Nos histoires d'amour sont les mêmes -do you love bibimbab?-
J'avais fait une petite croix sur le plan déjà fatigué de Stockholm pour retrouver sans peine l'endroit élu d'un commun accord pour le dîner. Il n'y avait que quelques lignes laconiques à son égard dans le guide de voyage et cela me paraissait précisément être de bon augure. J'avais enfilé des collants gris à l'hôtel avant de sortir, parce que les nuits étaient déjà fraîches. Il y avait aussi une robe rose et des ballerines bleues, éprouvées car adorées.
En voyage, c'est G., parce qu'il est doté d'un solide sens de l'orientation, qui est systématiquement désigné responsable des itinéraires et ce, même si j'ai appris au fil des années à lire une carte routière de façon experte. Ce soir-là, le trajet était simple et suivait un quadrillage régulier de rues tranquilles aux façades de briques ou discrètement colorées de teintes sourdes. Il y avait des magasins d'antiquités, des gargotes thaïes avec des nouilles à emporter dans des boîtes cartonnées, des laveries, une librairie de mangas et cette enseigne vert d'eau qui fut expressément photographiée YU love bibimbab. Un endroit idyllique si l'on en croyait les affiches en devanture, mais toutes ces promesses de bibimbab divers et variés étaient pour l'instant impossibles à assouvir puisque le rideau de fer était baissé et que le temps manqua ensuite pour y retourner.
Je restai pourtant longtemps obsédée par cette simple évocation de bibimbab, d'autant plus que j'en avais depuis longtemps fait le deuil à Rennes puisque le Ninano, un super chouette restaurant coréen tenu par une dame qui portait des jolis foulards sur le crâne, a fermé un jour sans prévenir pour être remplacé par un truc sans intérêt. Au Ninano, le bibimbap était un dolsot bibimbab, ce qui signifie que le riz, surmonté de ses divers légumes, de son jaune d'oeuf et de sa pâte de piment, était servi dans un bol en fonte, le dolsot, et cela produisait un crépitement fort agréable dù au riz qui grésille quand le gentil serveur le posait sur la table. J'avais alors grand plaisir à remuer le contenu de mon bol à petits coups de baguettes expertes puis à me brûler les lèvres avec ce riz savoureux et épicé.
Le meilleur bibimbab qu'il m'ait été donné de goûter, en bonne compagnie qui plus est, est celui que les cuisinières de Chez Kim à Strasbourg, avaient préparé un vendredi de février, après des jours de neige. P., là-bas, est accueillie avec l'infinie gentillesse que l'on réserve aux habitués qui vous le rendent bien.
Il n'y a pas de recette officielle de bibimbab car elles dépendent directement de l'infinité des goûts et des disponibilités du frigo. C'est un plat chaleureux et réconfortant, dont il est très agréable de partager la préparation avec celui ou ceux qui vont le goûter avec vous. C'est un plat rassurant que l'on peut savourer assis en tailleur autour de la table basse, avec ses baguettes préférées et une bière bien fraîche pour ceux qui l'aiment.
J'ai choisi, samedi soir, de le préparer comme ça:
Bibimbab pour deux
-du riz cuit au cuit-riz
-une poignée d'épinards blanchis
-trois petites carottes (de couleur différente, parce que c'est joli) coupées en julienne
-trois gros shiitakés émincés
-une petite courgette coupée en julienne
-250g de boeuf (de la poire, du persillé...) émincé
et pour la marinade: une demi-poire williams rouge épluchée et râpée, deux gousses d'ail écrasées, un pouce de gingembre râpé, deux tiges de ciboules fendues, trois cuillères à soupe de sauce soja, une demi-cuillère à soupe de miel, une cuillère à soupe de sirop d'érable, deux cuillères à soupe d'huile de sésame et plusieurs tours de moulin à poivre
et pour servir: un oeuf par personne, du gochujang et des graines de sésame.
