A certaines heures les jeunes filles -une tarte pêche-framboise comme au Café suédois-
J’ai constaté avec soulagement ce matin en ouvrant les volets que le ciel était parfaitement gris, je crois que j’aurais mal supporté un temps ensoleillé, comme un outrage un peu rageur une veille de rentrée. Demain je reprends le bus de 8h46, les vacances sont finies et pour des raisons diverses, je n’ai pas du tout envie de retourner au travail.
Pour le petit déjeuner, j’ai réchauffé une gaufre maternelle que j’ai ensuite recouverte de beurre salé puis de miel de trèfles, c’est très doux. Deux autres gaufres ont aussi constitué mon déjeuner.
Nous sommes rentrés la nuit dernière après deux jours chez mes parents, un endroit hors du temps où celui-ci semble précisément s’être arrêté. Les occupations sont plus que paisibles, on se balance dans un hamac avec un magazine sans conséquence, on va au magasin de journaux feuilleter des choses que l’on n’achètera pas, on joue sans effort au badminton sur le gazon, on boit du thé avec des petits gâteaux et, exceptionnellement cette fois-ci, on va chercher des cordes de guitare dans un magasin dont le clavier numérique exposé m’attire comme le ferait un saint-honoré. Ma mère quant à elle avait fait sa tarte aux pommes, qui n’a pas fait long feu.
Ce matin aussi j’essaie d’appeler E. mais le téléphone sonne dans le vide. J’essaie de lui écrire mais je n’y arrive pas. J’ai envie de parler à JM mais j’ai peur de le déranger. Il y a longtemps que je ne raconte plus rien à S., j’ai l’impression qu’il veut me faire du mal. J’ai plutôt hâte de revoir I., je sais déjà quel gâteau j’aurais envie de lui offrir.
Je colle des adresses de restaurants japonais dans le répertoire parisien.
J’ai presque fini Kafka.
Je contemple la vaisselle vintage infiniment désirable de cuisines d’ailleurs.
J’écoute Vincent Delerm (North Avenue, Tous les acteurs s’appellent Terence, Cosmopolitan). Je me demande quand est-ce-que je vais me lasser. C’est un peu inquiétant la persistance de cet engouement. Jeudi dernier, G. passait l’après-midi à travailler au cabinet, je suis montée sur ma chaise de bureau pour attraper au sommet de la bibliothèque, entre la cassette de Domicile conjugal et celle de Vivement dimanche! ce que je pensais être l’enregistrement d’un documentaire sur le garçon en question. J’ai rembobiné la cassette, j’ai appuyé sur lecture.
Je n’ai pas regardé la télévision depuis presque dix ans sauf évènement particulier (élections présidentielles-consternation-, palmarès du festival de Cannes-déception, émotion, illusion, prévisons-) et ça m’a fait vraiment bizarre d’assister dans un premier temps aux informations du soir sur la Trois (c’était l’époque de la fashion week d’automne à Paris, il y avait un défilé Jean-Paul Gaultier) puis, à ma grande surprise, il y eut un concert d’Alain Souchon au Casino de Paris (j’ai fait avance rapide et de temps en temps lecture, je me souviens surtout être tombée sur Les filles électriques et sa jolie mélodie au piano), puis des publicités déjà rétro, puis un duo Keren Ann-Henri Salvador où ils paraissent tout deux fort crispés, puis Fanny Ardant chez Drucker (j’enregistrais vraiment n’importe quoi. Il se trouve que mes parents m’avaient offert un téléviseur-magnétoscope et à cette époque-là, j’avais toujours une cassette vierge dans le lecteur et la télécommande à portée de main pour enregistrer les moments mémorables. J’étais aussi abonnée à Télérama et dès que je recevais le nouveau numéro, je surlignais consciencieusement ce qu’il ne fallait pas rater. Comme je l’ai expliqué à une jeune fille épatante et avertie –une lectrice de Bourdieu (en écoutant Henri Dutilleux ? Je n’ai pas osé lui demandé)- à la terrase d’un restaurant bio, j’ai arrêté de lire Télérama après que Gad Elmaleh en ait fait la une. Bref. Je suis sûre que je rate des trucs à cause de mes principes un peu rigides ) puis enfin, sur la Cinquième, le doc sur Vincent Delerm, vachement bien en noir et blanc. J’ai fait pause, je suis allée préparer une nouvelle tasse de thé.
