Après les jours gris -le poulet à la mangue et au gingembre de ma maman-
Ils arrivent toujours sans prévenir.
A cause d'eux, l'oreiller est mouillé de larmes, la radio reste muette, même pour les émissions de Raphaël Enthoven ("C'est de la soupe" assène l'un de nos libraires préférés, mais moi j'aime sa voix, surtout quand il dit "Cette semaine, les nouveaux chemins de la connaissance s'intéresseront au travail et essaieront de répondre plus particulièrement à la question "A quoi cela sert-il de travailler?"" Mille réponses très raisonnables surgissent spontanément mais mon état d'esprit laisse la question en suspens) et on se lève chaque matin en ayant l'impression de n'avoir jamais dormi.
Les jours gris donnent un goût de pluie à des petits pots de crème à la vanille ratés.
Ils crispent le sourire.
Ils creusent les cernes.
Ils alourdissent chaque pas.
On n'a pas très faim.
On n'a pas envie de lire.
On travaille beaucoup, ça évite de penser.
On n'est même pas gênée de porter un collant filé.
On ne regarde pas avant de traverser.
La moindre remarque devient déplacée et le regard réprobateur de la caissière de supermarché suite au temps que vous passez à rassembler votre monnaie vous fait monter les larmes aux yeux.
Vous êtes saisie de honte en vous surprenant à contempler le vide sombre de votre état alors que vous croisez de jeunes gens qui font la manche. Vous vous détestez.
Vous n'avez pas le courage de raconter ça dans votre journal. Mais vous ne sauriez de toute façon pas exactement quoi dire. Car c'est bien le problème des jours gris; leur origine est obscure, ils sont inconsistants, immatériels mais terriblement denses, ils pèsent une tonne sur la poitrine. Mais à la question "Qu'est-ce-qui ne va pas?", vous ne savez répondre rien d'autre qu'un silence.
Ou "Je n'y ai vu que du feu, du vent/Telle qu'en moi-même et telle qu'avant/J'ai raté ma vie en deux temps/Trop occupée à faire d'autres plans"
Et puis, les jours gris disparaissent comme ils étaient apparus, on dirait que quelqu'un a soufflé dessus (d'ailleurs quelqu'un a soufflé dessus).
Vous rassemblez vos esprits, vous avez l'impression d'avoir donné le coup de pied salvateur qui fait que si vous sombrez dans les flots, il vous fera revenir à la surface. La bouffée d'air que vous inhalez vous vivifie toute entière.
J'ai dévoré de petits sandwiches au pain d'épices banane/cannelle et au sablé de Wissant pour fêter ça.
J'ai bien aimé une histoire de novices vénitiens en proie au doute.
J'ai adoré suivre les petits-déjeuners de la famille Ricorée.
J'ai feuilleté et étripé avec un bonheur sans égal les vieux magazines qui traînaient sur l'étagère du bas de mon placard. J'ai ainsi trouvé une super belle photo de Léon et Sophie Tolstoï.
J'ai pris des places pour Myth .
J'ai pris l'habitude d'ouvrir avec plaisir une jolie boîte de sardines.
J'ai essayé une chouette tunique (qui n'est pas orange et rose même si c'est la tendance cette saison nous dit-on ).
J'ai reçu une carte postale qui me parlait avec délicatesse d'Hélène Berr.
J'ai mangé, dans un restaurant au charme très désuet, les premières framboises du Maine et Loire, charnues, veloutées, acidulées. Elles allaient très bien avec quelques fraises, de la glace à la vanille et une tuile à la nougatine.
J'ai réussi le poulet à la mangue de ma maman, "aussi bien qu'elle" a dit G. en fin connaisseur.
Cette recette est un de ses classiques, qu'elle est contente que nous réclamions car elle est très simple à faire pour un résultat très réjouissant. C'est à la fois acidulé, salé, sucré et le gingembre parfume délicieusement l'ensemble. J'aime par-dessus tout noyer mon riz bien chaud de la sauce épaisse et aromatique.