La veille ou le matin pour le soir, mélanger les ingrédients de la marinade et en enrober les lamelles de boeuf. Laisser reposer.
Le moment venu, faire cuire les légumes séparément et successivement dans une poêle avec un peu d'huile de sésame (je les ai maintenus au chaud dans des petits bols préchauffés et recouverts de papier aluminium) puis saisir la viande dans la même poêle. Pendant q'elle cuit, préparer deux oeufs sur le plat.
Pour dresser les bols (préchauffez les!): répartir du riz en leur fond puis disposer de façon la plus harmonieuse possible les légumes et la viande. Recouvrir le bol avec l'oeuf au plat, déposer une petite cuillère de pâte de piment et saupoudrer de graines de sésame. C'est prêt!
Quand nous sommes arrivés au restaurant que j'avais coché sur le plan, la serveuse avait une robe verte et un sourire gentil. A la table d'en face, il y avait un garçon, pantalon en velours à grosses côtes, sweat shirt gris et cheveux longs qui dînait avec sa mère, une maman avec un cardigan, des lunettes et un regard un peu triste. Ils avaient l'air de très bien s'entendre, ils avaient visiblement plein de choses à se raconter. Quand on s'est installé et qu'il nous a entendus dicuter, il nous a salué d'un "Bonsoir" très doux. Ce garçon, bien qu'il se fût adressé à la serveuse en suédois, était français et visiblement assez content de nous croiser là, à Matkultur (c'est le nom du restaurant, et on y mange très bien). Pendant tout le dîner, il nous regardait furtivement, et je n'osais rien dire non plus. Et puis ils sont partis, il a dit "Au revoir" mais je savais que nous ne le reverrions précisément jamais alors que dans ses regards silencieux j'avais l'impression que nous pourrions nous entendre.
Hier soir, avant le bibimbab, il y avait un évènement que j'attendais avec impatience: la séance de 19 heures de Petit tailleur!
Il se trouve qu'il y a une dizaine de jours, au décours d'une conversation téléphonique avec E. qui rentrait elle aussi d'Italie, j'ai appris que Laure Adler avait reçu Louis Garrel dans son émission de début de soirée sur France Culture. Dès les premières minutes (il était super tard, genre 23 heures, G. était à une répétition et je n'avais pas encore dîné -du riz sauté avec du boeuf épicé et du chou chinois, comme un prémice de bibimbab), j'ai envoyé un message à P. avec un lien vers l'émission tant je trouvais tout cela passionnant et séduisant. Je voulais partager mon enthousiasme avec elle! (et quelques jours après, elle m'a écrit "Il y a une interview aussi chez Pascale Clark". Chic!) J'ai bien aimé parce que tout le long de l'émission il y a des extraits de films, comme Masculin/Féminin, des voix aimées comme celle de Jean-Pierre Léaud parlant de Truffaut et plein de chouettes remarques de Louis Garrel sur sa famille, le cinéma et la psychanalyse.
Dans Petit tailleur, on retrouve tout cela, des idées empruntées à Godard, Truffaut, papa et aussi Desplechin. Le film est comme un rêve, où ne cesse de courir Arthur dans les rues parisiennes (de son micro studio à l'atelier de couture d'Albert, de l'atelier au théâtre de l'Odéon, du théâtre aux espoirs déçus), qui fait une robe sur mesure pour Julie-Marie qu'il désire et redoute à la fois (j'avoue que j'ai l'ai trouvée absolument détestable. Tout l'inverse de l'épouse d'Albert qui fait des tartes aux pommes surprises).
En sortant de la salle quasi-déserte, j'ai dit à G. "C'est bizarre j'aurais pensé qu'il y aurait eu plein de filles comme moi dans la salle, ou des jeunes au moins, alors que tout le monde avait bien trente ans de plus que nous" et il a dit "Oui enfin bon, tu trouves que c'est un film de jeunes? C'est un petit peu daté quand même!" Oui, c'est vrai, c'est ultra daté mais je trouve que c'est une façon assez moderne de parler des amours compliquées qui s'évanouissent avant même d'avoir existées.
