dimanche 25 avril 2010

En attendant l'été -un cheesecake vanille-fraise comme il les aime-

Contre toute attente, malgré le temps plus qu'avenant, les vacances scolaires et le fait que les Inrocks aient mis le troisième disque de Vincent Delerm dans leurs cent albums des années 2000, les sentiers côtiers du Finistère étaient systématiquement déserts. L'eau était blue lagoon et l'air chargé de parfums qu'on pourrait résumer par "il y a des fleurs même dans les rochers".
Sur les sentiers balisés, plus tard assis sur une végétation duveteuse, en contemplant la courbure de l'horizon, nous avons parlé de voyages (il pense que j'aimerais les terres australiennes) et de spaghetti alle vongole. Et de ukulélé.
De façon inconsciente, l'itinéraire emprunté n'était qu'une tentative silencieuse destinée à retrouver un petit hôtel au bord de l'eau où nous avions jadis échoués, chambre immense sur parquet et thé brûlant derrière les grandes fenêtres. Il était toujours posé au bord de l'estuaire. Mais nous avons finalement dormi ailleurs, dans la crainte que ne se vérifie le fait que la répétition va souvent de pair avec l'érosion du bonheur, lorsqu'il survient par hasard.
Le seul évènement supra désespérant fut l'apparition de symptômes physiques qui m'ont anéantie et ont conduit à un rapatriement rapide vers notre appartement où il me fut imposé un régime difficile à base de pizzas et de riz au lait. Le rétablissement fut prompt.
Etrangement, ce retour prématuré n'a en rien entamé le plaisir d'être en vacances.
J'ai déchiffré des petits morceaux pour le retour de la prof de piano, j'ai fait développer une pellicule de mon Lomo (certaines photos se sont révélées inutiles et moches mais d'autres m'ont ravie, elles me confortent dans l'idée que j'aime les photos un peu ratées, un peu tremblantes et que, comme pour l'esthétique des filles -et des garçons-, j'aime bien quand il y a quelque chose qui cloche. La perfection ennuie mon oeil), j'ai lu pas mal (et relu au moins cinq fois l'article d'Alain Bergala intitulé Les jeux du choix et du hasard dans le numéro des Cahiers consacré à Rohmer), j'ai écouté Noah and the whale en me sentant un peu triste parce que j'adore The squid and the whale de Noah Baumbach mais je me suis sentie un peu trahie quand j'ai essayé de voir, avant-hier, La vie aquatique, dont il est co-scénariste. Mince alors, qu'est-ce qui fait que ça me parle moins, que je n'arrive à me reconnaître dans rien? Il y a pourtant ce truc très andersonien de faire rire de choses infimes et pas forcément risibles au départ, et puis aussi le personnage de leader qui dirige les choses de façon un peu vaine mais ce soir-là, je suis restée hermétique (je vais finir par appeler ça le coup d'un Conte de Noël) (j'espère que P. ne m'en voudra pas). Mais les chansons de Noah and the whale, elles sont bien!
J'ai néanmoins évité de les servir en bande sonore à G. qui n'aime pas trop et dont l'anniversaire fut fêté avec un peu de retard à cause de moi et des failles de ma santé. Outre un dîner incroyable à Tanpopo (encore! C'est de la faute de I., une lectrice-amie. Croisée un matin dans le bus 64, elle m'avait vraiment donné envie d'essayer le dîner en sept plats) où le menu s'intitulait Promenade de l'arrivée du printemps (souvenir ému du joli flacon de saké tout doux et frais ainsi que du sashimi de bar au lard de colonnata surmonté d'un condiment rhubarbe-anchois-câpre), j'ai essayé de respecter son désir de birthday cake, un cheesecake vanille-fraise avec une couche bien épaisse de biscuits (j'ai l'impression que cette demande est très masculine, elle a plusieurs variantes dont "Tu pourrais faire un crumble avec beaucoup de pâte?").
Si vous voulez essayer:

