Les vaches maudites et une salade toute douce au pamplemousse
Merci pour tous vos compliments concernant la nouvelle bannière mais il est temps de rétablir la vérité: si j'en avais été l'auteur, vous auriez eu droit à un gâteau avec une cerise dessus, une tranche de pastèque en coupe (que vous n'auriez reconnue que grâce aux pépins) et un cornet de glace, parce que je ne sais rien dessiner d'autre dans le registre alimentaire or vous auriez constaté que je n'ai aucune appétence particulière pour les douceurs sus-citées et ce blog aurait perdu toute sa cohérence. Argh. Je suis très nulle en dessin et cela ne s'est pas arrangé après la cuisante humiliation bovine que m'a fait subir mon institutrice de cours préparatoire. Voyez-vous, il s'agissait d'illustrer un court texte où il était question de quelques vaches dormant tranquillement dans un pré verdoyant par une belle journée de printemps. Comme j'avais encore l'esprit docile, j'avais dessiné une petite étendue verte (le pré) clôturée par quelques barrières inégales, un beau soleil, et les vaches avec cornes et moult tâches pour ne pas qu'on les confonde avec des gros chiens. Je vais montrer mon cahier à l'instit qui me répond avec un sourire maso: "Tu n'as pas bien lu le texte Patoumi..." Je suis retournée à ma place quelque peu décontenancée et j'ai eu beau réfléchir, je ne voyais pas du tout où était le problème. J'en avais presque le vertige, à relire le texte et ce pré et ce soleil et ces vaches ... et l'instit :"Tu ne vois pas Patoumi? C'est bientôt la récréation, il faut que tu trouves si tu veux sortir de la classe...!" Moi je pensais: "C'est toi la grosse vache!" Bon, comme j'étais au bord de la crise de larmes, elle s'est penchée sur mon épaule et m'a révélé avec un petit sourire de satisfaction: "Patoumi, tu as déjà vu des vaches qui dorment debout?" et là, j'ai compris qu'il fallait que j'efface les pattes de ces braves bêtes.
Ainsi ai-je décidé que je ne savais pas dessiner et chaque fois qu'il a fallu illustrer un texte ou un exposé, j'ai fait de subtils collages avec des photos découpées dans Télérama.
La malédiction des vaches m'a poursuivie jusqu'en première année de médecine où, pour apprendre l'innervation sensitive de la main, j'en avais dessiné une grande paire sur mon cahier. Réflexion de ma voisine intriguée: "Pourquoi as-tu dessiné des pis de vache?"
Heureusement, je connais quelqu'un de très gentil dont le prénom commence par G et qui a bien voulu passer une grande partie de son dimanche après-midi à dessiner une petite Patoumi entourée de tout ce qu'elle aime alors qu'il a des tas de livres intéressants en cours et un séminaire sur la phobie à préparer pour la semaine prochaine. J'en profite pour rappeler que cette adorable personne est aussi le photographe officiel de ce blog. Si j'ajoute que cette personne sait aussi faire de divins sushis, les meilleures crêpes du monde et m'a offert hier un rouleau à pâtisserie violet absolument girlie, un fan club risque de se créer, donc j'arrête.
Pour fêter les beaux jours (sans vaches paissant dans un pré!) et en pensant à de futurs pique-niques, j'ai fait une belle salade très fraîche et parfumée trouvée dans un livre de l'Epure acheté lors d'une journée toulousaine. Initialement, cette salade est au quinoa mais comme G. déplore le caractère quelque peu globuleux de cette céréale, je l'ai faite avec de la semoule et c'est délicieux. J'en profite pour vous annoncer que les éditions de l'Epure ont un tout nouveau site internet où vous pouvez acheter en ligne les titres qui font cruellement défaut dans votre librairie habituelle!