En voyage, c'est G., parce qu'il est doté d'un solide sens de l'orientation, qui est systématiquement désigné responsable des itinéraires et ce, même si j'ai appris au fil des années à lire une carte routière de façon experte. Ce soir-là, le trajet était simple et suivait un quadrillage régulier de rues tranquilles aux façades de briques ou discrètement colorées de teintes sourdes. Il y avait des magasins d'antiquités, des gargotes thaïes avec des nouilles à emporter dans des boîtes cartonnées, des laveries, une librairie de mangas et cette enseigne vert d'eau qui fut expressément photographiée YU love bibimbab. Un endroit idyllique si l'on en croyait les affiches en devanture, mais toutes ces promesses de bibimbab divers et variés étaient pour l'instant impossibles à assouvir puisque le rideau de fer était baissé et que le temps manqua ensuite pour y retourner.
Je restai pourtant longtemps obsédée par cette simple évocation de bibimbab, d'autant plus que j'en avais depuis longtemps fait le deuil à Rennes puisque le Ninano, un super chouette restaurant coréen tenu par une dame qui portait des jolis foulards sur le crâne, a fermé un jour sans prévenir pour être remplacé par un truc sans intérêt. Au Ninano, le bibimbap était un dolsot bibimbab, ce qui signifie que le riz, surmonté de ses divers légumes, de son jaune d'oeuf et de sa pâte de piment, était servi dans un bol en fonte, le dolsot, et cela produisait un crépitement fort agréable dù au riz qui grésille quand le gentil serveur le posait sur la table. J'avais alors grand plaisir à remuer le contenu de mon bol à petits coups de baguettes expertes puis à me brûler les lèvres avec ce riz savoureux et épicé.
Le meilleur bibimbab qu'il m'ait été donné de goûter, en bonne compagnie qui plus est, est celui que les cuisinières de Chez Kim à Strasbourg, avaient préparé un vendredi de février, après des jours de neige. P., là-bas, est accueillie avec l'infinie gentillesse que l'on réserve aux habitués qui vous le rendent bien.
Il n'y a pas de recette officielle de bibimbab car elles dépendent directement de l'infinité des goûts et des disponibilités du frigo. C'est un plat chaleureux et réconfortant, dont il est très agréable de partager la préparation avec celui ou ceux qui vont le goûter avec vous. C'est un plat rassurant que l'on peut savourer assis en tailleur autour de la table basse, avec ses baguettes préférées et une bière bien fraîche pour ceux qui l'aiment.
J'ai choisi, samedi soir, de le préparer comme ça:
Bibimbab pour deux
-du riz cuit au cuit-riz
-une poignée d'épinards blanchis
-trois petites carottes (de couleur différente, parce que c'est joli) coupées en julienne
-trois gros shiitakés émincés
-une petite courgette coupée en julienne
-250g de boeuf (de la poire, du persillé...) émincé
et pour la marinade: une demi-poire williams rouge épluchée et râpée, deux gousses d'ail écrasées, un pouce de gingembre râpé, deux tiges de ciboules fendues, trois cuillères à soupe de sauce soja, une demi-cuillère à soupe de miel, une cuillère à soupe de sirop d'érable, deux cuillères à soupe d'huile de sésame et plusieurs tours de moulin à poivre
et pour servir: un oeuf par personne, du gochujang et des graines de sésame.
La veille ou le matin pour le soir, mélanger les ingrédients de la marinade et en enrober les lamelles de boeuf. Laisser reposer.
Le moment venu, faire cuire les légumes séparément et successivement dans une poêle avec un peu d'huile de sésame (je les ai maintenus au chaud dans des petits bols préchauffés et recouverts de papier aluminium) puis saisir la viande dans la même poêle. Pendant q'elle cuit, préparer deux oeufs sur le plat.