Cheesecake vanille-fraise
Pour un moule de 20cm de diamètre à bord haut

La croûte
-150g de speculoos
-150g de shortbreads
-100g de beurre fondu refroidi
(en fait au final, je n'ai pas tout mis)

La crème
-4 petits-suisses (240g) égouttés
-100g de fromage frais à tartiner
-150g de crème fraîche épaisse
-50g de sucre
-2 oeufs
-les graines d'une gousse de vanille
-le zeste d'un demi petit citron

Les fraises
-500g de fraises
-du sucre

Ecraser les biscuits en miettes irrégulières, les mélanger au beurre fondu.
Les répartir dans le fond du moule en tassant bien avec le dos d'une grande cuillère.
Réfrigérer.
Préchauffer le four à 180°.
Pendant ce temps préparer la crème.
Assouplir le froamge frais, ajouter les petits-suisses puis la crème. Mélanger.
Ajouter le sucre, la vanille, le zeste puis les oeufs, un à un, en mélangeant à chaque fois.
Enfourner la croûte une dizaine de minutes puis baisser le thermostat à 130°.
Verser la crème sur la croûte et réenfourner pour une heure environ: les bords ne doivent pas dorer, la crème est encore tremblotante au milieu.
Laisser refroidir à température ambiante avant de réfrigérer (24h, c'est bien mais à 48h, il est encore meilleur, avec un bon goût de vanille).
Le jour j, laver, secher, équeuter, couper les fraises, les saupoudrer de sucre et laisser reposer au frais.
Servir ensemble!
Il a beaucoup aimé.
Une autre recette de cheesecake vanille-fraise qui fait très envie chez Fanny.


Bonus!
Estérelle and pigs in blanket (not a new rock group)

Le soir où je cherchais le dvd de La vie aquatique, j'ai traîné au rayon cuisine d'une librairie que je n'aime pas trop mais qui a l'avantage de rester ouverte assez tard. Les énièmes parutions sur les croques et les verrines m'ont un peu déprimée mais il y avait aussi le nouveau livre d'Estérelle (oui, cette jeune femme lettrée qui aime le violet, le citron, la rhubarbe et les chaussures, celle qui sait faire la poitrine de cochon de la Régalade, celle dont je rêve de goûter la blanquette ou l'osso buco) et je suis allée le chercher hier après-midi, après le marché, après le déjeuner. J'aurais pu mettre des sandalettes tellement il faisait beau.
A la maison, assise en tailleur sur le canapé du bureau, j'ai dévoré sa série de criminels et leurs recettes associées. En plus de mettre en appétit, ces pages m'ont rappelé des lectures anciennes et comme Iago était un sacré scélérat (saviez-vous qu'Othello est aussi le nom d'un gâteau?). Les illustrations sont bien senties et j'ai évidemment une tendresse particulière pour le parfait au cassis et la rédaction de sa recette qui accompagne le chapitre sur La disparition de Perec.
Quand je suis arrivée au chapitre sur le Grand Méchant Loup, je fus saisie de l'envie immédiate de préparer des pigs in blanket, comme on appelle outre-Atlantique les feuilletés à la saucisse, compagnons parfaits du petit verre de début de soirée. Délicieux et à croquer tout chaud!
(Autre avantage: utiliser les deux derniers petits-suisses rescapés du cheesecake)

Pour une douzaine de bouchées (modifications minimes)
-120g de farine
-60g de beurre mou (ici demi-sel, sinon ajouter 1/2cc de sel)
-2 petits-suisses
(c'est sa pâte à tarte magique!)
-1CS de moutarde
-1/2CS de miel
-1/2CS de crème épaisse
-2 grandes saucisses de Strasbourg
-un peu de lait

