Les garçons font comme si -crumble pommes et mûres de bord de mer-
Il m'avait prévenue Jamais je n'habiterai avec quelqu'un.
Ainsi chaque retrouvaille était un rendez-vous, entre les rayons d'une librairie ou derrière les vitres d'un café.
Chez lui, on m'avait aménagé un espace carré où s'entassaient vêtements froissés, cours de médecine et magazines.
Chez moi, il ne venait pas souvent, je ne trouvais pas ça assez bien. Il sonnait juste le jeudi en fin d'après-midi et apportait des pains au chocolat.
J'habitais un appartement petit, sombre, et glacial l'hiver. Le parquet était très beau, il y avait des poutres apparentes et une cheminée mais les fenêtres étaient minuscules, ne s'ouvraient pas ou donnaient sur un mur. C'était très encombré, rempli de livres, d'affiches, de cassettes vidéos, de cartes postales et de tablettes de chocolat. C'était l'époque où sur mon répondeur, les gens étaient reçus par l'introduction d'une chanson de Radiohead. C'était l'époque aussi où je portais des jeans retroussés sur des Clarks en cuir brun fatigué, celle où j'avais une besace en tissu rayé et un duffle coat. C'était l'époque où j'attendais que la vie commence.
Au rez-de-chaussé de mon immeuble il y avait un bar, qui changeait souvent de nom. Un jour, en février, ce n'était pas un jeudi, il avait sonné, il avait quelque chose d'important à me dire. J'avais les traits tirés parce que c'était un rude hiver. On a décidé d'aller boire un café en bas (je ne bois jamais de café) et, alors que je me demandais si j'allais défaire ou non mon écharpe rouge, il m'a dit Peut-être on pourrait habiter ensemble.
Plusieurs hivers ont passé depuis, et vendredi dernier, quelque chose est venu sceller, non seulement les souvenirs anciens, communs et heureux, mais aussi tous ceux à venir, et qu'on ne soupçonne pas.
Pour fêter cela, il était prévu un déjeuner dominical chez Olivier Roellinger, et sur la route qui serpente jusqu'à Cancale, l'excitation était à son comble.
De ce repas plein de bons sentiments, je garderai surtout en mémoire l'arrivée du chariot des desserts et de ses trois étages remplis de douceurs rassurantes: millefeuille à la vanille, profiterole, fraisier, Paris-Cancale (praliné et pistache), tarte aux figues ou abricot-chocolat ou chocolat-caramel au beurre salé, compotée de nectarines au poivre de Kampot, meringues, nougats, guimauve à l'orange et à la poudre Equinoxiale... Je ne me souviens plus de tout. Ce que j'ai trouvé terrible, c'est le retour de la serveuse, une fois les assiettes débarrassées, et sa question miraculeuse Avez-vous eu assez de desserts? Comme je suis timide et que j'ai l'idée que le manque a quelque chose à voir avec le plaisir, je n'ai pas repris de profiterole, qui était pourtant juste démente.
Puis il y eut une longue balade le nez au vent (changement de chaussures de rigueur, mais vous le savez, je suis toujours équipée) et nous avons parlé de focale, de jardins botaniques, d'hôtels parisiens, d'une veste avec des manches à revers rayé et de la fête que nous ferons dans le nouvel appartement, des années après ce café que je n'avais même pas bu, dans le bar en bas de mon immeuble.
On aurait pu croire qu'après les agapes roellingeriennes, nous nous serions passés de dîner. C'était sans compter la très longue marche, lors de laquelle nos mains se blessèrent pour ramasser des dizaines de belles mûres et qui s'était close par l'achat d'une salade toute pimpante à une mamie qui tenait un mini-stand de légumes en bord de route, en bord de mer (j'aurais pû vous parler du charme de la cueillette des mûres, l'oeil qui devient de plus en plus vigilant pour repérer les fruits les plus volumineux, les plus brillants, et la main qui s'avance pour détacher la mûre avec précaution tandis que l'autre main écarte les ronces malvenues, mais j'ai peu d'expérience, je ne voudrais pas dire n'importe quoi).