Le poulet à la mangue et au gingembre de ma maman
-un poulet bien élevé
-une mangue mûre à point, épluchée et coupée en morceaux
-trois échalotes
-le jus d'un citron vert
-deux cuillérées à soupe de miel
-un gros pouce de gingembre râpé
-de l'origan (ça peut paraître bizarre, mais c'est absolument indispensable et, pour l'avoir essayé, insubstituable)
-de la ciboulette
-du sel, du poivre
-de l'huile d'olive, du beurre salé
Masser le poulet à l'huile d'olive, au sel, au poivre. Ne pas oublier d'assaisonner l'intérieur. Eparpiller de l'origan sur toute la surface de l'oiseau.
Le mettre à rôtir avec les échalotes (je suppose que chacun a sa technique particulière de rôtissage).
Un peu avant la fin de la cuisson, faire revenir la mangue dans un peu de beurre salé. Ajouter le gingembre, puis le miel et le jus de citron vert. Laisser cuire un peu.
Récupérer le jus du rôti (si vous pensez à déglacer le fond du plat à mi-cuisson, il doit y avoir en abondance) et le verser sur la mangue.
Laisser cuire le fruit pendant que vous découpez le poulet (personnellement je préfère le blanc).
Verser la sauce dans un grand bol creux, ajouter beaucoup de ciboulette ciselée.
Servir le riz, le poulet, et napper de sauce. C'est bon!
Suite à l'histoire d'eva, une brocante un dimanche sous la pluie et une boîte à chaussures qui renfermait de jolis menus, je ne résiste à vous parler d'un très joli livre trouvé dans une librairie parisienne à minuit moins le quart, un soir de printemps.
Dans Le carnet d'or de Stéphane Mallarmé, vous trouverez huit menus nés de son imagination où se croisent coquillages de mer en buisson et glace pralinée aux amandes fraîches pour le menu d'un déjeuner au bord de la mer ou truites à la Chambord et cailles au nid pour le menu d'un dîner de rentrée à Paris ("intime" est-il précisé). En bonus, quelques étonnantes recettes à découvrir.
Vendredi dernier, c'était mon dernier jour au labo! Comme je suis polie et bien élevée, j'ai mis de côté le fait que plusieurs personnes continuaient à m'appeler Saphir ou Shiraz voire Schéhérazade (ces prénoms se rapprochant très vaguement du vrai prénom de Patoumi) et je leur ai préparé un appétissant gâteau de départ (un gâteau au double yaourt à l'orange et au chocolat, sans substances létales par ailleurs, vous pouvez me croire). Je l'ai laissé dans la salle de pause avec une petite pancarte (menus travaux de découpage et d'utilisation de cure dent), précisant à l'encre rose sa nature.
Première réaction de ces gentilles personnes au moment de la découpe de mon gâteau gonflé et doré: "C'est un gâteau Alsa ça non?"
Ahem.
J'espère ne jamais remettre un orteil là-bas.
La première photo est une image de L'avventura, de M.Antonioni.
A cause d'eux, l'oreiller est mouillé de larmes, la radio reste muette, même pour les émissions de Raphaël Enthoven ("C'est de la soupe" assène l'un de nos libraires préférés, mais moi j'aime sa voix, surtout quand il dit "Cette semaine, les nouveaux chemins de la connaissance s'intéresseront au travail et essaieront de répondre plus particulièrement à la question "A quoi cela sert-il de travailler?"" Mille réponses très raisonnables surgissent spontanément mais mon état d'esprit laisse la question en suspens) et on se lève chaque matin en ayant l'impression de n'avoir jamais dormi.
Les jours gris donnent un goût de pluie à des petits pots de crème à la vanille ratés.
Ils crispent le sourire.
Ils creusent les cernes.
Ils alourdissent chaque pas.
On n'a pas très faim.
On n'a pas envie de lire.
On travaille beaucoup, ça évite de penser.
On n'est même pas gênée de porter un collant filé.
On ne regarde pas avant de traverser.
La moindre remarque devient déplacée et le regard réprobateur de la caissière de supermarché suite au temps que vous passez à rassembler votre monnaie vous fait monter les larmes aux yeux.