Tamiser la farine.
Ajouter le beurre et les petits-suisses.
Amalgamer pour former une boule de pâte.
Etaler cette pâte sur un plan de travail fariné sur une épaisser de 4-5mm.
Mélanger la moutarde, le miel et la crème puis répartir ce mélange sur le rectangle de pâte.
Déposer une saucisse, l'enrouler de deux tours de pâte et couper pour obtenir un rouleau.
Répéter l'opération avec la deuxième saucisse.
Dorer les rouleaux avec un peu de lait.
Couper des petites bouchées à faire cuire une vingtaine de minutes sur une plaque recouverte de papier sulfurisé dans un four à 180°.
Super bon brûlant avec du ketchup!

dimanche 18 avril 2010

Quel que soit le temps que ça prenne -perfect buttermilk pancakes-

Quand j'étais externe*, il arrivait très souvent que des gens peu fréquentables côtoyés à l'hôpital (le genre de personnes qui, voyez-vous, peuvent porter des mocassins beigeasses à gland ou un gilet sur un col roulé jaune citron ou pire, qui vous demande si quand vous parlez de Truffaut, c'est de la jardinerie dont il s'agit. Tout est presque véridique dans cette phrase) m'assènent sans ménagement que "Tu es complètement folle de vouloir être psychiatre, c'est une spécialité complètement vaine, tu vas soigner que des crakos (?), tu ferais mieux de faire assistante sociale, c'est la même chose, ou pépiniériste tiens, toi qui aimes Truffaut."
...
Les quinze derniers jours, j'ai fait beaucoup (trop) de gardes et lors de l'une d'entre elles, j'ai transféré aux urgences du CHU une jeune fille qui avait avalé plusieurs morceaux de verre. Une heure plus tard, j'ai eu un urgentiste au téléphone, il a dit "Bon, qu'est-ce qui se passe là dans ton hôpital? Ca fait une semaine qu'elle vient tous les jours pour la même chose. Est-ce que vous ne pouvez vraiment rien faire pour l'empêcher de boulotter des bouts de verre?" Et là, j'ai eu atrocement honte, honte qu'effectivement rien n'avait été fait juste pour ça, un évènement tangible, visible et dangereux dans tout ce qu'il témoigne d'angoissant.
Dans la nuit, sous les draps rêches de la chambre de garde, impossible de dormir. J'ai pensé aux patients qu'on enferme parfois dans des chambres borgnes où les lits sont de simples planches scellées au sol, j'ai pensé que parfois on y mettait des adolescentes qui avaient juste fugué, j'ai pensé aux vieilles femmes qui s'endorment dans les salles à manger désertes, le front sur la table, j'ai pensé à ceux qui viennent de la prison et qui pleurent pour y retourner parce qu'ils y ont parfois davantage de liberté, j'ai pensé à ceux qui reviennent tout la temps, qui ne peuvent plus rester chez eux, j'ai pensé aux électrochocs, aux stimulations transcrâniennes, à l'acharnement de certains à aller explorer le cerveau des psychotiques et qu'à côté de ça, on laisse les gens manger du verre, j'ai pensé à ceux qui étaient morts. J'ai pensé aux enfants qui connaissent déjà les murs des institutions psychiatriques et j'ai été saisie d'une angoisse irrépressible et tenace liée au désir de leur éviter, absolument, trop de séjours futurs à l'hôpital tout en sachant que cette tâche est une montagne. Pendant quelques jours, j'ai gardé les larmes au creux des mots. Et quand j'ai regardé un extrait de ce documentaire, je me suis sentie vraiment mal, j'ai tout reconnu là-dedans, dans le témoignage des gens, dans les prises en charge catastrophiques qu'offre parfois l'hôpital qui s'acharne à éduquer les patients sans tenir compte de leur individualité et je me suis sentie minuscule, impuissante et triste. J'imagine une autre psychiatrie. Je ne sais pas comment faire.
G. s'applique à disperser dans la cuisine des poulettes en chocolat, adorables et délicieuses, et aussi à me convaincre que ce que je m'acharne à faire avec les quelques patients dont je suis responsable, c'est déjà pas mal. Mais les autres? Et puis est-ce que je fais vraiment bien?
J'ai écouté un nombre considérable de fois Bob Dylan et Coconut records (et aussi, soyons honnête, Les piqûres d'araignée ).
C'est avec un soulagement infini que je suis sortie des draps rêches de l'hôpital ce matin parce qu'enfin, une semaine de vacances se profile! Dans ma tête, il y avait encore la fatigue de la veille, les doutes et les révoltes mais aussi la perspective de nuits plus longues, de journées plus légères. J'avais apporté une robe neuve et des petites tennis. J'ai sauté dans un bus et grimpé quatre à quatre les marches de l'immeuble, j'ai déboulé en trombe dans l'appartement et je lui ai sauté au cou.
Nous n'avons pas encore complètement déterminé l'itinéraire des vacances, quelque part dans le Finistère peut-être. Quelque chose qui reproduirait le bonheur infini de prendre le thé sur une terrasse sous les arbres, un peu à l'écart de l'agitation de la ville, sur des tables bleues et vertes, comme cet après-midi au pied de l'église du Vieux Saint-Etienne, définitivement mon endroit préféré pour boire un verre, aux beaux jours.
Et puis ce soir, pour terminer une petite bouteille de lait ribot, des pancakes qui me font penser à ces serveuses américaines qui vous assurent, badge à leur prénom et tablier en dentelle à l'appui, que ce sont the best in town. Perfect!