Pour dresser les bols (préchauffez les!): répartir du riz en leur fond puis disposer de façon la plus harmonieuse possible les légumes et la viande. Recouvrir le bol avec l'oeuf au plat, déposer une petite cuillère de pâte de piment et saupoudrer de graines de sésame. C'est prêt!
Quand nous sommes arrivés au restaurant que j'avais coché sur le plan, la serveuse avait une robe verte et un sourire gentil. A la table d'en face, il y avait un garçon, pantalon en velours à grosses côtes, sweat shirt gris et cheveux longs qui dînait avec sa mère, une maman avec un cardigan, des lunettes et un regard un peu triste. Ils avaient l'air de très bien s'entendre, ils avaient visiblement plein de choses à se raconter. Quand on s'est installé et qu'il nous a entendus dicuter, il nous a salué d'un "Bonsoir" très doux. Ce garçon, bien qu'il se fût adressé à la serveuse en suédois, était français et visiblement assez content de nous croiser là, à Matkultur (c'est le nom du restaurant, et on y mange très bien). Pendant tout le dîner, il nous regardait furtivement, et je n'osais rien dire non plus. Et puis ils sont partis, il a dit "Au revoir" mais je savais que nous ne le reverrions précisément jamais alors que dans ses regards silencieux j'avais l'impression que nous pourrions nous entendre.
Hier soir, avant le bibimbab, il y avait un évènement que j'attendais avec impatience: la séance de 19 heures de Petit tailleur!
Il se trouve qu'il y a une dizaine de jours, au décours d'une conversation téléphonique avec E. qui rentrait elle aussi d'Italie, j'ai appris que Laure Adler avait reçu Louis Garrel dans son émission de début de soirée sur France Culture. Dès les premières minutes (il était super tard, genre 23 heures, G. était à une répétition et je n'avais pas encore dîné -du riz sauté avec du boeuf épicé et du chou chinois, comme un prémice de bibimbab), j'ai envoyé un message à P. avec un lien vers l'émission tant je trouvais tout cela passionnant et séduisant. Je voulais partager mon enthousiasme avec elle! (et quelques jours après, elle m'a écrit "Il y a une interview aussi chez Pascale Clark". Chic!) J'ai bien aimé parce que tout le long de l'émission il y a des extraits de films, comme Masculin/Féminin, des voix aimées comme celle de Jean-Pierre Léaud parlant de Truffaut et plein de chouettes remarques de Louis Garrel sur sa famille, le cinéma et la psychanalyse.
Dans Petit tailleur, on retrouve tout cela, des idées empruntées à Godard, Truffaut, papa et aussi Desplechin. Le film est comme un rêve, où ne cesse de courir Arthur dans les rues parisiennes (de son micro studio à l'atelier de couture d'Albert, de l'atelier au théâtre de l'Odéon, du théâtre aux espoirs déçus), qui fait une robe sur mesure pour Julie-Marie qu'il désire et redoute à la fois (j'avoue que j'ai l'ai trouvée absolument détestable. Tout l'inverse de l'épouse d'Albert qui fait des tartes aux pommes surprises).
En sortant de la salle quasi-déserte, j'ai dit à G. "C'est bizarre j'aurais pensé qu'il y aurait eu plein de filles comme moi dans la salle, ou des jeunes au moins, alors que tout le monde avait bien trente ans de plus que nous" et il a dit "Oui enfin bon, tu trouves que c'est un film de jeunes? C'est un petit peu daté quand même!" Oui, c'est vrai, c'est ultra daté mais je trouve que c'est une façon assez moderne de parler des amours compliquées qui s'évanouissent avant même d'avoir existées.
37 Comments:
Je n'ai pas encore vu "Le petit tailleur" mais j'ai bien envie de le voir (malgré sa couverture médiatique jugée népotique-par les jaloux?) J'ai un bon souvenir du restaurant coréen Kung Jon à Versailles - si tes pas t'y mènent un jour.