Vous êtes saisie de honte en vous surprenant à contempler le vide sombre de votre état alors que vous croisez de jeunes gens qui font la manche. Vous vous détestez.
Vous n'avez pas le courage de raconter ça dans votre journal. Mais vous ne sauriez de toute façon pas exactement quoi dire. Car c'est bien le problème des jours gris; leur origine est obscure, ils sont inconsistants, immatériels mais terriblement denses, ils pèsent une tonne sur la poitrine. Mais à la question "Qu'est-ce-qui ne va pas?", vous ne savez répondre rien d'autre qu'un silence.
Ou "Je n'y ai vu que du feu, du vent/Telle qu'en moi-même et telle qu'avant/J'ai raté ma vie en deux temps/Trop occupée à faire d'autres plans"
Et puis, les jours gris disparaissent comme ils étaient apparus, on dirait que quelqu'un a soufflé dessus (d'ailleurs quelqu'un a soufflé dessus).
Vous rassemblez vos esprits, vous avez l'impression d'avoir donné le coup de pied salvateur qui fait que si vous sombrez dans les flots, il vous fera revenir à la surface. La bouffée d'air que vous inhalez vous vivifie toute entière.
J'ai dévoré de petits sandwiches au pain d'épices banane/cannelle et au sablé de Wissant pour fêter ça.
J'ai bien aimé une histoire de novices vénitiens en proie au doute.
J'ai adoré suivre les petits-déjeuners de la famille Ricorée.
J'ai feuilleté et étripé avec un bonheur sans égal les vieux magazines qui traînaient sur l'étagère du bas de mon placard. J'ai ainsi trouvé une super belle photo de Léon et Sophie Tolstoï.
J'ai pris des places pour Myth .
J'ai pris l'habitude d'ouvrir avec plaisir une jolie boîte de sardines.
J'ai essayé une chouette tunique (qui n'est pas orange et rose même si c'est la tendance cette saison nous dit-on ).
J'ai reçu une carte postale qui me parlait avec délicatesse d'Hélène Berr.
J'ai mangé, dans un restaurant au charme très désuet, les premières framboises du Maine et Loire, charnues, veloutées, acidulées. Elles allaient très bien avec quelques fraises, de la glace à la vanille et une tuile à la nougatine.
J'ai réussi le poulet à la mangue de ma maman, "aussi bien qu'elle" a dit G. en fin connaisseur.
Cette recette est un de ses classiques, qu'elle est contente que nous réclamions car elle est très simple à faire pour un résultat très réjouissant. C'est à la fois acidulé, salé, sucré et le gingembre parfume délicieusement l'ensemble. J'aime par-dessus tout noyer mon riz bien chaud de la sauce épaisse et aromatique.
Le poulet à la mangue et au gingembre de ma maman
-un poulet bien élevé
-une mangue mûre à point, épluchée et coupée en morceaux
-trois échalotes
-le jus d'un citron vert
-deux cuillérées à soupe de miel
-un gros pouce de gingembre râpé
-de l'origan (ça peut paraître bizarre, mais c'est absolument indispensable et, pour l'avoir essayé, insubstituable)
-de la ciboulette
-du sel, du poivre
-de l'huile d'olive, du beurre salé
Masser le poulet à l'huile d'olive, au sel, au poivre. Ne pas oublier d'assaisonner l'intérieur. Eparpiller de l'origan sur toute la surface de l'oiseau.
Le mettre à rôtir avec les échalotes (je suppose que chacun a sa technique particulière de rôtissage).
Un peu avant la fin de la cuisson, faire revenir la mangue dans un peu de beurre salé. Ajouter le gingembre, puis le miel et le jus de citron vert. Laisser cuire un peu.
Récupérer le jus du rôti (si vous pensez à déglacer le fond du plat à mi-cuisson, il doit y avoir en abondance) et le verser sur la mangue.
Laisser cuire le fruit pendant que vous découpez le poulet (personnellement je préfère le blanc).
Verser la sauce dans un grand bol creux, ajouter beaucoup de ciboulette ciselée.
Servir le riz, le poulet, et napper de sauce. C'est bon!