Alors dans la voiture tous phares allumés, nous avons fait des suggestions impossibles, compte tenu de l'heure et de l'état du frigo dévalisé la veille pour faire un repas digne de ce nom après la séance de Oncle Boonmee ( ce n'est pas le film d'Apichatpong Weerasetakhul que je préfère mais c'était bien quand même). Il n'y aurait pas de salade caesar, ni de porc au gingembre (mummy's recipe) mais l'idée du club-sandwich fut dérivée vers le kebab! Non parce que tu vois, quand je rentre, il y a toujours une queue folle au kebab à côté de la presse. Du coup j'ai regardé et ils annoncent que la viande est maison, du coup je sais pas, on pourrait essayer...
(je sais qu'il y en a qui s'évanouissent rien qu'à l'idée mais j'assume, j'aime les -bons- kebabs!)
A maison, pendant qu'il mettait la table, je suis descendue à toute vitesse et devant le comptoir récemment rénové, j'ai demandé une grande barquette de viande, une petite barquette de frites (ça c'est inhabituel et hérétique mais vous voyez, je ne vous cache rien), de la sauce blanche et un peu de pain. Un kebab déstructuré en quelque sorte. Dans l'ascenseur, avant de franchir la porte d'entrée de l'appartement, j'ai croisé les doigts pour que ça ne soit pas moins bon qu'au Royal Kebab (à côté du TNB, mon préféré. Et en plus, la femme du patron livre parfois des cuisses de poulet farcies), parce qu'ils sont vraiment gentils là-bas et que je n'aime pas faire des infidélités.
Dégustation cérémonieuse et amusée.
Au final, c'était très bon: la viande était bien grillée et avait un goût de piment doux, la sauce blanche était vraiment extra, fraîche, avec des micros-dés de concombre MAIS ce n'était pas aussi régressif qu'au Royal Kebab! La salade de la mamie avait quant à elle le goût de sa gentillesse.
En tout cas, j'aime l'idée que je vis avec un garçon qui peut le midi déplier une serviette sur ses genoux et se régaler de mets sophistiqués dans de la belle porcelaine et le soir dévorer un kebab avec un verre de bière ambrée.
Le lendemain, après une réunion au sommet, il fut décidé que les mûres finiraient en crumble. Fidèle à lui-même, de la même façon qu'il préfère les cheesecakes à croûte épaisse, il aime aussi les crumbles avec plein de pâte. La mûre et la pomme ont fait un heureux mariage.
Recette simplissible et rapidissime: mélanger 120g de farine avec 100g de rapadura et 75 g de poudre d'amande puis y sabler 100g de beurre demi-sel bien froid. Mélanger dans un plat les mûres (environ 200g), six petites pommes (plutôt acidulées) pelées et coupées en dés et une cuillère à soupe de sucre à la vanille (récupérer les gousses de vanilles dont seules les graines ont été utilisées, les mettre dans un bocal et le remplir de sucre en poudre puis attendre). Verser la pâte à crumble et enfourner (35min à 180°)
C'est archi vieillot de servir ça avec de la glace à la vanille, mais c'est aussi archi bon!
Ainsi chaque retrouvaille était un rendez-vous, entre les rayons d'une librairie ou derrière les vitres d'un café.
Chez lui, on m'avait aménagé un espace carré où s'entassaient vêtements froissés, cours de médecine et magazines.
Chez moi, il ne venait pas souvent, je ne trouvais pas ça assez bien. Il sonnait juste le jeudi en fin d'après-midi et apportait des pains au chocolat.
J'habitais un appartement petit, sombre, et glacial l'hiver. Le parquet était très beau, il y avait des poutres apparentes et une cheminée mais les fenêtres étaient minuscules, ne s'ouvraient pas ou donnaient sur un mur. C'était très encombré, rempli de livres, d'affiches, de cassettes vidéos, de cartes postales et de tablettes de chocolat. C'était l'époque où sur mon répondeur, les gens étaient reçus par l'introduction d'une chanson de Radiohead. C'était l'époque aussi où je portais des jeans retroussés sur des Clarks en cuir brun fatigué, celle où j'avais une besace en tissu rayé et un duffle coat. C'était l'époque où j'attendais que la vie commence.
