Ce qui ne se dit pas -poires poêlées, crème au matcha-
A l'école maternelle, c'était un petit garçon discret aux cheveux roux, aux yeux clairs et au sourire doux. Je n'attendais rien d'autre que des réponses positives à quelques questions d'ordre pratique: faire le noeud final de l'oiseau pompon que je venais d'achever, m'aider à creuser un petit trou dans la terre pour y enfouir l'un des pépins de ma collection de pépins... Je l'aimais bien, il ne me faisait pas peur (sentiment que m'inspiraient alors la plupart de mes petits camarades).
A l'école primaire, ce fut T., un garçon aux cheveux châtains qui avaient des lunettes à monture en plastique noir. Il venait d'une ville du sud et en avait gardé un léger accent. Sa maman était une petite femme blonde extrêmement douce qui avait fait un délicieux gâteau au chocolat pour son anniversaire. On se prêtait des Picsou magazines. Mais je crois qu'il préférait A., une chipie blonde dont les joues se creusaient de deux jolies fossettes quand elle souriait.
A cette époque-là, j'avais aussi un faible pour le personnage du Roi Arthur dans un dessin animé qui n'a pas été rediffusé depuis. J'aimais bien sa mèche romantique.
Au collège, il y a eu un autre G., que j'ai dû faire souffrir. Je détestais mon corps, je détestais mon visage, je me trouvais joufflue, grosse et sans grâce, je ne comprenais pas très bien comment on pouvait m'aimer (et avoir envie d'embrasser un sourire métallique -merci cher orthodontiste-) alors j'avais des réactions un peu brutales et certainement incompréhensible. Et puis il y avait dans ma tête le visage de Marcello Mastroianni dans La dolce vita et celui de Jean Louis Trintignant dans Un homme et une femme.
Au lycée, j'ai bien aimé S. d'abord mais il était évident que nous ne pouvions pas nous entendre. Il avait dit avec ironie "Elle parle comme un livre" ce qui avait fait son petit effet sur la future Vexoumi. C'est bizarre d'être attiré par des gens qui ne vous conviennent pas. Je l'avais tout de suite repéré le jour de la rentrée parce qu'il avait de grands yeux verts qui défiaient le monde mais il fut rapidement évident que nous n'avions pas la même conception du monde.
Et puis il y a eu cette relation très étrange avec R., un garçon vraiment chouette dont le principal défaut est d'avoir voulu me montrer 2001 L'odyssée de l'espace sur un écran minuscule (il se trouve que trois garçons ont tenté de me montrer ce film et mon attitude n'a pas varié malgré tous mes efforts pour avoir l'air concernée: je m'endors systématiquement -et piteusement-. Mais Barry Lindon, j'adore). On faisait de grandes ballades qui tournaient un peu en rond mais pendant lesquelles étaient évoquées diverses préoccupations métaphysiques qui empêchent déjà de dormir quand on a seize ans mais il était aussi question de gaufrettes à la noisette, du sourire de Kristin Scott Thomas et du pronostic du prochain Rolland Garros. La dernière fois que j'ai vu R. c'était lors d' un Noël, dans un café un peu froid. Il était super content: J. avait accepté de vivre avec lui.
Je crois que je voulais rencontrer un garçon qui ressemble à Melvil Poupaud dans Conte d'été, et puis à Mathieu Amalric dans Comment je me suis disputé..., et puis à Antoine Doinel et puis il aurait fallu qu'il ait un peu aussi le regard torturé de Thom Yorke et la voix sexy de Jarvis Cocker. Et j'avoue, j'aimais bien la moue boudeuse de Jude Law (je suis très midinette si je veux).
Au début des études de médecine, j'ai eu une terrible erreur d'appréciation en jetant mon dévolu sur B. juste parce qu'il m'avait envoyé une lettre avec un petit bouquet de fleurs (qui quand j'y repense était absolument ridicule de mocheté). C'était un type qui avait un poster de Wonder Woman dans son salon, qui aimait les ravioli mous et douteux des boîtes de conserve et les curry insipides de bocaux en verre, qui appréciait d'un peu trop près ma copine L., et qui m'abandonnait des journées entières dans des endroits où je ne connaissais personne pour aller faire de la planche à voile. J'ai jeté à la poubelle toutes les lettres de B., sans un seul moment d'hésitation ou d'émotion.