Suite à l'histoire d'eva, une brocante un dimanche sous la pluie et une boîte à chaussures qui renfermait de jolis menus, je ne résiste à vous parler d'un très joli livre trouvé dans une librairie parisienne à minuit moins le quart, un soir de printemps.
Dans Le carnet d'or de Stéphane Mallarmé, vous trouverez huit menus nés de son imagination où se croisent coquillages de mer en buisson et glace pralinée aux amandes fraîches pour le menu d'un déjeuner au bord de la mer ou truites à la Chambord et cailles au nid pour le menu d'un dîner de rentrée à Paris ("intime" est-il précisé). En bonus, quelques étonnantes recettes à découvrir.
Vendredi dernier, c'était mon dernier jour au labo! Comme je suis polie et bien élevée, j'ai mis de côté le fait que plusieurs personnes continuaient à m'appeler Saphir ou Shiraz voire Schéhérazade (ces prénoms se rapprochant très vaguement du vrai prénom de Patoumi) et je leur ai préparé un appétissant gâteau de départ (un gâteau au double yaourt à l'orange et au chocolat, sans substances létales par ailleurs, vous pouvez me croire). Je l'ai laissé dans la salle de pause avec une petite pancarte (menus travaux de découpage et d'utilisation de cure dent), précisant à l'encre rose sa nature.
Première réaction de ces gentilles personnes au moment de la découpe de mon gâteau gonflé et doré: "C'est un gâteau Alsa ça non?"
Ahem.
J'espère ne jamais remettre un orteil là-bas.
La première photo est une image de L'avventura, de M.Antonioni.
29 Comments:
Peut-être que le départ de ce labo va te permettre de laisser les jours gris définitivement derrière toi? (oh, les rustres!)
Quant à moi, j'ai pioché à la lecture de ton message quelques idées culinaires que je mettrai en application pendant mes vacances : elles vont sûrement les rendre plus joyeuses (chez moi, la joie passe beaucoup par la nourriture...)
- le poulet de ta maman, bien sûr. (En +, ça a l'air facile!)
- acheter de la glace à la vanille pour manger avec les framboises ramenées du marché (d'Espagne, soit...)
Bon, et puis j'ai un peu honte, mais je t'ai taguée...
Si on n'avait pas de jours gris, on aurait plus de mal à voir les jours roses, et puis les rouges et jaunes à petits pois...
Je suis contente que la couleur de ton ciel ait heureusement vite changé!
j'ai oublié tous ces jours gris en venant chez toi, et même si les larmes me sont venues aux yeux en découvrant le petit clin d'oeil, elles donneront certainement à ma journée une saveur toute particulière... un petit voile chaud sur mon coeur qui doute parfois trop...
merci patoumi...
j'aurais adoré gouter à ton "gâteau alsa"...
Ah ah ah, c'est un gâteau Alsa... non mais ils savent pas ce qu'ils perdent ceux-là. Quant au prénom, il arrive souvent qu'on écorche le mien, j'avoue être extrêmement agacée, confondant mon prénom c'est en comme si on me confondait moi, insupportable. Après tout est si difficile de retenir un prénom, même s'il n'est pas commun ?
Je suis heureuse de voir que tu vas un peu mieux. J'hallucine pour le gâteau alsa et le sheherazade, c'est sérieux?
Prends soin de toi,
Lisanka
Il y a du vrai... S'il n'y avait pas les jours gris... Les miens le sont rarement, il sont jaunes, rouges, vert, couleurs pétillantes, révigorantes, avec parfois de grosses tâches dessus, c'est ainsi avec les enfants mais il rendent la vie tellement plus vivante, le gris, s'évanouit vite avec eux !
Le poulet de ta maman est bien joli et j'aime aussi ouvrir cette boîte de sardine...
Beaux jours arrivent pour toi, je l'espère.
c'est un billet très riche: un billet qui partage. Un billet rempli de soleil et qui communique de la bonne humeur, même s'il est parfois en mi teintes.
La recette est très belle, ce qui ne gâte rien.
Quant à la chute: j'ai beaucoup ri en me demandant si c'était simplement un manque de savoir vivre ou de la bêtise...
Alors tu es en route vers de nouvelles aventures ?
