Prendre soin de soi
La vie ne peut pas s'arrêter comme ça, aussi mauvaises que soient les nouvelles qui s'abattent.
"Lay your head down/In my arms/In my arms" chante doucement Keren Ann, et c'est ce que G. pourrait chuchoter en passant la main dans mes cheveux emmêlés. Hier, pour une journée particulière que je voulais ordinaire, il a insisté pour que j'en garde d'autres souvenirs que le goût amer de la rancoeur.
A mon retour de l'hôpital, après avoir coursé un patient qui tentait de s'échapper par le toit, j'ai trouvé sur un plateau du thé des amours bien chaud avec une assiette de petits gâteaux que je n'avais pas mangés depuis mes dix ans. Et puis j'ai senti mon coeur s'ouvrir comme une fleur en ouvrant les paquets soigneusement emballés par G. (et vous remarquerez l'étrange coïncidence de la couverture du Sophie Calle).
Alors je me souviendrai que nous sommes allés au Vidéorama chercher un film de Woody Allen, que j'avais les yeux qui brillaient après une coupe de champagne et que les sashimi du Fuji étaient tendres et délicats.
Après de tels moments de bonheur, on se demande pourquoi tous les aspects de la vie ne peuvent pas être aussi heureux. J'étais en train de me poser cette question en faisant ma valise pour Lisbonne alors que G. était chez le coiffeur quand la sonnette de l'appartement a retenti et que j'ai ouvert au facteur qui m'a tendu un paquet qui m'a fait sourire, sourire... A l'intérieur, entre mille jolies choses choisies avec soin par une personne très attentionnée, cette boîte de thé qui me plaît beaucoup. Je pense que je vais en mettre quelques sachets dans la valise.
A très vite.
"Lay your head down/In my arms/In my arms" chante doucement Keren Ann, et c'est ce que G. pourrait chuchoter en passant la main dans mes cheveux emmêlés. Hier, pour une journée particulière que je voulais ordinaire, il a insisté pour que j'en garde d'autres souvenirs que le goût amer de la rancoeur.
A mon retour de l'hôpital, après avoir coursé un patient qui tentait de s'échapper par le toit, j'ai trouvé sur un plateau du thé des amours bien chaud avec une assiette de petits gâteaux que je n'avais pas mangés depuis mes dix ans. Et puis j'ai senti mon coeur s'ouvrir comme une fleur en ouvrant les paquets soigneusement emballés par G. (et vous remarquerez l'étrange coïncidence de la couverture du Sophie Calle).
Alors je me souviendrai que nous sommes allés au Vidéorama chercher un film de Woody Allen, que j'avais les yeux qui brillaient après une coupe de champagne et que les sashimi du Fuji étaient tendres et délicats.
Après de tels moments de bonheur, on se demande pourquoi tous les aspects de la vie ne peuvent pas être aussi heureux. J'étais en train de me poser cette question en faisant ma valise pour Lisbonne alors que G. était chez le coiffeur quand la sonnette de l'appartement a retenti et que j'ai ouvert au facteur qui m'a tendu un paquet qui m'a fait sourire, sourire... A l'intérieur, entre mille jolies choses choisies avec soin par une personne très attentionnée, cette boîte de thé qui me plaît beaucoup. Je pense que je vais en mettre quelques sachets dans la valise.
A très vite.