Assise sur le parquet, adossée au canapé bleu, les volets presque clos, j’ai surtout aimé les moments filmés dans l’appartement de Rouen, le clavier face à la télé où passe Serge Gainsbourg, Jeanne Moreau encadrée de Jules et Jim, la une de Libération le jour du décès de Barbara, scotchée sous un abat-jour, l’humilité et la douceur du garçon qui vit là. Je ne sais pas excatement en quoi cela me touche infiniment. J’ai arrêté la cassette et je suis allée ranger un peu mon bureau. Je ne savais pas très bien si j’étais triste ou joyeuse mais ce qui est certain c’est que la part de tarte pêche-framboise préparée le matin-même selon une recette du Café suédois était vraiment délicieuse, et m’a fait du bien.
La tarte pêche-framboise du Café suédois (ils vendent un livre de recettes super chouette pour refaire à la maison tout ce que l’on a aimé là-bas)
Pour un moule de 22cm de diamètre
La pâte
-150g de beurre mou
-3,5dL de farine
-1 cuillère à soupe de sucre glace
Travailler les trois ingrédients du bouts des doigts pour former une boule homogène qu’il faut filmer et laisser au moins une demi heure au frigo.
Les fruits et la crème
-5 pêches blanches
-une barquette de framboises
-4 jaunes d’œufs
-1dL de sucre en poudre
-2dL de crème fraîche
Battre le sucre et les jaunes d’œufs jusqu’à ce que le mélange mousse et blanchisse.
Monter la crème fraîche en chantilly souple. L’ajouter au mélange précédent.
Etaler la pâte dans le moule (j’ai coupé des lamelles de pâte avec lesquelles j’ai foncé le moule que j’ai ensuite remis un peu au frigo la temps de préchauffer le four à 180°) et l’enfourner jusqu’à ce qu’elle soit très légèrement dorée (à peine dix minutes).
Pendant ce temps, peler les pêches, les couper en tranches pas trop fines..
Sortir la pâte du four. Là, j’ai versé une partie de la crème puis j’ai réparti les fruits puis j’ai versé le reste de la crème (le Café suédois met les fruits sur la crème. Bref, c’est comme vous le sentez).
Enfourner jusqu’à ce soit un peu peu doré sur le dessus (sur la photo, c’est un peu trop), 20 minutes environ.
Pour le petit déjeuner, j’ai réchauffé une gaufre maternelle que j’ai ensuite recouverte de beurre salé puis de miel de trèfles, c’est très doux. Deux autres gaufres ont aussi constitué mon déjeuner.
Nous sommes rentrés la nuit dernière après deux jours chez mes parents, un endroit hors du temps où celui-ci semble précisément s’être arrêté. Les occupations sont plus que paisibles, on se balance dans un hamac avec un magazine sans conséquence, on va au magasin de journaux feuilleter des choses que l’on n’achètera pas, on joue sans effort au badminton sur le gazon, on boit du thé avec des petits gâteaux et, exceptionnellement cette fois-ci, on va chercher des cordes de guitare dans un magasin dont le clavier numérique exposé m’attire comme le ferait un saint-honoré. Ma mère quant à elle avait fait sa tarte aux pommes, qui n’a pas fait long feu.
Ce matin aussi j’essaie d’appeler E. mais le téléphone sonne dans le vide. J’essaie de lui écrire mais je n’y arrive pas. J’ai envie de parler à JM mais j’ai peur de le déranger. Il y a longtemps que je ne raconte plus rien à S., j’ai l’impression qu’il veut me faire du mal. J’ai plutôt hâte de revoir I., je sais déjà quel gâteau j’aurais envie de lui offrir.
Je colle des adresses de restaurants japonais dans le répertoire parisien.
J’ai presque fini Kafka.
Je contemple la vaisselle vintage infiniment désirable de cuisines d’ailleurs.
J’écoute Vincent Delerm (North Avenue, Tous les acteurs s’appellent Terence, Cosmopolitan). Je me demande quand est-ce-que je vais me lasser. C’est un peu inquiétant la persistance de cet engouement. Jeudi dernier, G. passait l’après-midi à travailler au cabinet, je suis montée sur ma chaise de bureau pour attraper au sommet de la bibliothèque, entre la cassette de Domicile conjugal et celle de Vivement dimanche! ce que je pensais être l’enregistrement d’un documentaire sur le garçon en question. J’ai rembobiné la cassette, j’ai appuyé sur lecture.
