De l'absolue nécessité des muffins
Parfois, lorsque vous êtes concentré depuis plusieurs heures sur un sujet qui suscite chez vous peu d'intérêt mais qu'il faut pourtant que vous maîtrisiez (exemple personnel: les accidents vasculaires cérébraux), vous commencez par regarder par la fenêtre (et vous savez même ce que j'y vois), vous avez envie de feuilleter Ma little Italy de Laura Zavan, vous écouteriez bien une chanson de Keren Ann, vous aimeriez boire votre cinquième tasse de thé vert mais vous avez un peu la flemme d'aller le préparer (surtout que vous l'avez déjà fait quatre fois), vous observez la pile de romans que vous avez lus depuis le début de l'année et vous vous dites: "Quand même la scène du bal dans Anna Karénine, elle est trop chouette", par extension, vous repensez à des films et vous revoyez Marie-Antoinette déguster de merveilleux macarons multicolores et là vous vous dites: "Faut que je fasse un gâteau, là maintenant".
Vous ouvrez placards et frigo, vous vous dites qu'il ne faut pas que ça prenne trop de temps (je crois avoir déjà évoqué mon sentiment de culpabilité...) et vous décidez de faire... des muffins (en plus ça ira bien avec la cinquième tasse de thé).
Des muffins oui, mais à quoi?
A la marmelade d'orange et aux pépites de chocolat, parce que vous aimez bien ce couple-là depuis Nigella.
Et puis à la crème de marrons, parce que vous savez que votre recette est pour trois muffins, qu'un petit à la crème de marrons ce sera bon tout en utilisant juste un petit pot de Clément Faugier.
Comme il vous reste aussi un peu de lait ribot (un rescapé du gâteau au coca cola et au chocolat de Nigella: un gros échec, je suis loin d'être une domestic goddess), vous décidez qu'il sera aussi de la partie.
Vous ouvrez placards et frigo, vous vous dites qu'il ne faut pas que ça prenne trop de temps (je crois avoir déjà évoqué mon sentiment de culpabilité...) et vous décidez de faire... des muffins (en plus ça ira bien avec la cinquième tasse de thé).
Des muffins oui, mais à quoi?
A la marmelade d'orange et aux pépites de chocolat, parce que vous aimez bien ce couple-là depuis Nigella.
Et puis à la crème de marrons, parce que vous savez que votre recette est pour trois muffins, qu'un petit à la crème de marrons ce sera bon tout en utilisant juste un petit pot de Clément Faugier.
Comme il vous reste aussi un peu de lait ribot (un rescapé du gâteau au coca cola et au chocolat de Nigella: un gros échec, je suis loin d'être une domestic goddess), vous décidez qu'il sera aussi de la partie.
Les muffins d'un après-midi jusqu'ici studieux:
Pour la pâte commune: je ne suis pas très moderne, je n'ai pas de moules à muffins en flexitruc, je les fais dans des moules indivduels anti-adhésifs de la taille d'un gros ramequin, la recette permet d'en faire trois)
125g de farine T65, mais n'importe quelle autre ira très bien
20g de sucre roux
un demi sachet de levure
100g de lait ribot
1 oeuf
35g de beurre fondu
Mélanger tous les ingrédients secs d'une part, tous les ingrédients liquides de l'autre puis faites se rejoindre les deux mixtures sans trop amalgamer, vous allez remélanger en rajoutant les autres ingrédients qui seront:
Pour les muffins à la marmelade d'oranges et aux pépites de chocolat:
2 grosses cuillères à soupe de marmelade
50g de chocolat concassé au couteau
Pour les muffins à la crème de marrons:
80g de crème de marrons
Ils cuisent en une vingtaine de minutes à 180°.
Après une première bouchée de celui à l'orange et au chocolat, G. a dit: "Mmmm, c'est le meilleur muffin que tu n'aies jamais fait". Ce garçon est vraiment adorable.
1 Comments:
Mais je suis fan de lait Ribot, pas une journée sans une gorgée !
Enregistrer un commentaire
<< Home