqué de manger et de regarder un film en même temps, j'aurais l'impression que l'un des deux plaisirs devrait s'effacer en faveur de l'autre et je ne veux pas avoir à renoncer à quelque chose que j'aime autant).
Début décembre, j'ai passé une soirée à lire frénétiquement Frankie Addams, un livre que j'ai trouvé horriblement triste tant il décrit parfaitement l'ennui et le désespoir de l'adolescence quand on est seul dans une ville que l'on déteste et qu'à la question "Si tu étais quelqu'un d'autre, qui choisirais-tu?", la réponse qui jaillit spontanément reste "N'importe qui sauf moi". Cela m'a rappelé des heures noires où, affublée d'un appareil dentaire et d'un carré moche, lestée de quelques kilos disgracieux, je restais allongée sur mon couvre lit fleuri à me demander comment je pouvais changer de vie et partir loin, avec quelques livres et des biscuits dans un sac en tissu.
Heureusement, la vie réelle sait aussi être pleine de bonnes surprises. J'ai beaucoup aimé la petite série des objets qui habitaient le bureau de Freud au Musée Rodin et, lors de ces courtes journées parisiennes, j'ai bien aimé aussi la soirée passée avec une jeune fille très douce qui m'aurait presque convaincue de mettre enfin les chaussures vernies que je n'ai pas envie de porter plutôt que mes vieilles Clarks au lacet cassé. Nous avons passé avec elle un délicieux moment. Et puis j'ai aussi dégusté un très bon rich english cake au glaçage parfait au Thé au fourneau avec une demoiselle qui venait de s'acheter un très beau manteau. Tout cela me rappelle que, maintenant que je n'ai plus l'impression de vivre dans une série américaine des années 80, j'ai envie de rattraper le temps perdu, notamment avec un loukoum et une choucroute qui se reconnaîtront.
Je ne sais pas ce que vous avez fait mercredi dernier. Ici, nous avons d'abord bu un verre de vin blanc avec I. et son ami, en grignotant des petits feuilletés à la tomate et en regardant les lumières trembler place de l'Opéra. I. était en vacances et partageait son temps entre la lecture de la série des Millenium et le visionnage de films de Bergman. Et puis nous sommes rentrés à la maison, il y avait des mini pizzas de notre traiteur italien préféré, j'avais fait des canneloni ravissants et délicieux et en dessert, nous avions juste envie de la régression de la glace à la vanille alanguie sous le chocolat fondu et la chantilly. C'était chouette.
J'espère qu'en 2009, j'écrirai plus souvent, je me remettrai à cuisiner et puis je vous souhaite de divines surprises et de gracieux moments à profusion!
33 Comments:
Enfin! C'est si agréable de partager de nouveau un moment avec vous. Si un jour(!)je viens à Rennes, j'aimerai bien partager avec vous un plat de momos avec un thé au beurre salé au restaurant tibétain.
Bises.
chère Patoumi
merci pour ce beau récit de début janvier ; il me donnerait presque les forces qui me manquent pour la rentrée, demain.
betterave
et les nuits à north avenue ne m'appartiennent déjà plus
On est allés à Rennes la semaine dernière , on a déjeuné dans une petit restau chaleureux et j'ai bien
pensé à toi
çà fait plaisir de te relire
Florence: faites moi signe, vraiment je suis sûre que vous aimerez!
Betterave: alors nous aimons les mêmes chansons... Plein d'élan pour demain!
Ciel, l'un de mes voeux se réalise déjà ! un nouveau billet ! et avec Carson McCullers à l'intérieur (j'ai une petite préférence pour "le coeur est un chasseur solitaire", parce que c'était le premier roman d'elle que je lisais, et parce que le titre est si beau)...
Cathy: quoi? Et je n'ai pas été prévenue? C'était quel restaurant? La prochaine fois il faudra me dire quand même!
Rose: c'est adorable! En fait je me suis penchée sur CMC à cause de la réédition chez Stock (j'adore leur couverture rose)
Sur ce, je vais aller goûter mes cailles aux cerises et topinambours (!)
une jolie année annoncée avec tes mots, des promesses que l'on a très envie de tenir, des livres annotés rapidement, pour les lire bientôt, des odeurs de dhal aux lentilles...
je suis très heureuse de te relire...
je t'embrasse, douce patoumi, & belle année...
Ah, ça ne m'étonne pas, mais alors pas du tout, pour Freud / Rodin...
Heureuse de te lire à nouveau, Patoumi. Bonne année 2009, sereine et confiante dans l'avenir...
Toujours beaucoup de détachement autant que de sensibilité chez toi, j'espère que 2009 verra de belles envolées, je note aussi deux trois choses, hélas pas la cantine tibétaine, a fortiori si elle est à Rennes...
Je ne sais pas toi mais moi, j'aurais aimé, à l'époque de l'appareil dentaire et du carré pas adapté, qu'une femme -et me vient en tête, forcément, Delphine Seyrig en fée des lilas mais ça aurait pu être une femme un tout petit plus ordinaire, habillée d'une autre couleur et à la voix moins envoûtante !- une femme me remarque au point de se pencher sur moi et me rappelle le coup des chenilles qui deviennent des papillons.
Il me semble que le temps m'aurait paru moins long avant que je parvienne à ce qui fait mon quotidien, si longtemps après le retrait de l'appareil dentaire : des fringues qui vont bien, des couleurs comme des évidences et une coupe courte idéale.
Un jour, j'avais un rasoir en main. Et, du carré qui ne va pas, j'ai effrité quelques mèches, juste assez pour le changer en dégradé qui tombe bien. Dans le miroir, j'ai vu son sourire. 14 ans et pas d'appareil dentaire (quelle chance !). Un papillon.
