Comment je me suis disputée... (Mrs Lawson's apple pie)
J'ai l'impression de semer mes amis en route, comme le Petit Poucet l'a fait avec ses cailloux, sauf que j'ai cette triste habitude de ne pas revenir sur mes pas.
Parfois, dans des boîtes à chaussures décorées ou des sacs en papier précieusement compilés, je trouve des lettres, quelques photos, un numéro de téléphone, la carte d'un restaurant où un anniversaire avait été fêté (j'avais offert un tablier rayé à la demoiselle concernée). Des images un peu floues de vacances en bord de mer, les applaudissements à la fin d'une pièce de théâtre, les lettres écrites ensemble pour un garçon qui ne vous connait pas, les rendez vous place de l'Opéra, les larmes au téléphone, les trajets dans des trains bondés, les parties de pendu; il y avait celle qui était accroc au basket et qui faisait un délicieux gâteau allemand à la crème, à la banane et au chocolat, celle qui connaissait les moindres recoins de la biographie de Marylin Monroe, celui qui lisait Le Petit Prince aux toilettes, celle qui avait pensé à une bouteille de vin et des verres en plastique pour le premier concert de Vincent Delerm, celle qui était une adepte des pizzas à l'oeuf après une nuit passée à danser, celui qui ne quittait pas son appareil photo, celle qui avait le chic pour tomber amoureuse de garçons qui portaient le même prénom, celle qui confondait joliment les concombres et les courgettes, celui qui désertait les opéras ennnuyeux pour aller déguster un millefeuille au café de la Paix, celle qui...
L'éloignement géographique n'arrange rien: il se passe parfois tellement de choses dans l'intervalle de temps qui sépare deux conversations téléphoniques (quand elles ont lieu, parce que parfois, les amis s'éloignent puis disparaissent; on ne sait même plus à quelle adresse leur écrire) que lorsqu'elles se produisent, les informations données sont parcellaires, réduites et hésitantes, on a l'impression de ne pas être soi-même.
Je n'aime pas du tout cet infiniment lent et douloureux processus qui fait que la rupture s'installe, à cause du temps, à cause du manque d'attention, de l'incompréhension mutuelle. A certains, j'avais parlé de L'alibi comme une façon de ne pas rater les épisodes mais, étrangement, les gens de mon entourage n'ont éprouvé aucun intérêt pour le blog ou alors c'était pour dire "Ah oui, c'est un peu comme Clea cuisine!" Hum.
Peut-être que chacun "vit sa vie" et que les affinités passées se délitent au fur et à mesure des nouveaux centres d'intérêt.
Peut-être que je ne suis pas assez attentive.
Peut-être que je suis un peu trop craintive (avec Gé., qui connaissait par coeur un très joli passage d'A l'ombre des jeunes filles en fleur, j'avais reculé en découvrant, lors d'une soirée pleine de mojitos et de jolies filles, qu'elle avait déjà plein d'amis très beaux et très intelligents alors bon, je ne voyais pas très bien comment je pouvais m'intégrer à tout ça. J'ai cette fâcheuse tendance qui exaspère G., de ne pas juste faire confiance aux gens qui me témoignent de l'affection ou de l'intérêt, prétextant qu'ils n'ont pas besoin de moi et me demandant sans fin ce qu'ils peuvent bien me trouver et ainsi angoisser à mort quant au moment où ils découvriront que je n'ai rien de particulier et qu'il vaut mieux qu'ils s'éloignent avant qu'il ne soit trop tard. Comme je veux m'épargner cette situation, je préfère m'éloigner la première. Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve, chantait Jane).
Parfois, je ne sais même plus ce qui a conduit à un tel éloignement.
Parfois ces amis me manquent.
J'aimerais bien les inviter à partager une part d'apple pie.