Perfect buttermilk pancakes
Une recette de Nigella Lawson, dans How to be a domestic goddess
Pour une douzaine de pancakes

-30g de beurre fondu et refroidi
-2 oeufs
-300mL de lait ribot
-225g de farine
-1CS de levure
-1cc de sucre en poudre

Mélanger d'une part les oeufs avec le lait puis ajouter le beurre.
Mélanger d'autre part la farine, la levure et le sucre.
Incorporer le mélange liquide au solide.
Faire cuire dans une poêle avec un peu de beurre: retourner le pancake quand des petites bulles se forment à la surface.
Je les adore avec du beurre et le millésime 2008 de la confiture de fraises de sa grand-mère du Sud-Ouest.

*un externe est un étudiant en médecine entre sa quatrième et sa sixième année jusqu'au concours de l'internat. Pour vous donner une idée, c'était le personnage de Lucy Knight dans Urgences, vous vous rappelez? J'adorais sa maladresse qui n'était qu'apparence.

mercredi 7 avril 2010

Nous avons tant de choses en commun -des sablés très chocolat-

Hier après-midi, une jeune femme coréenne qui portait un manteau en tweed et des petites tennis Adidas vintage est venue à la maison pour ma première leçon de piano. J'étais très intimidée, et je crois que ça s'est entendu. Je veux dire, je peux jouer Châtenay Malabry quand je suis toute seule mais pas une seule gamme correctement quand on m'observe. C'est mon petit côté brouillon.
Quand le cours s'est terminé, après qu'elle ait dit "Je suis tellement contente d'avoir fait ta connaissance" (!) et que rendez-vous fut pris pour tous les mercredis après-midis, j'ai préparé une toute petite tasse de chocolat et j'ai découpé un petit morceau de l'agneau de Pâques en provenance directe d'une très estimable pâtisserie strabourgeoise. Cette douceur, tendre, délicate et réconfortante a fait le voyage la semaine dernière en compagnie d'un cake au chocolat au gianduja, d'un carrot cake, d'une bouteille de Muscat, d'assiettes emballées dans de la toile cirée (déjà recyclée en sets de table), d'un sac tellement regretté, et ce qui a constitué notre repas hier soir, à savoir un gros rouleau de fleischschnacka et son bon bouillon. M-e-r-c-i.