Et puis, à une époque durant laquelle je m'étais un peu coupée du monde, écrivant et lisant beaucoup dans un petit appartement presque sans fenêtre, G. a fait une apparition remarquée et je me souviens avoir pris mon courage à eux mains un certain vendredi soir de juin pour demander "Et si on partait en weekend?"
Merci G. d'être toujours là, quand je trébuche sur une racine dans des forêts hostiles et que je m'étale lamentablement de tout mon petit long, pour sècher les larmes de colère et de regret avec patience et affection, pour gratter les bouts brûlés de certains gâteaux en affirmant qu'ils ont l'air délicieux. Merci pour tout ce qui ne peut être dit ici. (Enfin, merci de prendre les photos quand je n'y arrive pas, merci de me préparer mon chocolat certains matins, merci de penser à mettre le plaid rouge en plus les soirs où il fait froid, merci de m'appeler en sortant du travail, merci pour tout ca aussi et tout ce que j'oublie).
Même si je sais que je n'ai pas à m'en faire quant à certaines rousses en imper qui hantent mes rêves et d'autres jeunes filles brunes aux lunettes Gucci qui portent d'insolites prénoms, je crois que je n'en reviens tellement pas d'avoir rencontré G. et qu'il soit tel qu'il est que j'ai toujours cette petite peur qu'il disparaisse (et bien sûr, avec une autre fille... je n'ai pas fini de faire ma pitanalyse!) alors j'essaie de me rassurer en lui préparant des douceurs!
La recette des Poires poêlées et crème au matcha est extraite du livre de l'Epure consacré à cette étonnante poudre que certains assimilent à "du dégueulis de martiens". C'est un dessert très léger auquel on peut apporter un peu de croquant en proposant quelques biscuits à grignoter avec.
Poires poêlées et crème matcha
Pour quatre personnes
La crème
-2 cuillères à soupe de matcha
-15 cL de lait
-5 jaunes d'oeufs
-80g de sucre
-Une feuille de gélatine
-5cL de crème fleurette bien froide fouettée en chantilly
-le jus d'un petit citron
Les poires
-4 poires mûres mais fermes
-un gros morceau de beurre salé
-8 cuillères à soupe de rapadura
-de l'eau et du jus d'orange
Délayer le thé dans 4 cuillères à soupe d'eau froide.
Faire chauffer le lait, y ajouter le thé.
Mettre la gélatine à tremper dans un peu d'eau froide.
Fouettre les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Verser dessus le lait chaud au thé et remuer très vite.
Verser la préparation dans une casserole et faire cuire à feu doux jusqu'à épaississement.
Hors du feu, ajouter la gélatine et bien mélanger.
Laisser un peu refroidir avant d'incorporer le jus de citron puis la chantilly.
Mettre au frais pendant au moins quatre heures.
Au moment de sevir, émincer les poires et les faire revenir avec le beurre, le sucre et le jus d'orange jusqu'à ce qu'elles soient dorées et caramélisées.
Servir les poires tièdes avec la crème bien froide.
A l'école primaire, ce fut T., un garçon aux cheveux châtains qui avaient des lunettes à monture en plastique noir. Il venait d'une ville du sud et en avait gardé un léger accent. Sa maman était une petite femme blonde extrêmement douce qui avait fait un délicieux gâteau au chocolat pour son anniversaire. On se prêtait des Picsou magazines. Mais je crois qu'il préférait A., une chipie blonde dont les joues se creusaient de deux jolies fossettes quand elle souriait.
A cette époque-là, j'avais aussi un faible pour le personnage du Roi Arthur dans un dessin animé qui n'a pas été rediffusé depuis. J'aimais bien sa mèche romantique.