Parfois, dans des boîtes à chaussures décorées ou des sacs en papier précieusement compilés, je trouve des lettres, quelques photos, un numéro de téléphone, la carte d'un restaurant où un anniversaire avait été fêté (j'avais offert un tablier rayé à la demoiselle concernée). Des images un peu floues de vacances en bord de mer, les applaudissements à la fin d'une pièce de théâtre, les lettres écrites ensemble pour un garçon qui ne vous connait pas, les rendez vous place de l'Opéra, les larmes au téléphone, les trajets dans des trains bondés, les parties de pendu; il y avait celle qui était accroc au basket et qui faisait un délicieux gâteau allemand à la crème, à la banane et au chocolat, celle qui connaissait les moindres recoins de la biographie de Marylin Monroe, celui qui lisait Le Petit Prince aux toilettes, celle qui avait pensé à une bouteille de vin et des verres en plastique pour le premier concert de Vincent Delerm, celle qui était une adepte des pizzas à l'oeuf après une nuit passée à danser, celui qui ne quittait pas son appareil photo, celle qui avait le chic pour tomber amoureuse de garçons qui portaient le même prénom, celle qui confondait joliment les concombres et les courgettes, celui qui désertait les opéras ennnuyeux pour aller déguster un millefeuille au café de la Paix, celle qui...
L'éloignement géographique n'arrange rien: il se passe parfois tellement de choses dans l'intervalle de temps qui sépare deux conversations téléphoniques (quand elles ont lieu, parce que parfois, les amis s'éloignent puis disparaissent; on ne sait même plus à quelle adresse leur écrire) que lorsqu'elles se produisent, les informations données sont parcellaires, réduites et hésitantes, on a l'impression de ne pas être soi-même.
Je n'aime pas du tout cet infiniment lent et douloureux processus qui fait que la rupture s'installe, à cause du temps, à cause du manque d'attention, de l'incompréhension mutuelle. A certains, j'avais parlé de L'alibi comme une façon de ne pas rater les épisodes mais, étrangement, les gens de mon entourage n'ont éprouvé aucun intérêt pour le blog ou alors c'était pour dire "Ah oui, c'est un peu comme Clea cuisine!" Hum.
Peut-être que chacun "vit sa vie" et que les affinités passées se délitent au fur et à mesure des nouveaux centres d'intérêt.
Peut-être que je ne suis pas assez attentive.
Peut-être que je suis un peu trop craintive (avec Gé., qui connaissait par coeur un très joli passage d'A l'ombre des jeunes filles en fleur, j'avais reculé en découvrant, lors d'une soirée pleine de mojitos et de jolies filles, qu'elle avait déjà plein d'amis très beaux et très intelligents alors bon, je ne voyais pas très bien comment je pouvais m'intégrer à tout ça. J'ai cette fâcheuse tendance qui exaspère G., de ne pas juste faire confiance aux gens qui me témoignent de l'affection ou de l'intérêt, prétextant qu'ils n'ont pas besoin de moi et me demandant sans fin ce qu'ils peuvent bien me trouver et ainsi angoisser à mort quant au moment où ils découvriront que je n'ai rien de particulier et qu'il vaut mieux qu'ils s'éloignent avant qu'il ne soit trop tard. Comme je veux m'épargner cette situation, je préfère m'éloigner la première. Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve, chantait Jane).
Parfois, je ne sais même plus ce qui a conduit à un tel éloignement.
Parfois ces amis me manquent.
J'aimerais bien les inviter à partager une part d'apple pie.
"Homey but not heavy" Nigella's apple pie
Délicieuse, simplissime et réconfortante. Nigella, qui rappelons le, peut prévoir 500g de spaghetti pour deux personnes, juge que cette pie convient très bien pour un couple d'amoureux mais ça ira très bien aussi pour une famille de cinq personnes.
Elle utilise deux plats de 13cm de diamètre à la base et 8cm de diamètre au sommet, leur hauteur étant de 3,5cm.
J'ai pris un moule de 20cm de diamètre et 4 cm de hauteur.