Je n’ai pas regardé la télévision depuis presque dix ans sauf évènement particulier (élections présidentielles-consternation-, palmarès du festival de Cannes-déception, émotion, illusion, prévisons-) et ça m’a fait vraiment bizarre d’assister dans un premier temps aux informations du soir sur la Trois (c’était l’époque de la fashion week d’automne à Paris, il y avait un défilé Jean-Paul Gaultier) puis, à ma grande surprise, il y eut un concert d’Alain Souchon au Casino de Paris (j’ai fait avance rapide et de temps en temps lecture, je me souviens surtout être tombée sur Les filles électriques et sa jolie mélodie au piano), puis des publicités déjà rétro, puis un duo Keren Ann-Henri Salvador où ils paraissent tout deux fort crispés, puis Fanny Ardant chez Drucker (j’enregistrais vraiment n’importe quoi. Il se trouve que mes parents m’avaient offert un téléviseur-magnétoscope et à cette époque-là, j’avais toujours une cassette vierge dans le lecteur et la télécommande à portée de main pour enregistrer les moments mémorables. J’étais aussi abonnée à Télérama et dès que je recevais le nouveau numéro, je surlignais consciencieusement ce qu’il ne fallait pas rater. Comme je l’ai expliqué à une jeune fille épatante et avertie –une lectrice de Bourdieu (en écoutant Henri Dutilleux ? Je n’ai pas osé lui demandé)- à la terrase d’un restaurant bio, j’ai arrêté de lire Télérama après que Gad Elmaleh en ait fait la une. Bref. Je suis sûre que je rate des trucs à cause de mes principes un peu rigides ) puis enfin, sur la Cinquième, le doc sur Vincent Delerm, vachement bien en noir et blanc. J’ai fait pause, je suis allée préparer une nouvelle tasse de thé.
Assise sur le parquet, adossée au canapé bleu, les volets presque clos, j’ai surtout aimé les moments filmés dans l’appartement de Rouen, le clavier face à la télé où passe Serge Gainsbourg, Jeanne Moreau encadrée de Jules et Jim, la une de Libération le jour du décès de Barbara, scotchée sous un abat-jour, l’humilité et la douceur du garçon qui vit là. Je ne sais pas excatement en quoi cela me touche infiniment. J’ai arrêté la cassette et je suis allée ranger un peu mon bureau. Je ne savais pas très bien si j’étais triste ou joyeuse mais ce qui est certain c’est que la part de tarte pêche-framboise préparée le matin-même selon une recette du Café suédois était vraiment délicieuse, et m’a fait du bien.
La tarte pêche-framboise du Café suédois (ils vendent un livre de recettes super chouette pour refaire à la maison tout ce que l’on a aimé là-bas)
Pour un moule de 22cm de diamètre
La pâte
-150g de beurre mou
-3,5dL de farine
-1 cuillère à soupe de sucre glace
Travailler les trois ingrédients du bouts des doigts pour former une boule homogène qu’il faut filmer et laisser au moins une demi heure au frigo.
Les fruits et la crème
-5 pêches blanches
-une barquette de framboises
-4 jaunes d’œufs
-1dL de sucre en poudre
-2dL de crème fraîche
Battre le sucre et les jaunes d’œufs jusqu’à ce que le mélange mousse et blanchisse.
Monter la crème fraîche en chantilly souple. L’ajouter au mélange précédent.
Etaler la pâte dans le moule (j’ai coupé des lamelles de pâte avec lesquelles j’ai foncé le moule que j’ai ensuite remis un peu au frigo la temps de préchauffer le four à 180°) et l’enfourner jusqu’à ce qu’elle soit très légèrement dorée (à peine dix minutes).
Pendant ce temps, peler les pêches, les couper en tranches pas trop fines..
Sortir la pâte du four. Là, j’ai versé une partie de la crème puis j’ai réparti les fruits puis j’ai versé le reste de la crème (le Café suédois met les fruits sur la crème. Bref, c’est comme vous le sentez).