Chaque fois que je laisse un commentaire, j'ai l'impression de dire les mêmes trucs - oh c'est si bien écrit, plein de poésie. J'aimerais bien trouver d'autres mots mais je n'y arrive pas. Moi aussi, je suis toujours contente quand les endroits que je souhaite découvrir sont à peine mentionnés dans les guides touristiques. Je note des adresses en ce moment pour Venise. Je comprends aussi cette envie de connaître un peu mieux les gens qu'on croise mais qu'on ne reverra pas. Cette enseigne est bien jolie mais je n'ai jamais essayé le bimbambab. J'espère que cela changera très bientôt.
Rien à voir, mais je rentre du cinéma et je me surprends à me demander "Est-ce que Patoumi a écrit une note sur les Amours imaginaires de Dolan ?"
... alors je suis passée ici, à défaut de pouvoir assouvir ma curiosité, je me suis reconnue ds ta description-suggestion des filles qui vont voir (le film de)Louis Garrel au cinéma, et effectivement le Kuong Jon c'est charmant !
Cléo: hmmm, peut-être que nous irons ENSEMBLE un jour? (sans doute non, même si j'aime penser que si, mais tu risques d'être terriblement déçue) (non non je ne dis pas ça par coquetterie)
Vanessa: tu sais, je crois que cette impression est aussi dûe au fait que j'écris un peu toujours la même chose, malheureusement... Je suis sûreq ue tu aimerais le bibimbab!
Melendili: mais oui j'ai vu le Xavier Dolan, et je voulais en parler avec le Garrel et un autre film avec des ados... et puis finalement pas! Mais ça viendra...
A Rouen on peut manger de très bons bibimbap (et des "japtche" et des bouchées au tofu et... un super endroit qui surpasse les quelques restaurants coréens essayés à Paris). Je ne suis pas trop tentée par le film de Louis Garrel, mon choc cinématographique le plus récent c'est un film des années 70, Pique-nique à Hanging Rock, qui est ressorti avec un montage légèrement différent.
Je ne connais qu'un bibimbap, celui du restaurant Séoul à Nouméa, je le trouve bon mais je ne peux le dissocier du patron excentrique qui non seulement le remue pour nous mais en plus nous fait goûter comme des bébés la première bouchée. J'adore cet endroit. Il nous a donné envie de connaître la Corée, ce que nous ferons en février. Là nous pourrons comparer les bibimbap.
J'ai mis l'alibi dans mes favoris. Merci.
Un jour, je suis allée à Rennes et sur un petit papier j'avais noté l'adresse de ton "meilleur pain au chocolat" Avec une amie qui exposait dans la rue nous cherchions le lieu dit... Quand revenant sur nos pas le hasard fit que la boulangère faisant les vitres, nous ouvrit sa porte avec un grand sourire. Je me souviens plus de cela que du gout du pain au chocolat mais c'est un petit et joli souvenir.
je ne connais pas ce plat au nom qui rebondit (une adresse sur Paris ?), je n'ai jamais vu Stockholm non plus, mais des deux j'en sais un peu plus maintenant !
Bonjour,
Chez les coréens, on ne fait pas mariner la viande avec une sauce façon bulgogi aussi longtemps. Pour eux, passé 30 minutes ce n'est plus bon.
Patoumi, j'adorerais.
Rose: tu sais que le pique-nique en question n'était resté qu'un semaine à l'affiche à Rennes :-( G. l'a vu il y a longtemps et avait dit "Ca c'est un truc pour toi". Bouh.
Cristinecho: trop chouette pour la Corée! Et c'est moi qui dis merci.
Arrosoir: ah, il faudrait demander à quelqu'un d'autre pour Paris! Tous ceux goûtés jusqu'ici là-bas m'ont déçue... Mais je peux me renseigner!
