Son reflet dans la mer opale
Le samedi soir, sur une plage à côté de Saint-Malo, nous avons tous les quatre retiré nos chaussures, je crois que j'étais la seule à trouver le sable encore chaud.
Presque plus personne sur la plage abandonnée, les vacanciers traînaient en terrasse, les propriétaires de villas somptueuses se préparaient pour le dîner (j'imagine une grande femme blonde un peu pincée venir vérifier les plateaux d'amuse-bouches en cuisine. Forcément, il paraît que son mari la trompe).
La lumière, or et argent, était comme vivante; elle a pris des photographies.
Nous avons parlé de films d'horreur coréens et de Nuit et brouillard, nous avons aussi parlé de Haneke et tout le monde n'était pas d'accord, ils se sont enflammés quand il s'est agit d'Israël, on n'a pas arrêté de dire On a bien fait de s'arrêter là.
On a fait la plage en long, en large, on s'est dit que les goëlands étaient rudement imposants.
Et puis, avant de remonter dans la voiture, on a constaté que le sable était super tenace et qu'on était déjà en retard pour Tanpopo où une table pour quatre avait été réservée pour 20 heures.
(A la fin du dîner, chacun avait un classement différent quant à ses plats préférés parmi les sept du menu Promenade des premiers rayons d'été, moi j'ai adoré le sashimi de seiche et sardine à l'huile de sésame. On s'est endormis ravis cette nuit-là et je souriais en pensant qu'il restait encore la journée du lendemain à vivre, avec eux).
Presque plus personne sur la plage abandonnée, les vacanciers traînaient en terrasse, les propriétaires de villas somptueuses se préparaient pour le dîner (j'imagine une grande femme blonde un peu pincée venir vérifier les plateaux d'amuse-bouches en cuisine. Forcément, il paraît que son mari la trompe).
La lumière, or et argent, était comme vivante; elle a pris des photographies.
Nous avons parlé de films d'horreur coréens et de Nuit et brouillard, nous avons aussi parlé de Haneke et tout le monde n'était pas d'accord, ils se sont enflammés quand il s'est agit d'Israël, on n'a pas arrêté de dire On a bien fait de s'arrêter là.
On a fait la plage en long, en large, on s'est dit que les goëlands étaient rudement imposants.
Et puis, avant de remonter dans la voiture, on a constaté que le sable était super tenace et qu'on était déjà en retard pour Tanpopo où une table pour quatre avait été réservée pour 20 heures.
(A la fin du dîner, chacun avait un classement différent quant à ses plats préférés parmi les sept du menu Promenade des premiers rayons d'été, moi j'ai adoré le sashimi de seiche et sardine à l'huile de sésame. On s'est endormis ravis cette nuit-là et je souriais en pensant qu'il restait encore la journée du lendemain à vivre, avec eux).
10 Comments:
jolies jambes... j'adore le sable mouillé sous les pieds quand la mer se retire... c'est comme un tapis de mousse bien serrée...
I srael est toujours un sujet délicat
bonne journée Patoumi
Dinard ? sur cette plage on a des paillettes sous les pieds quand on a marché sur le sable mouillé...et oui les grandes demeures de là bas ont quelque chose d'Hitchcockien je trouve !
Je note l'adresse de Saint-Malo (pas trop loin de ma ville, donc je risque d'y faire un tour très prochainement). Merci Patoumi pour ce billet si délicat.
J'aime comme tu raconte les fins d'après-midi en bord de mer .
La lumière pâle devient rosée ,laiteuse à l'horizon , et il vaut mieux remettre son gilet sur les épaules ... mais les robes liberty sont si jolies sous la lumière du restaurant , l'envie d'été surpasse la fraicheur ..une musique légère passe en fredonnant ..
Cette photo est très belle, elle renvoie un sentiment de liberté et de bien-être. Ça devait être une très joli week-end, en tout cas ta façon de le raconter est touchante. Et encore Tanpopo, je désespère d'y aller un jour ! (comme film d'horreur coréen, moi j'avais beaucoup aimé "The Host")
vais-je devoir être puritaine ? (parce que la côté d'opale, c'est plus au Nord, mais je me réjouis que ces couleurs fantastiques de ces côtes déteignent chez leurs cousines bretonnes)
(je suis en train de préciser mon séjour langoustines - détour par Rennes)
Rennette: mais nous étions tous d'accord sur Israël!
Arrosoir: non non, c'est la plage juste avant celle du Sillon et bizarrement on n'y était jamais allé
Artsakountala: comme j'y suis allée six fois depuis le début de l'année je crois qu'on peut dire que c'est un chouette endroit!
Croukougnouche: une chanson de Vincent Delerm par exemple ^_^
L'oeuf qui chante: pas de vacances bretonnes en perspective?
Camille: en fait c'est dans une chanson de Coralie Clement "Un acte manqué/Au coin d'une rue/Le regard qu'on n'aurait pas vu/La lune est pâle/Et son reflet dans la mer opale..." Redis-moi pour ton détour!
Ici: pas de mer, pas de sable chaud et aucune bonne adresse japonaise...mais sur mon écran, une belle promenade, un beau reflet... et il commence à faire chaud ici;)
May
comme quoi tout est subjectif... j'ai lu trop vite et c'est ce qui m'interpelle le + souvent qui est resté imprimé...
J'en rêve, mais je ne sais pas si ça sera faisable. Mon amoureux a enfin trouvé du boulot, ce qui veut dire pas de vacances. Tous mes amis ont déjà des projets de leur côté, et je ne sais pas si j'oserais partir seule...
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