Enfourner jusqu’à ce soit un peu peu doré sur le dessus (sur la photo, c’est un peu trop), 20 minutes environ.
33 Comments:
J'ai beau avoir repris le travail mercredi dernier, ce soir j'ai le ventre noué à l'idée du lundi qui s'annonce. Il faut dire qu'il correspond au démarrage d'une période de travail plus qu'intense, qui devrait durer 10 jours d'affilée.
Par contre, moi je préfère que le soleil m'accompagne dans ces moments-là (il est impressionnant de voir comment mon humeur peut changer au gré de la météo). Mais, comme toi, chez moi je regarde la télé assise sur le parquet et adossée à mon canapé (ce qui parfois me fait douter de son utilité; je ne m'assois à vrai dire jamais dessus, entre autres parce qu'il est la plupart du temps occupé par les chats en même temps). A très bientôt j'espère.
je le veux aussi le livre du café suédois, j'aime trop y aller et je ne le fais pas assez souvent, hélàs
Je crois que E. est partie quelques jours ...
Ce petit déj a l'air chouette (et cette tarte aussi, bien sûr) - tu prends du miel anglais ou je me trompe? Je ne regarde pas la télé depuis 4 ans mais quand je vais chez mes parents, j'adore fouiller dans les archives. Il y a principalement des vieux matchs de tennis à Wimbledon avec Steffi Graf. C'est touchant peut-être parce nous avons changé mais il reste des choses d'autrefois auxquelles nous sommes si attachés..
Intéressant sujet de micro-trottoir : pour quelle raison avez-vous cessé de lire Télérama ?
(et toutes seraient aussi valables que la tienne...)
(tiens, c'est drôle, les matchs avec Steffi Graf de Vanessa : il y a justement une chanson de V.D. à ce sujet...)
Oui mais quand même il y avait Vincent Delerm dans ce Drucker consacré à Fanny Ardant ! Et il chantait "Fanny Ardant et moi" ! Dis-moi que tu n'as pas détruit ce moment d'anthologie (sinon je te ferai une copie, moi je l'ai toujours... Je me suis plus lassée de Vincent D. que de Fanny A., d'ailleurs.
tes billets sont délicieux et se dégustent, au retour des vacances, dans le calme un peu oppressant de mon usine...
I.: après les dix jours, tu es la bienvenue à la maison pour un goûter réconfortant!
Marion: en fait, c'est une autre E.... mais va vite au Café suédois chercher le livre, y'a la recette de leur brioche à la cannelle.
Vanessa: mais oui, c'est du miel anglais (acheté à Biarritz!)
Gwen: j'adore ce genre de coïncidence. Vincent, il est trop fort. Télérama continue à me harceler pour que je me réabonne mais je résiste!
Hermione: of course j'ai gardé la cassette!
Lathelize: merci!
J'ai pensé à toi hier soir, en jetant avec beaucoup de regret une offre d'abonnement Télérama qui proposait de recevoir en cadeau un coffret DVD avec un film de Robert Altman que je veux voir depuis longtemps, un film suédois (assorti à ta recette) que j'avais beaucoup aimé, et une comédie que je ne connaissais pas.
Un journal qui met Gad Elmaleh en une ne mérite pas de franchir ma boîte aux lettres, non plus (et puis, bon, je n'ai pas de téléviseur).
Avoir un téléviseur est vraiment la dernière raison pour s'abonner à Télérama ;-).
Ton blog, c'est comme boire un chocolat chaud au coin du feu en regardant, bien emmitouflée, la pluie tomber dehors. J'adore (même si c'est un peu ringard ce que je dis hihi).
Camille: plein de courage pour le reste! C'était quoi le film suédois et la comédie?
I.: le truc, c'est que je suis sûre qu'il y a eu des articles sur V delerm dans Télérama...
Deborah: alors ce com me fait super plaisir, merci beaucoup!
Le film suédois, c'est celui de Kaurismaki, L'homme sans passé. Et la comédie, c'est Eternal Sunshine of the spotless mind. (enfin, après lecture du résumé, ça n'a pas l'air si amusant)
Camille: j'ai les deux à la maison. Reviens quand tu veux! (et on grignotera des trucs suédois)
S'il y a eu des articles sur Vincent D dans Télérama, je dois pouvoir te les retrouver: j'ai des piles et des piles de vieux Télérama chez moi(au grand dam de mon G). Pourtant, ça ne fait pas si longtemps que ça que je suis abonnée en fait (j'ai longtemps résisté puis, un jour, j'ai craqué et, depuis, il m'est même arrivé de regarder Thalassa !).