Les gens qui ne savent pas apprecier comme il se doit un gateau au chocolat de Patoumi ne la meritent pas. Bye bye les jours gris, il ne va pas tarder a faire beau.
Ce qui est bien, c'est quand les nuages gris s'en vont.
Mais quand même... le collant filé, tu es inconsciente ou quoi ?
Tu aurais dû leur faire un vrai gâteau Alsa, ils ne méritaient pas mieux.
Et puis merci pour le poulet à la mangue !
pourtant chez-moi il fait soleil!! Les caprices de dame nature et ce poulet à la mangue c'est du soleil!
Rhooooo...pauvre petits êtres...au fond ils sont à plaindre de n'avoir que pour seule référence les gâteaux Alsa et d'avoir les papilles tellement désoriantées qu'ils ne savent pas le différencier d'un VRAI gâteau...les jours gris...ce sont eux qui les vivent...et le pire c'est qu'ils ne le savent même pas!
je te souhaite une semaine ensoleillée...
audrey
Ces cons-là ne méritaient qu'un gâteau Alsa, voire un Brossard bien vanilliné. Ah les cons...
Le poulet de ta maman me plaît beaucoup, et je suis très surprise de la présence d'origan, en effet... Allez Patoumi, il faut s'aimer un peu pour ne pas tout voir en gris.
Mieux vaut rire du gâteau Alsa, même si c'est effectivement assez effrayant ! et penser aux vrais gourmets comme Stéphane Mallarmé...
Après la pluie vient le soleil dit-on... même s'il tarde un peu parfois!
J'adore cette nouvelle recette.
Mon dieu !!! Les pauvres... T'as raison : laisse-les dans leur "crotte" et leur impolitesse !!
(C'est fou, ca... Dans le doute, il faut TOUJOURS et ABSOLUMENT dire : "C'est toi qui l'as fait ??????" Ah la la...)
Gros bisous !
Les jours gris n'existent peut-être que pour qu'on puisse apprécier les jours heureux...
C'est déprimant de voir que trop de personnes utilisent tous ces produits élaborés dans des usines. Je me souviens de mon hoquet de stupéfaction indignée lorsqu'une de mes voisines m'a affirmé ne jamais faire de vinaigrette, sous prétexte qu'elle ne saurait la réussir aussi bien qu'Amora...
Alors le rayon de soleil, c'est Patoumi au joli prénom de conte oriental qui donne sa recette de coeur, le poulet à la mangue de sa maman!
gateau Alsa. Pfou ! non mais franchement....
Mon vieux père à coutûme de dire "ça ira mieux demain". Au début cette phrase m'énervait profondément. Je ne comprenais pas comment il pouvait affirmer cela sans preuve. Maintenant que je suis plus grande, je comprends et ça me réconforte. Il fera toujours beau demain. Reste à savoir quand sera demain.
ah une patoumi libre comme l'air donc ! encore plus disposée à nous délecter de ses billets toujours raffinés et si justes !
Je serai très honorée que patoumi vienne voter pour élire la meilleure recette de notre concours 100pour100finlande.fr
Entre "Punk Chocolate" et "Oh la baleine" le choix est plus que cornélien !
A bientôt et bonne route !
Moi aussi j'ai connu des jours bien gris. Je suis contente de voir que toi, comme moi (charité bien ordonnée commence par soi même, va mieux.
Quelques rimes pour l'occasion,histoire de continuer à sourire:
Les gros cons de ton labo
Méritent pas de ton gâteau.
Tu devrais le faire goûter
à tes bloggeurs préférés
(Et à G)
Bises
Verveine: quand l'internat sera passé, il y aura sûrement plus de place pour les jours bleus! (pour le poulet, je ne connais personne qui ne l'aime pas...)
Miss Popote: ah, j'aime te savoir contente figure-toi!
Les chéchés: j'aime les coeurs qui doutent
Eleonora: ce qui est incroyable, c'est d'écorcher un joli prénom comme le tien
Lisanka: parfaitement vrai
Tiuscha: les beaux jours finiront par arriver
Du miel et du sel: merci de me lire! Les nouvelles aventures sont à la fois très précises et très floues.