Au rez-de-chaussé de mon immeuble il y avait un bar, qui changeait souvent de nom. Un jour, en février, ce n'était pas un jeudi, il avait sonné, il avait quelque chose d'important à me dire. J'avais les traits tirés parce que c'était un rude hiver. On a décidé d'aller boire un café en bas (je ne bois jamais de café) et, alors que je me demandais si j'allais défaire ou non mon écharpe rouge, il m'a dit Peut-être on pourrait habiter ensemble.
Plusieurs hivers ont passé depuis, et vendredi dernier, quelque chose est venu sceller, non seulement les souvenirs anciens, communs et heureux, mais aussi tous ceux à venir, et qu'on ne soupçonne pas.
Pour fêter cela, il était prévu un déjeuner dominical chez Olivier Roellinger, et sur la route qui serpente jusqu'à Cancale, l'excitation était à son comble.
De ce repas plein de bons sentiments, je garderai surtout en mémoire l'arrivée du chariot des desserts et de ses trois étages remplis de douceurs rassurantes: millefeuille à la vanille, profiterole, fraisier, Paris-Cancale (praliné et pistache), tarte aux figues ou abricot-chocolat ou chocolat-caramel au beurre salé, compotée de nectarines au poivre de Kampot, meringues, nougats, guimauve à l'orange et à la poudre Equinoxiale... Je ne me souviens plus de tout. Ce que j'ai trouvé terrible, c'est le retour de la serveuse, une fois les assiettes débarrassées, et sa question miraculeuse Avez-vous eu assez de desserts? Comme je suis timide et que j'ai l'idée que le manque a quelque chose à voir avec le plaisir, je n'ai pas repris de profiterole, qui était pourtant juste démente.
Puis il y eut une longue balade le nez au vent (changement de chaussures de rigueur, mais vous le savez, je suis toujours équipée) et nous avons parlé de focale, de jardins botaniques, d'hôtels parisiens, d'une veste avec des manches à revers rayé et de la fête que nous ferons dans le nouvel appartement, des années après ce café que je n'avais même pas bu, dans le bar en bas de mon immeuble.
On aurait pu croire qu'après les agapes roellingeriennes, nous nous serions passés de dîner. C'était sans compter la très longue marche, lors de laquelle nos mains se blessèrent pour ramasser des dizaines de belles mûres et qui s'était close par l'achat d'une salade toute pimpante à une mamie qui tenait un mini-stand de légumes en bord de route, en bord de mer (j'aurais pû vous parler du charme de la cueillette des mûres, l'oeil qui devient de plus en plus vigilant pour repérer les fruits les plus volumineux, les plus brillants, et la main qui s'avance pour détacher la mûre avec précaution tandis que l'autre main écarte les ronces malvenues, mais j'ai peu d'expérience, je ne voudrais pas dire n'importe quoi).
Alors dans la voiture tous phares allumés, nous avons fait des suggestions impossibles, compte tenu de l'heure et de l'état du frigo dévalisé la veille pour faire un repas digne de ce nom après la séance de Oncle Boonmee ( ce n'est pas le film d'Apichatpong Weerasetakhul que je préfère mais c'était bien quand même). Il n'y aurait pas de salade caesar, ni de porc au gingembre (mummy's recipe) mais l'idée du club-sandwich fut dérivée vers le kebab! Non parce que tu vois, quand je rentre, il y a toujours une queue folle au kebab à côté de la presse. Du coup j'ai regardé et ils annoncent que la viande est maison, du coup je sais pas, on pourrait essayer...
(je sais qu'il y en a qui s'évanouissent rien qu'à l'idée mais j'assume, j'aime les -bons- kebabs!)
A maison, pendant qu'il mettait la table, je suis descendue à toute vitesse et devant le comptoir récemment rénové, j'ai demandé une grande barquette de viande, une petite barquette de frites (ça c'est inhabituel et hérétique mais vous voyez, je ne vous cache rien), de la sauce blanche et un peu de pain. Un kebab déstructuré en quelque sorte. Dans l'ascenseur, avant de franchir la porte d'entrée de l'appartement, j'ai croisé les doigts pour que ça ne soit pas moins bon qu'au Royal Kebab (à côté du TNB, mon préféré. Et en plus, la femme du patron livre parfois des cuisses de poulet farcies), parce qu'ils sont vraiment gentils là-bas et que je n'aime pas faire des infidélités.
Dégustation cérémonieuse et amusée.