Au collège, il y a eu un autre G., que j'ai dû faire souffrir. Je détestais mon corps, je détestais mon visage, je me trouvais joufflue, grosse et sans grâce, je ne comprenais pas très bien comment on pouvait m'aimer (et avoir envie d'embrasser un sourire métallique -merci cher orthodontiste-) alors j'avais des réactions un peu brutales et certainement incompréhensible. Et puis il y avait dans ma tête le visage de Marcello Mastroianni dans La dolce vita et celui de Jean Louis Trintignant dans Un homme et une femme.
Au lycée, j'ai bien aimé S. d'abord mais il était évident que nous ne pouvions pas nous entendre. Il avait dit avec ironie "Elle parle comme un livre" ce qui avait fait son petit effet sur la future Vexoumi. C'est bizarre d'être attiré par des gens qui ne vous conviennent pas. Je l'avais tout de suite repéré le jour de la rentrée parce qu'il avait de grands yeux verts qui défiaient le monde mais il fut rapidement évident que nous n'avions pas la même conception du monde.
Et puis il y a eu cette relation très étrange avec R., un garçon vraiment chouette dont le principal défaut est d'avoir voulu me montrer 2001 L'odyssée de l'espace sur un écran minuscule (il se trouve que trois garçons ont tenté de me montrer ce film et mon attitude n'a pas varié malgré tous mes efforts pour avoir l'air concernée: je m'endors systématiquement -et piteusement-. Mais Barry Lindon, j'adore). On faisait de grandes ballades qui tournaient un peu en rond mais pendant lesquelles étaient évoquées diverses préoccupations métaphysiques qui empêchent déjà de dormir quand on a seize ans mais il était aussi question de gaufrettes à la noisette, du sourire de Kristin Scott Thomas et du pronostic du prochain Rolland Garros. La dernière fois que j'ai vu R. c'était lors d' un Noël, dans un café un peu froid. Il était super content: J. avait accepté de vivre avec lui.
Je crois que je voulais rencontrer un garçon qui ressemble à Melvil Poupaud dans Conte d'été, et puis à Mathieu Amalric dans Comment je me suis disputé..., et puis à Antoine Doinel et puis il aurait fallu qu'il ait un peu aussi le regard torturé de Thom Yorke et la voix sexy de Jarvis Cocker. Et j'avoue, j'aimais bien la moue boudeuse de Jude Law (je suis très midinette si je veux).
Au début des études de médecine, j'ai eu une terrible erreur d'appréciation en jetant mon dévolu sur B. juste parce qu'il m'avait envoyé une lettre avec un petit bouquet de fleurs (qui quand j'y repense était absolument ridicule de mocheté). C'était un type qui avait un poster de Wonder Woman dans son salon, qui aimait les ravioli mous et douteux des boîtes de conserve et les curry insipides de bocaux en verre, qui appréciait d'un peu trop près ma copine L., et qui m'abandonnait des journées entières dans des endroits où je ne connaissais personne pour aller faire de la planche à voile. J'ai jeté à la poubelle toutes les lettres de B., sans un seul moment d'hésitation ou d'émotion.
Et puis, à une époque durant laquelle je m'étais un peu coupée du monde, écrivant et lisant beaucoup dans un petit appartement presque sans fenêtre, G. a fait une apparition remarquée et je me souviens avoir pris mon courage à eux mains un certain vendredi soir de juin pour demander "Et si on partait en weekend?"
Merci G. d'être toujours là, quand je trébuche sur une racine dans des forêts hostiles et que je m'étale lamentablement de tout mon petit long, pour sècher les larmes de colère et de regret avec patience et affection, pour gratter les bouts brûlés de certains gâteaux en affirmant qu'ils ont l'air délicieux. Merci pour tout ce qui ne peut être dit ici. (Enfin, merci de prendre les photos quand je n'y arrive pas, merci de me préparer mon chocolat certains matins, merci de penser à mettre le plaid rouge en plus les soirs où il fait froid, merci de m'appeler en sortant du travail, merci pour tout ca aussi et tout ce que j'oublie).