Joun: ah, désolée... J'avais l'idée que quand on fait mariner le boeuf un peu longtemps dans ce genre de mélange, il ne s'en imprègnerait que mieux des saveurs. Peut-être que ce n'est pas très orthodoxe. Mais ma recette n'est pas orthodoxe, je m'en doutais un peu! C'était toout de même très bon, savoureux et parfumé!
Cléo: je te préviens, je note.
Chacun de tes billets est une invitation au voyage, à la gourmandise et à la rêverie.
Et peu importe que tes goûts en matière de musique ou de films ne soient pas forcément les miens, tu en parles si bien que c'est finalement toujours un plaisir de lire tes impressions.
Je sature niveau blogs (surtout food blogs) ces temps-ci, mais L'alibi de Patoumi fait exception.
Un petit mot juste parce que ta dernière phrase m'a remuée, tellement elle est vraie. "Les amours compliquées qui s'évanouissent avant même d'avoir existées", on en a tous connu, et tes quelques mots l'expriment admirablement bien. :)
Oh le bibimbap et moi, un coup de foudre et une grande histoire d'amour qui va sur ses 3 ans. Depuis ma première visite Chez Kim (grâce à Loukoum°°)...Merci Patoumi des récits tout en douceur, de la recette que je me presse de noter pour le prochain dîner à deux.
May.
Habitant désormais dans un quartier coincé entre Little Italy and Little Korea (pas trop originaux, dans le coin), je crois que tu viens de faire pencher la balance... Mais j'hésite encore: tester ta recette à la maison et aller la goûter au resto ensuite ou faire le contraire (au risque de faire tourner la séance de cuisine maison en déprime "mais pourquoi ça a pas le même goût, zut"). Patoumi, tu nous met devant des choix difficiles, quand même :)
J'en connais un extra que j'ai essayé à Paris : http://www.bibimbap.fr/
L'endroit est très cosy.
Tu m'as donné envie d'aller voir le film de LG.
Bises à toi !
Zebulon: alors ça ça me fait très plaisir! Je sais bien que parmi les lecteurs il y en a des tas qui ont un peu du mal avec Louis, Vincent, Truffaut ou Wes et je trouve ça chouette de rester quand même! Merci!
Nouk: j'ai faillit effacer cette phrase pourtant... je suis contente de ne pas l'avoir fait.
May: la recette est vraiment chouette, on a tout de suite eu envie d'en remanger!
Julie: je ressens ça aussi devant tous les livres que vous proposez avec Pia. Par lequel commencer?
Artsakountala:c'est un film qui fait supporter Léa Seydoux, je trouve que c'est un challenge en soi! Le personnage masculin est très touchant quant à lui.
J'aurai certainement beaucoup de mal à trouver une salle qui diffuse le Petit Tailleur ici, mais j'ai vu le dernier Woody (hyper Woody, je trouve), et il y a un festival de cinéma français bientôt (chic)
L'imprononçable bibimbab me rappelle des souvenirs délicieux, aussi. (mais où sont passées tes mains sur la photo ?)
Ce blog est une belle découverte pour moi! bravo!
Je n'avais jamais entendu parler du Bibimbab et j'adore ce nom! A essayer sans doute bientôt!
Bibimbap, bibimbab, tu ne trouves pas que ca fait tres BD comme nom?
J'aime bien l'evocation du bol gresillant (ils sont tres doues pour ca les Coreens, je trouve).
Camille: ah, le Woody Allen! Je MEURS d'envie de le voir mais je suis TRES en colère parce qu'à Rennes, il ne passe que dans un multiplex hiduex où ils te proposent pléthore de trucs dégueulasses à manger en même temps que ton ticket et en plsu, ils s'excusent que les films passent en VO, genre "Je vous préviens, c'est en VOST, vous y allez quand même?" J'ai super honte d'avoir ça dans le centre ville... Pour les mains... On était pressé ce soir-là, mais elles reviennent bientôt!
Sweet articoke (moi c'est ce nom que j'adore!): merci et à bientôt! Et pusi comme ça je découvre aussi ton blog!