Gracianne: ben en fait, après, ils ont enchaîné sur les macarons au chocolat et j'ai bien vu que bon, il en fallait que mon gâteau pour les contenter. Mais il était vraiment bon!!
Mingou: c'était juste une petite écharde, pas une balafre. J'en ai rachetés.
Bloguencore: j'ai bon espoir concernant le temps: on a éteint le chauffage
Audrey: une fois encore, tu as tout compris! Merci!
Natalia: ce qui est bizarre, c'st que sans origan, G. n'en veut pas.
Rose: que de sagesse!
Anne: merci beaucoup (parce que j'aime beaucoup tes recettes à toi!)
Stéphanie: ah! c'est chouette de savoir qu'on est lu de l'autre côté de l'Atlantique!
Léna: ouh, la vinaigrette amora, je renonce à ma salade quand il y en a!
Gourmeline: si demain pouvait être bientôt...
Lisa: je me penche sur la question à la prochaine pause.
Diane: quelle inspiration!
Tu fais fort avec cette photo au démarrage, çà calme, grosse impression sur moi en tous cas. Elle m'a tout de suite fait penser au cormoran à tête d'homme d'un de mes récents billets. Sauf que là, la pauvre bête n'a même plus d'ailes...
J'aime assez les jours gris, les jours pas trop froids quand même, les bretons en somme, mais je suis de là-bas et par ailleurs, je ne porte pas de collant (pour sortir ;-)).
Je la garde cette recette, avec la louche envie d'un cormoran bien élevé à la place du poulet, tu savais que çà se mangeait?
Quant au gateau, joker, je serais bien capable d'ajouter que je fais bien de dédaigner la pâtiserie, puisque Alsa est là, mais, hein, ce n'est pas mon genre!
Vendredi, troisième recette sucrée sur CdM, je vieillis...
Sympa le coup du gâteau Alsa, j'ai eu la même mésaventure, on a pris un de mes plats pour du Picard. La fois d'après, c'est ce qu'ils ont eu...du Picard!
Merci ;-)
Ca tombe bien, nous on adore suivre les jours qui s'éclaircissent chez Patoumi!
Ma femme* aussi se fait souvent appeler Pénélope; plus récemment Ségolène... ;o)
Ces gens capables d'erreurs pareilles se trompent de manière toute aussi logique sur le nom des gâteaux. Quand je pense qu'ils sont sensés se plier à une rigueur toute scientifique...
Aaah des framboises charnues, quel délice!!
Le gâteau pour le labo pourri, ça c'est vraiment trop.
Vous avez raison, plus un orteil!
La mangue me tente bien avec le poulet, et le jus humm!
Bravo d'avoir égaler apparemment une référence en la matière!
Patrick: j'aime beaucoup cette photo, c'est l'exacte image du chagrin. Bon, pour le cormoran, je savais pas. Quand est-ce que tu nous en fais?
Flo: bah encore y'a des trucs pas mauvais à Picard je crois, mais à chaque fois que j'ai mangé du gâteau Alsa, ça m'a rendue malade.
Grand Chef: hmmm, la rigueur scientifique, c'est précisément ce qui leur faisait des défaut. Heureusement, c'était pas des chirurgiens (qui ont bien d'autres défauts ceci dit)
Gwen: essayez le poulet, c'est vraiment bon!
Tu sais que j'aime beaucoup les recettes de ta maman (et les tiennes aussi bien sur!), et celle là, je vais vite la tester. Elle me fait très très envie...
Sinon, je crois qu'il y en a qui ne méritais pas que tu leur fasses un vrai gateau. Mais tu sais que ma soeur ne jure que par le gateau Ancel (les autres ne sont pas assez secs pour elle... ahem...)
PS: c'est quand les dates fatidiques?
S'ils savaient que l'on ne peut pas lire Mallarmé en trempant son gâteau Alsa dans le café au lait ....
Bonjour, j’ai eu le plaisir de me rentre sur ce blog, l’ambiance, la qualité des installations, le sentiment de liberté de bien être vous gagne des vôtre arrivé…
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