Au final, c'était très bon: la viande était bien grillée et avait un goût de piment doux, la sauce blanche était vraiment extra, fraîche, avec des micros-dés de concombre MAIS ce n'était pas aussi régressif qu'au Royal Kebab! La salade de la mamie avait quant à elle le goût de sa gentillesse.
En tout cas, j'aime l'idée que je vis avec un garçon qui peut le midi déplier une serviette sur ses genoux et se régaler de mets sophistiqués dans de la belle porcelaine et le soir dévorer un kebab avec un verre de bière ambrée.
Le lendemain, après une réunion au sommet, il fut décidé que les mûres finiraient en crumble. Fidèle à lui-même, de la même façon qu'il préfère les cheesecakes à croûte épaisse, il aime aussi les crumbles avec plein de pâte. La mûre et la pomme ont fait un heureux mariage.
Recette simplissible et rapidissime: mélanger 120g de farine avec 100g de rapadura et 75 g de poudre d'amande puis y sabler 100g de beurre demi-sel bien froid. Mélanger dans un plat les mûres (environ 200g), six petites pommes (plutôt acidulées) pelées et coupées en dés et une cuillère à soupe de sucre à la vanille (récupérer les gousses de vanilles dont seules les graines ont été utilisées, les mettre dans un bocal et le remplir de sucre en poudre puis attendre). Verser la pâte à crumble et enfourner (35min à 180°)
C'est archi vieillot de servir ça avec de la glace à la vanille, mais c'est aussi archi bon!
41 Comments:
Je découvre ton blog depuis peu, c'est un enchantement à chaque texte, chaque recette, chaque photo. Je n'en jette plus, mais merci !
What can I say... Except MAZEL TOV.
Bonjour Patoumi
La cueillette des mûres est une institution pour moi, pas d'automne approchant sans! Je me souviens aussi d'un été où la route des vacances fut interrompue par un repas chez Alain Chapel - le plus beau repas de toute ma vie - après quoi nous sommes rentrés dormir à l'Etap Hotel du coin, j'ai moi aussi beaucoup, beaucoup aimé le contraste... contraste aussi de notre opel poussiéreuse sur ce parking rempli de BM et autres mercedes belges et allemandes... C'était trop bien!
Je suis contente que vous soyez contente... Roellinger c'est semaine prochaine pour les 100 ans de papi et les 14 ans de petite dernière !!! (le paris brest m'enchante tjs, le chariot est magnifique et j'achète tjs une bougie avant de repartir...) je n'ai jamais essayé le kebab dont tu parles ; je suis fidèle aux frères libanais d'El saj mais parfois l'infidélité est bien tentante !!! félicitations pour cette étape de votre vie à deux !
paris cancale bien sûr ! à la pistache... et les guimauves, les caramels, la tarte à rhubarbe, au citron, le crumble à la rhubarbe aussi parfois, et tout le reste... bien sûr l'énorme profiterolle...
Des félicitation s'imposent alors..! J'ai mangé un kébab ce midi du coup et je me sens même pas coupable ouais!
Miam miam ton crumble, j'adore quand je vais sur le blog et qu'un nouveau billet attend d'être lu, c'est toujours une bonne surprise!
Felicitations, mazeltov, congratulations, tanti auguri et tout ca!
Vous avez un grand appetit en commun on dirait, qu'il dure lontemps.
puisque Gracianne le dit, je rajoute mabrouk à la liste...
Aurélie P.: merci, ça me touche beaucoup quand je vois ton blog et tes photos!
7atoujourslemotjuste: tu sais, je crois qu'on va refêter ça avec des hamburgers^^
Maya: merci pour la super anecdote!
Rennette: je SAIS que vous passerez un bon moment. Et merci pour tous les bons voeux!
Hélène: j'espère que le kebab était super bon! Ce serait chouette en polaroïd *_*
Gracianne: merci, j'aime tes voeux cosmopolites, comme ta cuisine!
Quand dans ma bloglines un petit (1)est inscrit à côté de l'alibi de Patoumi j'adore...je sais que je vais passer un bon moment...Félicitations à tous les 2 !
Sinon tu m'as aussi donné envie d'aller manger à Cancale, à cause de toi j'ai été sur le site mais c'est un peu loin...en ce moment je suis très cobbler et hier j'ai fait une adaptation du tien avec rhubarbe et pommes j'ai adoré...merci pour tout...