Une recette extraite de l'inépuisable et joli Feast
La pâte "a dream to roll out"
-275g de farine
-175g de beurre 1/2 sel froid en petits bouts
-2,5 cuillères à soupe de sucre
-65g de Carré frais bien froid en petits morceaux
-1 oeuf battu
-40mL de crème crue
Les pommes (ma version des faits)
-4 grosses pommes (des Cox orange) pelées, épépinées, coupées en morceaux
-30g de beurre
-2 cuillères à soupe de rapadura
-2 cuillères à soupe de jus d'orange
Pour la pâte, fouetter la crème avec les 2/3 de l'oeuf battu (garder le reste pour ultérieurement dorer la pie) et réserver.
Mélanger la farine et le sucre puis ajouter le beurre et le carré frais, amalgamer jusqu'à obtenir un mélange semblable à du sable humide (ah! on dirait les vacances). Creuser un puits et y verser le mélange crème/oeuf.
Mélanger (j'ai utlisé les crochets de mon batteur éléctrique) jusqu'à obtenir une belle pâte lisse.
Etaler la pâte sur un plan de traval recouvert de papier sulfurisé et découper deux disques épais, l'un un peu plus grand que l'autre, et les réserver au réfrigérateur pendant une heure.
Pour les pommes, mélanger tous les ingrédients dans une poêle posée sur un feu très doux et laisser cuire jusqu'à ce que les pommes soient tendres, dorées et caramélisées.
Sortir la pâte du réfrigérateur, l'étaler sur 5mm d'épaisseur et découper deux disques de telle sorte que l'un puisse recouvrir le fond et les bords de votre moule et l'autre servir de couvercle.
Répartir les pommes entre les deux couches de pâtes, dorer avec le tiers de jaune d'oeuf réservé mélangé à un peu de lait et faire cuire environ une demi-heure dans un four préchauffé à 180°.
Bien meilleur tiède que brûlant, apprécie la compagnie d'une très bonne glace à la vanille.
Une pie salée et des idées cadeaux: Chicken pie for booklovers
23 Comments:
Un truc qui ne se démode pas... mon dessert préféré (je l'aime avec plein de cannelle et de la crème épaisse).
J'aurais bien aimé en manger un bout avec toi. Mes amis sont loins aussi et les contacts s'espacent de plus en plus. Mais quand les vieux copains ne sont plus là, y a pas de mal à s'en faire de nouveaux!
Je trouve toujours les nouvelles rencontres stimulantes surtout si c'est pour se découvrir plein de points communs et rattraper des années d'amitié évitée...
A bientôt, ma veuve m'attend!
Merci infiniment pour cette lecture, j'aurais pu écrire chacune de tes phrases tant je ressens la même chose. J'ai tenté également me mettre mon blog entre nous comme lien...mais mes amis ne connaissaient pas même Clea cuisine...C'est dire...on ne peut pas partager cette apple pie avec tous ceux qu'on a aimé...et même si c'est difficile à admettre je crois qu'il faut savoir la savourer avec ceux qui sont avec nous aujourd'hui...
audrey
Ca va peut-etre marcher, ca marche avec mes amis a moi, ils me lisent, de loin, ne commentent pas souvent, mais ils savent au moins ce qu'on mange. Ca creee des liens d'avoir l'impression d'etre assis a la meme table non?
bravo pour l'apple pie gourmand, il est tres reussi.
Parfois on s'éloigne, forcés par des aléas géographiques et quand on est ravis de se retrouver on se rend compte que, décidement on a évoluer dans des sens pas très parallèles... et puis parfois on se dit qu'entre soi même, bien loin de rentrer dans la vie active; et d'autres, déjà bien loin de leur vie d'étudiants, il est pas toujours facile de retrouver des liens... mais je suis sûre que tes amis sont conscients de la chance qu'ils ont de te connaitre et d'avoir pour amie Patoumi... et peut être qu'il seraient ravis de venir prendre le thé et déguster avec toi cette delicieuse apple pie... peut être qu'ils lisent secrètement ton alibi et qu'ils n'attendent que ce clin d'oeil pour venir sonner chez toi...