J'ai un livre de petits desserts suédois et tout ce qu'il contient est fabuleux, mais il n'y a pas de recette de tarte pêche framboise alors je vous piquerais bien celle-là. Mais je ne sais pas ce qui rend ce dessert si attirant, la tarte elle-même ou la manière dont vous en parlez ?
Tiens, je ne me rappelle plus pourquoi j'ai arrete mon abonnement a Telerama. C'est pas a cause de Gad Elmaleh - mais qu'est-ce qu'il vous a fait celui-la? - plutot parce qu'on a arrete de regarder la television peut-etre. Trop d'offre, on picore, tard le soir. des fois on tombe sur Gad Elmaleh.
Ca va la rentree?
Moi je n'ai pas résisté au clavier numérique ... toujours aussi agréable de te lire, j'ai le goût du gateau à la bouche moi aussi j'aimerais qu'il me remonte le moral !
Tu nous plonges toujours dans une ambiance unique. Et cette tarte, un petit (grand délice) pour déguster encore un peu l'été.
Alice: au départ c'est une tarte aux fruits rouges mais ils disent dans le livre qu'on peut adapter et comme j'en avais goûté une comme ça là-bas, je n'ai pas hésiter!
Gracianne: en fait j'ai un peu de mal avec les comiques quels qu'il soient. Sauf Desproges. et Valérie Lemercier, mais c'est plus qu'une comique. Gad Elmaleh, il me saoûle grave.
PSP: samedi, je vais les essayer!
Dada: merci! L'ambiance fait tout!
Pas de nouvelle depuis ta garde de mardi. J'espère que tu ne m'en veux pas d'être toujours abonnée à Télérama.
superbe !
bonne soirée
val
Ouah, trop beau ! ça doit être une tuerie, lol !
I.: tu sais que tu peux être rassurée! On essaie de se voir cette semaine?
Valérie: merci
Mingou: ouah, t'es trop sympa, je suis contente que ça te plaise.Ca te dirait qu'on se rencontre?
Desproges, c'est pas un comique, c'est un dieu - mort, helas.
Oh oui, ce serait bien, ça me ferait un rayon de soleil dans cette semaine de vraie rentrée qui me pèse. Fais-moi signe.
je reviens de vacances et j'ai attendu un peu avant de venir te lire, je voulais être seule le soir dans ma cuisine, une infusion dans les mains pour déguster tes billets et saliver devant tes gâteaux... merci encore pour ces doux moments.
Alors, c'est soit "saoule", soit "soûle" : il faut choisir entre le a et l'accent circonflexe ;-)
Bon, sinon, je suis un peu choquée que Camille prenne Kaurismäki pour un Suédois. Elle baisse dans mon estime... ;-)
Gracianne: ah oui, tu as raison, je ne crois pas en Dieu mais en Desproges, si.
I.: jeudi? (c'est mon repos de garde)
Véro: merci!
Mingou: ah, ça faisait longtemps:-)
Ouais, cette Camille, elle est vraiment nulle Re:-)
(Camille, je t'expliquerai)
Il est beau, votre blog, et vos billets sont un delice. On a envie de les savourer comme un succulent biscuit, au petit matin, en prenant son temps. Une jolie pause dans la semaine.
Merci pour ces beaux moments de lecture.
Laurence
(Moi qui habite aux Etats-Unis, je reprendrais bien vos Telerama usagers !).
Laurence: quelle chance de vivre à New York! Je me suis promise d'y aller un jour, maintenant que Bush n'y est plus président. merci de me lire!
New York est, effectivement, une ville magique. Tentaculaire et ennivrante a la fois. Une ville folle aussi. Tout change, tout le temps, le temps ne s'arrete jamais, les gens non plus.
Si jamais vous venez y faire un tour, faites-moi signe !
Vos billets sont vraiment magnifiques. Je vous lis en douce depuis plusieurs mois !
Laurence
Laurence: je vais aussi vous lire régulièrement je crois!
delicieuse cette tarte..testée et approuvée ! merci pour la recette!!!
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