J'ai cueilli les dernières mûres avant le désastre des pluies diluviennes d'hier , mise au congélo , car avec les stages , le début d'année qui s'affole , je suis toute débordée.. oui la cueillette -mûres est particulière , j'ai aimé ta réflexion sur l'œil qui devient plus vigilant au repérage .. la fois d'avant , dans le fourré plein d'épines , j'ai vu un long et très beau serpent s'échapper entre les branches .
Je pense que ces mûres ressortiront bientôt du froid sous forme de tarte . Je suis accro à ta manière de récits à la fois intimes et détachés , et très sensible à ce don que tu as de nous rendre palpable ton bonheur ..
merci pour cet enchantement!
Félicitations ! Votre histoire est tellement jolie à lire qu'on vous souhaite qu'elle dure toujours.
Félicitations ! Je vous souhaite une vie savoureuse et gourmande, à deux. Et merci pour votre blog, vos mots comme des perles que vous nous offrez à déguster. Marie L.
Toutes ces déclarations indirectes, les siennes et les tiennes... Bon emménagement !
J'ai toujours hâte de lire tes billets.. Celui-ci est magnifique et me touche particulièrement!
Félicitations à vous deux :)
Ce billet est si doux et émouvant, aussi exquis que les mûres de ton crumble qui est sûrement délicieux.Je vous trouve très chouettes ensemble et j'espère que tout se passe bien avec l'emménagement. Bises.
Ca sent bon le crumble et l'automne chez toi, même si ce sont des souvenirs d'hiver que tu distilles... C'est très joliment écrit, comme toujours.
Félicitations à vous ! Hier j'ai accepté d'être témoin au mariage laïque de mon amie d'enfance, et ce soir, une amie thésarde m'a appris sa grossesse. Love is all around !
J'adore les crumbles et ramasser moi-même les fruits et légumes que je cuisine même si c'est très rarement...
Je te souhaite plein de bon repas à deux!
Avec mon polaroïd ou pas (toujours pas réussi à mettre la main dessus), je penserai à toi à Biarritz quand nous irons à l'hotel dont tu parles parfois..! c'est aussi pour fêter un truc d'amoureux et ça sera fin septembre.. =)
Retour de vacances, arrivés à Strasbourg à 21h, N. est parti chercher deux kebab une rue plus loin (on a de la chance, nos préférés sont à côté) pendant que je découvrais et lisais le courrier qui emplissait la petite boite aux lettres....
(je suis d'accord que le manque ajoute au plaisir... mais est ce vrai pour les fleischschnacka? ^^)
A tout de suite!
Ma phrase préférée dans tout ça:
"j'aime l'idée que je vis avec un garçon qui peut le midi déplier une serviette sur ses genoux et se régaler de mets sophistiqués dans de la belle porcelaine et le soir dévorer un kebab avec un verre de bière ambrée."
Continuez le plus longtemps possible à vous régaler de kébabs et de dîners raffinés, à être vous-mêmes, ce qui semble vous rendre heureux, et nous avec!
Je "vous" embrasse.
Il est normal, quand un lieu vous tient à coeur, de la quitter avec un léger pincement au coeur mais la page qui s'ouvre promet d'être belle, non? Bel emménagement, en tous cas.
Merci pour tous vos bons voeux!
Bergeou: peut-être lors d'un été en Bretagne? Il y a une pinède avec vue sur l'eau au pied du château qui doit être très agréable...
Croukougnouche: le coup du serpent! ça me dissuade presque de retenter l'expérience! (j'ai un gros problème avec les animaux)
Ananim: merci!
Marie-L: j'espère que je continuerai d'écrire longtemps et que vous ne vous lasserez pas (non parce que parfois je radote quand même)
MaCalamity: je l'aime bien aussi^^
Rose: tu as tout compris! Merci! (du coup je vais faire des photos de l'appartement avant de partir, et donc aussi du bureau...)
Vincianne: merci, ça me touche toujours beaucoup, les lecteurs fidèles.
Vanessa: je n'ai jamais trop aimé les déménagements mais le lieu d'arrivée est très chouette et j'ai bon espoir qu'on ne redéménagera plus!