Il suffit d'un coup de fil... ou d'un carton d'invitation... ;)
Coucou Patoumi, tes mots me touchent comme d'hab. Desfois je prends le problème à bras le corps et ose recontacter les gens, mais ça ne dure pas longtemps ou je n'ose pas... En tout cas, les belles rencontres dues aux blogs commencent à combler ce vide des amis perdus...
Tu vas finir par me faire craquer pour Nigella... ;)
Chère Patoumi, toujours si peu sûre de l'intérêt qu'on lui porte! Moi je crois que l'éloignement, géographique ou non, ça ne compte pas vraiment, et les amis qui ont été proches, quand on les retrouve même des années après, c'est comme si on s'était quittés hier. La complicité est toujours là. Pourquoi ne pas le tester en leur faisant signe et en les invitant pour un délicieux goûter, avec plein des recettes de Nigella?
Je suis admirative des gens qui restent toujours proches de leurs amis d'enfance, ou de collège. Mais s'éloigner permet aussi de jolis moments de retrouvailles, on se croise au hasard d'une rue, c'est très chaleureux, fugitif mais agréable.
Tes mots font sacrément écho, grosse remise en question sur mes amitiés en ce moment. une pie comme celle-ci devrait néanmoins en faire revenir plus d'un :-)
Je suis d'accord avec Florence ; la séparation et la distance n'empêchent nullement l'amitié, la vraie;
Les souvenirs sont là, de plus en plus tendres les années passants et parfois quand on se retrouve on est ravi ! on se jure de se revoir bientôt et .. on recommence sur le même rythme ;
et puis on peut être si déçu car c'est vrai que les routes se séparent parfois tellement que ces vieux amis nous sont étrangers et c'est regret alors de les avoir revus !!!
En général quand le sentiment est profond les années ne comptent pas !!
Love etc. C'est un livre qui m'a marquée, la suite aussi, et puis le film encore plus. Tu l'as vu?
sans vouloir m'identifier à Charlotte Gainsbourg c'est assez bizarre mais ma vie ressemble assez fort à la sienne, sauf que je ne sais pas comment ça se termine.
Je t'embrasse aussi! (d'habitude j'aime bien dire "Kiss"!)
comme je te comprends, j'ai aussi le chic pour perdre tous mes amis en route : comme tu dis, l'éloignement géographique, l'incompréhension mutuelle, etc. :(
aujourd'hui je n'ai plus damis de l'époque du lycée ou même de mes premières années de fac et j'ai du mal à comprendre comment on peut rester ami avec quelqu'un depuis le collège ou le lycée...?
la patate, perplexe et aussi démunie que toi :)
Moi non plus je n'ai pas ce talent pour conserver longuement des amitiés... On dirait qu'avec le temps, certaines d'elles s'étiolent et il devient difficile, voire impossible de garder contact. Quelques fois, lorsqu'on arrête de partager le quotidien de certains, il devient trop dur de conserver un lien aussi fort et puissant que dans le temps où on se cotoyait à chaque jour. Et ainsi va la vie. Des nouveaux amis s'installent d'autres s'éloignent. Vite ou lentement. Certains sont la pour rester. D'autres, rien que pour partager quelques moments... N'est-ce pas là la beauté de la vie? Ce va et vien incessant de rencontres (fortuites ou pas) les plus diverses? Ce partage entre individus? Encore une fois, très joli billet. Je pense bien que tu as touché les cordes sensibles de plusieurs d'entre nous, car il s'agit d'un thème inépuisable...