La salade toute douce au pamplemousse inspirée d'Emilie Pagès
Pour deux amoureux
-150g de semoule
-un demi pamplemousse en quartiers, après avoir été pelé à vif
-un beau blanc de poulet qui a couru en liberté et a vu grandir ses enfants
-un demi petit ananas coupé en petits morceaux
-un peu de muscade râpée
-un peu de sésame grillé
-le jus d'un citron vert
-quelques raisins secs
-plein de feuilles de menthe ciselées
-un peu de sel, du poivre du moulin
Préparer la semoule comme le conseille votre paquet (j'ai ajouté le jus du pamplemousse à l'eau préconisée).
Couper le poulet en petites bouchées. Le faire revenir dans un peu d'huile neutre.
Quand il s'apprête à être cuit, saler, poivrer, ajouter la muscade et le sésame.
Une fois la cuisson terminée, asperger de la moitié du jus de citron vert.
Mélanger tous les ingrédients dans un plat creux en ajoutant le reste du jus de citron et laisser reposer une nuit au réfrigérateur.
Déguster bien frais en pensant à de futurs pique-niques ensoleillés.
Ainsi ai-je décidé que je ne savais pas dessiner et chaque fois qu'il a fallu illustrer un texte ou un exposé, j'ai fait de subtils collages avec des photos découpées dans Télérama.
La malédiction des vaches m'a poursuivie jusqu'en première année de médecine où, pour apprendre l'innervation sensitive de la main, j'en avais dessiné une grande paire sur mon cahier. Réflexion de ma voisine intriguée: "Pourquoi as-tu dessiné des pis de vache?"
Heureusement, je connais quelqu'un de très gentil dont le prénom commence par G et qui a bien voulu passer une grande partie de son dimanche après-midi à dessiner une petite Patoumi entourée de tout ce qu'elle aime alors qu'il a des tas de livres intéressants en cours et un séminaire sur la phobie à préparer pour la semaine prochaine. J'en profite pour rappeler que cette adorable personne est aussi le photographe officiel de ce blog. Si j'ajoute que cette personne sait aussi faire de divins sushis, les meilleures crêpes du monde et m'a offert hier un rouleau à pâtisserie violet absolument girlie, un fan club risque de se créer, donc j'arrête.
Pour fêter les beaux jours (sans vaches paissant dans un pré!) et en pensant à de futurs pique-niques, j'ai fait une belle salade très fraîche et parfumée trouvée dans un livre de l'Epure acheté lors d'une journée toulousaine. Initialement, cette salade est au quinoa mais comme G. déplore le caractère quelque peu globuleux de cette céréale, je l'ai faite avec de la semoule et c'est délicieux. J'en profite pour vous annoncer que les éditions de l'Epure ont un tout nouveau site internet où vous pouvez acheter en ligne les titres qui font cruellement défaut dans votre librairie habituelle!
La salade toute douce au pamplemousse inspirée d'Emilie Pagès
Pour deux amoureux
-150g de semoule
-un demi pamplemousse en quartiers, après avoir été pelé à vif
-un beau blanc de poulet qui a couru en liberté et a vu grandir ses enfants
-un demi petit ananas coupé en petits morceaux
-un peu de muscade râpée
-un peu de sésame grillé
-le jus d'un citron vert
-quelques raisins secs
-plein de feuilles de menthe ciselées
-un peu de sel, du poivre du moulin
Préparer la semoule comme le conseille votre paquet (j'ai ajouté le jus du pamplemousse à l'eau préconisée).
Couper le poulet en petites bouchées. Le faire revenir dans un peu d'huile neutre.
Quand il s'apprête à être cuit, saler, poivrer, ajouter la muscade et le sésame.
Une fois la cuisson terminée, asperger de la moitié du jus de citron vert.
Mélanger tous les ingrédients dans un plat creux en ajoutant le reste du jus de citron et laisser reposer une nuit au réfrigérateur.
Déguster bien frais en pensant à de futurs pique-niques ensoleillés.