Même si je sais que je n'ai pas à m'en faire quant à certaines rousses en imper qui hantent mes rêves et d'autres jeunes filles brunes aux lunettes Gucci qui portent d'insolites prénoms, je crois que je n'en reviens tellement pas d'avoir rencontré G. et qu'il soit tel qu'il est que j'ai toujours cette petite peur qu'il disparaisse (et bien sûr, avec une autre fille... je n'ai pas fini de faire ma pitanalyse!) alors j'essaie de me rassurer en lui préparant des douceurs!
La recette des Poires poêlées et crème au matcha est extraite du livre de l'Epure consacré à cette étonnante poudre que certains assimilent à "du dégueulis de martiens". C'est un dessert très léger auquel on peut apporter un peu de croquant en proposant quelques biscuits à grignoter avec.
Poires poêlées et crème matcha
Pour quatre personnes
La crème
-2 cuillères à soupe de matcha
-15 cL de lait
-5 jaunes d'oeufs
-80g de sucre
-Une feuille de gélatine
-5cL de crème fleurette bien froide fouettée en chantilly
-le jus d'un petit citron
Les poires
-4 poires mûres mais fermes
-un gros morceau de beurre salé
-8 cuillères à soupe de rapadura
-de l'eau et du jus d'orange
Délayer le thé dans 4 cuillères à soupe d'eau froide.
Faire chauffer le lait, y ajouter le thé.
Mettre la gélatine à tremper dans un peu d'eau froide.
Fouettre les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Verser dessus le lait chaud au thé et remuer très vite.
Verser la préparation dans une casserole et faire cuire à feu doux jusqu'à épaississement.
Hors du feu, ajouter la gélatine et bien mélanger.
Laisser un peu refroidir avant d'incorporer le jus de citron puis la chantilly.
Mettre au frais pendant au moins quatre heures.
Au moment de sevir, émincer les poires et les faire revenir avec le beurre, le sucre et le jus d'orange jusqu'à ce qu'elles soient dorées et caramélisées.
Servir les poires tièdes avec la crème bien froide.
23 Comments:
Très joli texte qui m'a fait faire un bond en arrière en cherchant mes B, D ou S....
Et petit dessert simple mais joliment mis en valeur et terriblement appétissant.
S'il reste avec toi, c'est qu'il se sent bien en ta compagnie, que tu lui apportes autant qu'il t'apporte. Il va valoir te faire une raison et te résoudre à accepter que oui, tu peux être appréciée et désirée. Tu es une belle personne, et pour toi point besoin de lunettes Gucci (c'est monstrueux en plus!) et d'imperméables rouges, de noms genre Daphnée, Athéna ou Cassandre pour te faire remarquer!
Un bien beau dessert, appétissant autant que le billet.
Passe un bon week end,
Amitiés,
Lisanka
Effectivement, on dit que c'est par la nourriture qu'on retient les hommes, mais j'aime croire quand même qu'il y a plus que cela entre deux êtres qui ont décidé de vivre ensemble. En tout cas, très joli billet que j'ai pris plaisir à lire.
Un joli dessert! Cette association de saveurs est très réussie...
Bises,
Rosa
Oh comme ton texte a le don de faire ressurgir les souvenirs, les petites émotions qui nous traversent le corps et la tête, nous émoustillent l'esprit. Je me reviens au collège, à la sortie des cours, avec un certain André qui attendait que je lui donne mon premier baiser, avec toute notre classe aux premières loges, dieu que j'ai été déçue!
Mais qui a parlé de dégueulis de martiens? ^^
Bon, c'est sur que si tu me parles d'un croisement entre Jarvis et Tom Yorke, je vais me pâmer... mais je reste persuadée qu'il ne faut rien attendre de particulier et que là, les N. et les G. arrivent toujours quand on s'y attend le moins...