à bientôt!
si tu savais le nombre de fois où je me suis fait cette réflexion.. les amis qui s'en vont et s'éloignent, ça me rendait malade. De toute manière, depuis toute petite, je rêvais d'un monde où les amis ne se séparaient pas et je pleurais à chaque fin de soirée, refusant de voir les amis de mes parents partir! plus grande, j'ai cherché parfois à empêcher le lien de se rompre, et non, ça ne sert à rien, les choses sont alors artificielles et je crois qu'il faut que les amitiés changent et évoluent au fil de sa propre évolution, même si quelques uns, les fondamentaux, restent. Pour ce qui est, en revanche, de ton inquiétude et de ta fuite, liée à ta peur d'être aimée, finalement, je m'insurge! j'aime quantité de gens comme toi, et c'est parfois si dur de les aimer...
J'aime beaucoup ton assiette!
...si les z'umains n'étaient pas pétris de paradoxes ils seraient vachement moins intéressants...alors comme ça ta règle de collectionnite aigüe ne s'applique pas aux z'amis? :-) (oui, oui je sais les z'amis c'est pas des objets et tout et tout alors ça vaut pas...)
Ces amis qu'il faut apprivoiser ...
Ne pas s'éloigner, tendre des perches parce que parfois c'est difficile de reprendre contact, parce que le temps, parce que la vie.
J'adoooore les apple pie que je ne fais jamais.
Je me souviens de ceux que je mangeais à Londres en sortant du Lycée avec une cup of tea avec Elizabeth pour réviser notre bac.
Elizabeth que j'ai perdue de vue ...
Des fois, on se dit que si l'autre ne se manifeste plus, c'est qu'on ne l'intéresse pas finalement. Et l'autre se dit la même chose... Quel bête malentendu.
Ca m'aurait fait plaisir de partager cet apple pie avec toi, en discutant, comme de vieilles amies, de mille choses essentielles et futiles.
Déménageant tous les deux ans, c'est un vrai travail que d'entretenir l'amitié à distance mais parfois les chemins divergent alors il faut laisser faire le temps. Hum, je reprendrais bien une part d'apple pie, please!
En amitié, rien n'ai jamais perdu ... et d'ailleurs hier, j'ai croisé par hasard dans la rue un très bon ami de prépa que je n'avais pas revu depuis 9 ans ! on a bu un verre ensemble et c'était comme si c'était hier. Ca m'a fait un bien fou ! Les gens avec qui on a de vraies affinités et avec qui on a vécu des trucs forts, on peut toujours les retrouver. Après c'est une question de volonté ....ou de hasard !
La peur de l'abandon enfante les pires lâcheurs, j'en sais quelque chose, je préviens tous ceux qui m'approchent qu'ils seront forcément déçus, je ne voudrais pas qu'il y ait tromperie sur la marchandise. J'aurais bien voulu te dire que ça s'arrange avec l'âge...
Mais je suis la, moi, Patoumi ! La ! Hou hou, par ici !! Au-dela de l'ocean ! Et je t'attends pour aller grignoter un morceau avec toi.
:-D
Gros bisous !
Ben oui je savais bien que tu savais qu'elle parlait de la gaufre! sinon ça n'aurait pas de quoi mériter le titre de "passage préféré". (à moins qu'on s'intéresse particulièrement au sort réservé aux gaufres à la compote)
Je te souhaite une belle journée aux mollets bien galbés.
Et ponds nous vite un petit billet, je m'ennuie à mourrir...
C'est toute ma vie, les amis aux quatre coins du monde que je vois tous les 3 ans au mieux. Mais quand on se revoit, on a toujours 20 ans ;-) Je n'ai pas toujours ressenti les choses comme ca; mais quand on va se revoir, on aura nos 1ers cheveux blancs et nos enfants auront peut-etre tous passe le cap du CP; le temps passe une vitesse! Nous avons tous une vie bien remplie. Une minute suffit pour eviter ou reparer une rupture anyway. Ils me manquent aussi quelques fois. Si seulement l'apple pie pouvait les faire apparaitre!
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