Gracianne: oui, c'est ça, un truc de bd, et j'adore ça. Comme quand le riz faisait schhhhhhhh au fond du bol brûlant.
Rollifornia à Versailles ! et aussi à Paris vers Bastille mais je n'ai pas essayé !
même si le nom ne fait pas envie, une super adresse de Bibimbab dans des pot de fonte brûlants... fabuleux !
Tu sais, pour le Woody, j'ai dû aller à San Francisco pour le voir, parce qu'il ne passe pas de l'autre côté du pont. Puis il n'y avait que trois personnes dans la salle (!), et personne ne mangeait de pop-corn (ma première expérience de cinéma américain en silence). Et personne ne riait grassement (incroyable) (non, parce que je suis allée voir une adaptation de MacBetch par Kurozawa la semaine dernière, et les spectateurs RIAIENT)
Euh, tout ça pour dire que je suis assez étonnée qu'il passe dans un centre à pop-corn, à Rennes. En tout cas, je suis curieuse de ton avis. Mon ami l'a trouvé TROP Woodyallenesque, par exemple.
Anonyme: je note, je note!
Camille: tu me donnes envie d'affronter l'horrible architecture soviétique extérieure puisqu'elle est doublés par des tubes de bonbons fluos qui vont du sol au plafond et pusi surtout l'ambaince, l'ambiance... Un pop-corn offert pour deux maxis achetés!
Pour Kurosawa, les Californiens
sont vraiment étonnants.
(vais t'écrire sur du papier le reste tout de suite. Ca va faire tout bizarre d'écrire l'adresse)
Ah, ce bibimbap, ça me rappelle la Corée, les voyages... rien de tel qu'un dîner pour se donner l'envie de nouveaux départs..
(j'ai pensé à toi hier soir, pire encore : je suis allée voir Metropolis et les spectateurs étaient HILARES) (je ne comprends pas)
(j'ai bien reçu ta jolie lettre)
Ici le tailleur n'est pas encore à l'affiche... on verra s'il arrive un jour.
Je t'attends pour retourner ensemble chez Kim...
Pia: on peut dire que cette année est un nouveau départ, mais je suis sur mes gardes!
Camille: San Francisco a l'air d'une vaste cinémathèque (je suis contente que la lettre soit arrivée à bon port, l'affranchissement était aléatoire)
P.: j'espère bien qu'on retournera chez Kim!
Très bon article, comme toujours. Il a le mérite de susciter le commentaire
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Mille merci pour tout.
Tu es incroyable, mille bisous pour toi.
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J’ai de plus en plus besoin de me rendre sur ton site. en fait pas un jour ne passe sans que j'admire ce blog supérieur
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Bonjour les amis, je me considère comme une femme avec un cœur bon et attentionné de profession je suis comptable. Je suis mariée depuis plus de 8 ans avec deux enfants. Ma relation avec Peter, mon mari au début, était douce, romantique et plus tard elle s'est transformée en cauchemar, parce que mon mari me trompait et cherchait un moyen d'obtenir un divorce rapide. nous avons rompu il y a trois mois et je l'ai supplié de rentrer chez lui mais sans progrès. J'aimais tellement mon mari et je ne veux pas le perdre au profit d'une autre dame, je n'aurais rien pu faire pour lui faire du mal ou lui faire du mal ... Je voulais juste qu'il rentre à la maison pour m'aimer pour toujours. J'ai expliqué ma situation à un ami au travail. Mon ami LUISA m'a conseillé de contacter à la place l'aide d'un lanceur de sorts d'amour appelé Dr AJAYI de la nation africaine avec un grand pouvoir qui lui a été donné par ses ancêtres, qu'il a un puissant charme de cadeaux pour ramener l'amour et la confiance dans tout mariage brisé ou relation brisée, j'ai cru et j'ai essayé et cela a fonctionné pour moi, j'envoie un e-mail au Dr AJAYI via son contact