Tiens moi aussi je me suis endormie x fois devant l'odyssée de l'espace : du coup je me sens moins seule. et comme disait René Char, "va vers ton bonheur, impose ta chance, à te regarder ils s'habitueront".
je ne trouve pas les mots facilement, je n'ai pas ce don. Mais je voudrais juste te dire que tes textes sont des petits bijous qui me redonnent envie de cuisiner pour les autres.
bijouX, bien sûr!!
Un desert très alléchant et sûrement délicieux (tu ne publierais pas une recette qui ne le soit pas, ça ne serait pas toi) et une si belle déclaration d'amour, G doit être très heureux.
Heureux Homme, pareille déclaration, signée, publique et si joliment sincère! Et méritée pour un homme très attentionné!
Là tu es très attentionnée aussi, ma boîte de Matcha s'ennuyait au frigo... elle te remercie
Si votre poirage ressemble à votre crémage alors vous êtes l'hôte de ses bras !
ah la peur des filles... laissons-nous faire dirons-nous. pas toujours facile mais toujours plaisant.
viens faire un tour chez moi si tu as le temps...
Saperlipopote...
J'ai exactement ce souvenir du collège : toujours interpréter mes réactions ou celles des autres dans le sens inverse de ce qu'elles semblent signifier ! Par contre, je garde un bon souvenir de "2001", que j'ai vu pour la 1e fois dans une salle quasi-vide, un début d'été, et à la fin du film les langues s'étaient déliées et nous étions restés devant le cinéma à discuter du film avec d'autres spectateurs inconnus, ce qui n'arrive pas si souvent ! à bientôt !
Hihi ! J'ai souri en lisant ton récit car cela m'a rappelé parfois ma propre expérience !!! Et tu sais je vais te dire un secret, même si "ça ne se dit pas", je crois que G est avec toi car justement tu es toi avec ou sans les p'tits plats !!!
Dessert bien réconfortant et ôde bien émouvante ;-)
Malgré les années, j'ai aussi un souvenir très précis de mes amours et désamours de collégienne et après... et j'aime beaucoup ton dessert gourmand, et encore plus avec quelques biscuits car je suis fan de croquant et en plus j'adhère au récit de Gisèle Halimi que tu cites dans ton billet précédent.
Il y a peu, j'ai rencontré M. pour qui je me suis consumé en silence pendant deux ans, au lycée. J'étais confus d'avouer plus tard, dans la rue, à P. (qui a un imper rouge figure-toi ), que cette vieille décolorée en jogging (elle est prof de sport) fut l'objet de mon affection. Elle qui est si jalouse habituellement a éclaté d'un rire si franc que j'étais mort de honte pour l'amoureux idiot à moustache précoce que j'étais, et j'avais bien raison, cette conne m'a jamais adressé un regard, sauf quand il a fallu que je vote pour elle aux élections des délégués.
C'était ma minute patoumesque, tu sais y faire.
Grand Chef aussi il sait y faire. Mais il fallait bien un peu d'humour pour desamorcer l'emotion provoquee par ton texte. tout ce que tu ne peux pas dire y est quand meme.
Une bien jolie déclaration.
Hello Patoumi, ceci est un PS : j'ai reregardé "2001" à la faveur du cycle Kubrick sur arte et tu as raison : la première heure est mortelle, il faut tenir jusqu'à l'épisode de la rébellion de l'ordinateur pour qu'un peu de tension horrifique apparaisse ! (mais je suppose que G ne t'a pas imposé un énième début de visionnage)
y a pire, pour 2001. Tu laisses D. regarder seul. Tu montes et tu écris un peu. C'est là que tu t'aperçois que dans 2001, ce qui fait dormir, c'est le son ou le manque de son qui monte, épais et lancinant, depuis le salon. Il faut écouter 2001. Au moins une fois dans sa vie. Sinon, bien sûr, c'est toujours très joliment (d)écrit. Pas 2001. Ton billet.
Ah oui j'oubliaais au fait, pour 2001, je m'endors a chaque fois, je crois que je n'ai jamais reussi a le voir entierement d'un bout a l'autre. J'aime bien les passages que j'en ai vu pourtant.
Poire matcha...aaaah!
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