Lucie: comme j'aime ces nouvelles optimistes!
Ulije: ah, oui oui, plein de bons repas! (quand on déménage, le petit agrément aux cartons et autres joyeusetés c'est que vraiment TOUT est permis: hamburgers, pizzas, glaces...!)
Hélène: j'espère que tu aimeras Biarritz autant que je l'aime!
Loukoum°°°: argh, tu as mis le doigt sur l'une des exceptions^^. Je dirais qu'il y a aussi les brochettes de boeuf à la citronelle de maman et puis plein d'autres trucs en fait (je voulais faire la liste mais c'est interminable) J'espère que tu viendras très vite voir la peinture choisie!
Cécile: je sais que c'est une pro des déménagements qui parle, merci pour les voeux et les encouragements, toujours pile pour rassurer!
Félicitations, et tous mes voeux de bonheur et de longue vie gourmande.
Chez nous aussi une visite chez Roellinger est prévue pour fêter une intégration à Ulm. Je suis allée une seule fois aux Maisons de Bricourt mais j'en garde un souvenir ébloui.
Affectueusement.
Florence: whaouh, l'admission à Ulm! C'est la totale classe! Vous lui direz bravo!
oh non il n'y rien de vieillot à se régaler, il y a des classiques régressifs à ne pas éviter comme des mamies de bord de route qui attendrissent !
oh merci pour ce texte...
Quand aux mûres le plus dur est toujours de les laisser tomber dans le récipient de la cueillette, non ?
Je lis ce message et je souris, je sautille de joie comme une petite folle devant mon pc! félicitations et tous mes voeux de bonheur!
Je suis contente pour toi et ce billet est magnifique !
Merci aussi pour ton post sur les endroits où s'asseoir à Budapest qui m'a permis de me régaler d'un mille feuilles chez Auguszt Cukraszada et m'acheter une suberbe jupe chez Retrock cette semaine.
Ce crumble a juste l'air parfait...par contre, je ne connais pas le rapadura, qu'est-ce que c'est ?!
Merci !
PS : félicitations !
tss j't'entends déjà fredonner la chanson ;-)
de mon côté, il aime les kebabs (que nous appelons dürüm puisque quartier turc), mais ne se réjouis pas encore à l'idée de manger Roellinger... cela dit, il passe de ça à ci en musique.
en lisant vos premiers moments, puis les suivants, j'ai repensé au nôtres. ça tombe bien, j'avais besoin d'inspiration pour préparer les voeux pour le mariage! ;-) merci!
L.
Arrosoir: alors comme je suis une débutante maladroite et qu'on n'était pas très équipés (le récipient était un simple sac) je faisais hyper attention à chaque nouvelle mûre de bien la déposer sur les autres et tout ça... Merci pour vos mots gentils aussi!
Anne: merci, merci vraiment, je suis toute contente que tu me lises!
MaRong: tu me fais envie avec cette histoire de Retrock! Je n'ai jamais vu d'autres magasins comme celui-là...
Chris: c'est du sucre de canne complet de la marque Rapunzel (en magasin bio), c'est un sucre très parfumé, je trouve que ça donne des notes réglissées et vanillées à la fois.
Laure VR: je sens que ce sera un super mariage!
Je lis chacun de tes billet...
Un peu tard, mais je suis tellement heureuse pour toi !
j'espère que tes vacances en suède t'ont comblée, c'est un si joli pays...
Ton crumble a l'air terriblement bon ! je vais l'essayer des que j'ai un peu de temps !
je ne me suis tjs pas inscrite au CNIPSY mais je compte sérieusement y aller et toi?
Ah les (nos) hommes .......... Je t'aime, je t'aime, je t'aime !!! Excusez-moi, j'ai pensé subrepticement à mon chéri ! - mais je ne suis pas folle, vous savez !-
juste envie de te dire, chouette et des tas de bravos!
Merveilleux billet : il n'y a qu'à se laisser porter et on est embarqué pour une bien jolie ballade :-)
Anne: chouette, merci!
Marie B.: et puis finalement pas :-(
Les chéchés: bravo à vous aussi!
Gourmandises chroniques: merci!
Encore un récit qui m'aurait donné envie d'être une petite souris (surtout lorsqu'il s'agit de profiteroles). Roellinger, c'est un endroit totally ouf ! Je viens de découvrir le site ... j'envisage de cambrioler prochainement une banque.