Et moi, ce jour-là, je me suis sentie Delphine Seyrig.
Patoumi, je te souhaite, pour 2009, beaucoup d'émotions mêlées, de celles qui te font écrire tes billets si touchants...
ce film m'a boulversé, quelle fin... je te souhaite une excellente année, douce et chaleureuse. que tu nous fasses partager plus souvent ta si jolie plume!
quel plaisir de vous lire à nouveau! à vous aussi, une bonne année 2009, et tout les bonheurs dont vous rêvez!
Bonne annee, Patoumi !
Gros bisous !
Tu sais toujours tellement bien trouver les mots qu'il faut, que j'hésite à chaque fois à te laisser un commentaire... (j'ai l'impression d'être un pachyderme dans un magasin de porcelaine...)
J'espère que 2009 a bien commencé pour toi et je t'envoie mes meilleurs voeux!
Les chéchés: j'espère qu'en 2009, je ferai du dhal aussi bon qu'au restaurant tibétain!
Natalia: plein de bonnes choses pour toi aussi en 2009! J'ai adoré la petite Athéna du bureau de Freud
Tiuscha: merci et bonne année!
Gwen: Delphine Seyrig, c'est mon idole pour toujours...
Mirabelle: je crois que j'aimerais bien le revoir...
Pasc:je vous sohaite plein de belles et bonnes choses pour 2009
Stéphanie: Happy new year! Et plein de bisous!
Liliy: meilleurs voeux, je te souhaite une année 2009 tendre comme un gnocchi!
Quel plaisir de relire Patoumi ! un petit clic au hasard et voici un billet comme j'avais justement envie d'en lire, comme une envie de cannelé, tiens... Bonne année Patoumi.
Bonne année!!!!!!
Tes voeux sont également les miens car je ne me lasse pas de te lire. A bientôt
c'est marrant, moi aussi je voudrais le revoir... pour l'apprécier différement, la surprise du dénouement passée...
Très très bonne année 2009, faite de régressions, de philosophies de vie, de lectures en partage et de petits mets.
Toujours de la délicatesse dans le propos, du doux et de l'amer... mais on en redemande, merci!
Pascale: alors à bientôt! (saurez-vous me reconnaître?:-))
Diane: Happy new year Diane, nono et cie!
Mirabelle: j'aime l'idée qu'on soit sur la même longueur d'onde!
Vanessa: bonne année! (et je me fais un peu attendre pour le colis, patience!)
Chère Patoumi, ils sont toujours époustouflant, ces billets, une litanie de goûts et de couleurs, d'impressions fines et ciselées, comme une jolie porcelaine un peu désuète, patinée de bonheur. Et cette note est particulièrement précieuse, attendue, par une timide lectrice qui n'ose jamais rien dire. A bientôt, j'espère.
C'est bon de te lire à nouveau, que 2009 soit douce avec toi et les tiens.
Il est arrivé, le nouveau billet-plus agréable que la nouvelle année, dont l'arrivée est fêtée, de façon aussi virtuelle qu'excessive...
Camille: oh! ce petit mot me fait super plaisir... Moi aussi je lis en silence C et G sans oser me manifester alors que j'aime beaucoup tes histoires... Bonne année, pleine de bonne histoires!
Bergeou: meilleurs voeux à toute la famille!
Cléo: j'aime toujours autant ta classitude!
Patoumi, de retour et en pleine forme : époustouflante de justesse dans sa calme poésie.
Ici une choucroute qui s’est reconnue.
Malgré la bourrasque verglacée (qu’apparemment vous commencez à apprivoiser), je hisse mes lunettes hors des articles scientifiques imprimés en Verdana 8… pour te souhaiter la chose la plus banale de la terre mais la non moins sincère : une belle, savoureuse, gourmande, sereine et inoubliable année 2009!
Deux petites recommandations pour bien débuter l’année cependant. 1) Tu as le droit de priver ton placard de tes jolies chaussures vernies, je pense qu’il saura te pardonner. 2) Promets-moi de ne jamais fixer le petit écran avec des yeux de merlans frits et de ne jamais laisser pendre une nouille chinoise collée le long du menton, même si le film est palpitant…. Advenant le cas où tu déciderais de commettre la faute morale suprême pour la gourmande que tu es : gober devant la télé ;-)
À bientôt, prends soin de toi.
Mais qu'est ce que je suis contente de relire cette fille-là qui commençait désespérément à me manquer! je suis trèèèèèèèès heureuse de lire ce petit article! Si tu passes sur paris, je t'invite à manger tibétain!
J'aime bien le concept manger des nouilles chinoises au lit!
A bientôt;
Lisanka
Ps/ L'année dernière, tes posts sur ton métier, sur tes aspirations à devenirs psy m'ont énormément aidée! Et aujourd'hui, c'est un peu grâce à cette force que tes posts m'ont donnée que je réalise mon rêve, je viens d'obtenir le concours convoité ;-)
Et j'avais oublié le plus important: très bonne année 2009 à toi, beaucoup de réussite, d'accomplissement et de bonheur!
Chère Choukrout, je te reparlerai des trucs vernis... En attendant, prends bien soin de toi et mange des bonnes choses! A bientôt!
Lisanka: félicitations! Je suis hyper contente pour toi! Yipee!
terrible Manhattan stories, j'en ai des frissons rien qu'à y penser (mais Satie dans mes oreilles doit y contribuer aussi)
très bonne année à toi Patoumi
Oh Marion! Tu as à nouveau rempli les placards? J'ai hâte de te relire! Happy new year!
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