de messagerie personnel (drajayi1990@gmail.com) ou son numéro Whatsapp +2347084887094 .. Après que quelques municipalités aient répondu à mon courrier , Le Dr Ajayi m'a dit qu'il pouvait m'aider à ramener mon ex-amour avec une partie de mon amour immédiat, j'étais très heureux de trouver cet homme pour m'aider, j'ai suivi attentivement toutes ses instructions, étape par étape. des prières et des incantations que je me faisais chez moi avec des bougies allumées la nuit. DR AJAYI m'a dit de tout faire à la maison pendant la nuit. J'ai tout fait comme indiqué. il a commencé à fonctionner pour moi parce que quelques heures plus tard, j'ai reçu un appel de mon mari. J'ai été tellement surpris et choqué qu'il a cessé de m'appeler ou de m'envoyer des SMS pendant 3 mois. Maintenant, j'exécute immédiatement une prière d'amour avec mon mari. Peter est rentré à la maison pour m'excuser. Je suis tellement heureuse que cette histoire d'amour ait eu un effet positif sur mon mari en deux jours à son retour à la maison. En ce moment, mon mari et moi sommes plus heureux que jamais. Je tiens à remercier Dr.AJAYI, grand homme, pour ses talents exceptionnels. Au début, j'avais peur du doute, mais je l'essaye et ça marche pour mon bien. Je recommande sincèrement Dr.AJAYI à tous ceux qui cherchent à rétablir une relation amoureuse perdue ou un sort d'amour à la recherche du véritable partenaire amoureux.
La vie peut être amusante parfois, une minute est agréable et la minute suivante, c'est complètement différent. Mon conjoint et moi avons vécu une très belle vie avant le chaos inattendu, une vie sans défauts ni méfiance, pas avant d'avoir des problèmes avec la prise en charge de nos enfants, il a cessé de payer et a trouvé une aventure à l'extérieur en flirtant son domicile conjugal en prodiguant tout ce que nous avons souffert et pour ce que nous avons travaillé sur le plaisir inutile j'ai senti ce vide à l'intérieur de moi je n'avais aucune idée de comment aider à sauver mon union avec lui parce qu'il n'est pas rentré à la maison, il est resté tard, a bu, fumé il fait toutes sortes de choses jamais fait ... Mais grâce à l'homme qui a apporté de la joie et de la stabilité à ma maison, le Dr Egwali, un homme de bonnes œuvres, il est si réel et accommodant parce que j'ai essayé et fait confiance ... Parlez-lui de vos peurs et vous serez content de l'avoir fait. WhatsApp ou Viber +2348122948392 ou par email dregwalispellbinder@gmail.com
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Je voudrais vous dire à tous que j'ai réussi à mettre fin au problème du divorce et à restaurer mon mariage. Je ne sais pas ce qui est arrivé à mon mari qu'il a demandé le divorce, j'ai essayé de le convaincre de ne pas le faire, mais il n'a pas voulu écouter, je n'avais pas d'autre choix que de chercher de l'aide partout où je pouvais penser. Et je suis allé jusqu'à contacter DR DAWN et maintenant je suis content de lui avoir demandé de l'aide. Sans l'aide du Dr DAWN, je ne sais pas ce qui serait arrivé à mon mariage car j'aimais mon mari et je ne pouvais pas supporter de le perdre. Le sort a fonctionné comme par magie, mon mari a changé et a commencé à montrer de l'amour au lieu du divorce qu'il envisageait. Je suis trop heureux que tout soit en place pour moi maintenant. Je recommanderais volontiers le Dr DAWN à tous ceux qui ont des problèmes de mariage ou de fertilité. Si vous avez besoin de l'aide d'un véritable lanceur de sorts dans n'importe quelle situation, contactez le Dr DAWN sur WhatsApp : +2349046229159
Ou par e-mail : dawnacuna314@gmail.com
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