Je suis tombé sur ton site depuis un retweet, donc j’interagis et je met des commentaires quand cela m'interpelle et que ça en vaut la peine.
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re bonjour,
je viens de parcourir une grande partie de votre site... une merveille !!! merci d'exister
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Bonjour les amis, je me considère comme une femme avec un cœur bon et attentionné de profession je suis comptable. Je suis mariée depuis plus de 8 ans avec deux enfants. Ma relation avec Peter, mon mari au début, était douce, romantique et plus tard elle s'est transformée en cauchemar, parce que mon mari me trompait et cherchait un moyen d'obtenir un divorce rapide. nous avons rompu il y a trois mois et je l'ai supplié de rentrer chez lui mais sans progrès. J'aimais tellement mon mari et je ne veux pas le perdre au profit d'une autre dame, je n'aurais rien pu faire pour lui faire du mal ou lui faire du mal ... Je voulais juste qu'il rentre à la maison pour m'aimer pour toujours. J'ai expliqué ma situation à un ami au travail. Mon ami LUISA m'a conseillé de contacter à la place l'aide d'un lanceur de sorts d'amour appelé Dr AJAYI de la nation africaine avec un grand pouvoir qui lui a été donné par ses ancêtres, qu'il a un puissant charme de cadeaux pour ramener l'amour et la confiance dans tout mariage brisé ou relation brisée, j'ai cru et j'ai essayé et cela a fonctionné pour moi, j'envoie un e-mail au Dr AJAYI via son contact de messagerie personnel (drajayi1990@gmail.com) ou son numéro Whatsapp +2347084887094 .. Après que quelques municipalités aient répondu à mon courrier , Le Dr Ajayi m'a dit qu'il pouvait m'aider à ramener mon ex-amour avec une partie de mon amour immédiat, j'étais très heureux de trouver cet homme pour m'aider, j'ai suivi attentivement toutes ses instructions, étape par étape. des prières et des incantations que je me faisais chez moi avec des bougies allumées la nuit. DR AJAYI m'a dit de tout faire à la maison pendant la nuit. J'ai tout fait comme indiqué. il a commencé à fonctionner pour moi parce que quelques heures plus tard, j'ai reçu un appel de mon mari. J'ai été tellement surpris et choqué qu'il a cessé de m'appeler ou de m'envoyer des SMS pendant 3 mois. Maintenant, j'exécute immédiatement une prière d'amour avec mon mari. Peter est rentré à la maison pour m'excuser. Je suis tellement heureuse que cette histoire d'amour ait eu un effet positif sur mon mari en deux jours à son retour à la maison. En ce moment, mon mari et moi sommes plus heureux que jamais. Je tiens à remercier Dr.AJAYI, grand homme, pour ses talents exceptionnels. Au début, j'avais peur du doute, mais je l'essaye et ça marche pour mon bien. Je recommande sincèrement Dr.AJAYI à tous ceux qui cherchent à rétablir une relation amoureuse perdue ou un sort d'amour à la recherche du véritable partenaire amoureux.
La vie peut être amusante parfois, une minute est agréable et la minute suivante, c'est complètement différent. Mon conjoint et moi avons vécu une très belle vie avant le chaos inattendu, une vie sans défauts ni méfiance, pas avant d'avoir des problèmes avec la prise en charge de nos enfants, il a cessé de payer et a trouvé une aventure à l'extérieur en flirtant son domicile conjugal en prodiguant tout ce que nous avons souffert et pour ce que nous avons travaillé sur le plaisir inutile j'ai senti ce vide à l'intérieur de moi je n'avais aucune idée de comment aider à sauver mon union avec lui parce qu'il n'est pas rentré à la maison, il est resté tard, a bu, fumé il fait toutes sortes de choses jamais fait ... Mais grâce à l'homme qui a apporté de la joie et de la stabilité à ma maison, le Dr Egwali, un homme de bonnes œuvres, il est si réel et accommodant parce que j'ai essayé et fait confiance ... Parlez-lui de vos peurs et vous serez content de l'avoir fait. WhatsApp ou Viber +2348122948392 ou par email dregwalispellbinder@gmail.com
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