C'était Noël au printemps. Ils ne sont pas venus en costume rouge bordé de moumoute (bien que lui se soit laissé pousser la barbe) mais dans de jolis habits et avec le sourire, malgré la nuit passée à conduire. P. et N. sont de jeunes gens modernes et classe, vous le savez déjà, et ils cuisinent des choses aussi variées que du Presskopf, des sfogliatelle au safran ou des Käseknepfle, vous le savez aussi. J'étais un peu intimidée et parfois, c'était un peu raté. Mon petit côté brouillon.
Heureusement, ils sont vraiment extra et ne se sont pas enfuis par le balcon du salon grâce à des draps qu'ils auraient noués en prenant la précaution de balancer un matelas pour la réception (nous habitons au troisième étage).
En fait, je crois qu'on s'est bien amusé, et j'ai adoré la journée passée ensemble à la mer, les longues ballades le nez au vent, certaines péripéties crêpières, le goût dément du tonkatsu, du canard au bouillon, du sashimi de saumon et de la glace au calpis à Tanpopo, nos histoires et nos rires. Il a fait un temps splendide! J'espère qu'ils reviendront, et qu'il y aura aussi à la maison Mingou et son poulet.
Le jour de leur départ, choc des contrastes, j'étais de garde à l'hôpital.
Dans la nuit, dormir aurait été un luxe et, en alternant les verres de lait froid et en refroidissant mes tisanes, j'ai poursuivi la lecture addictive des archives du blog de Clotilde, que je n'ai vraiment lu qu'un an et demi après ses débuts, et de façon itérative en plus (cela pour des raisons non encore élucidées même si j'en entends déjà certain(e)s me suggérer que c'est un peu trop guimauve et compagnie pour être honnête). Je suis absolument admirative de son style attachant et gourmand, de sa discrétion et de son sens du dévoilement à la fois, de la justesse qu'on devine dans le portrait qu'elle brosse d'elle-même par toutes petites touches et à travers le spectre de sa gourmandise. Elle raconte comme personne sa rencontre avec son premier sticky toffe pudding et je trouve vraiment remarquable de pudeur son récit des évènements qu'elle sait dignement fêter comme le dîner qui a scellé sept années passées ensemble ou l'anniversaire de ses 25 ans et la chanson qui va avec, cette vieille chanson de Superflu, qui me hantait autefois, que j'avais oubliée; elle était profondément enfouie sous une tonne de souvenirs qui ont défilé comme de petites diapositives tandis que j'écoutais la chanson et que je m'aperçus que je connaissais encore parfaitement les paroles. Elle faisait partie des titres que j'adorais entendre de façon inattendue à la radio (comme quand j'avais cinq ans et que je guettais Marcia Baïla). L'année de mes 25 ans, j'ai vu Three times au cinéma et mon anniversaire avait été fêté dans une chambre vue sur mer de l'Hôtel Beaulieu à Biarritz.
P. nous avait dit, quand Mingou et moi dormions sur son canapé, qu'elle avait repéré quelques recettes alléchantes dans le livre de Clotilde et quand elle a publié celle des sablés très chocolat, forcément j'en ai eu envie. P. a vraiment bon goût, ces sablés sont démoniaques.


Leurs sablés très choco
Pour 40 sablés pour choco-addicts
-110g de beurre mou
-100g de sucre blond
-1/2 cc de fleur de sel
-1cc d'extrait de vanille
-70g de chocolat noir fondu
-70g de chocolat noir concassé
-60g de farine blanche
-60g de farine complète
-30g de cacao non sucré
-1/2cc de levure
-30g de grué de cacao

Mélanger le beurre et le sucre pour en faire un mélange crémeux, puis ajouter la fleur de sel, la vanille et enfin le chocolat fondu. Bien mélanger.
Mélanger par ailleurs les farines, le cacao et la levure puis incorporer ce mélange au précédent.
Incorporer enfin le grué de cacao et le chocolat concassé.
La pâte est épaisse, le but est de la travailler le moins possible mais que le mélange soit quand même homogène.
La réfrigérer pendant au moins 20 minutes.
Quand vous voudrez les cuire, préchauffez le four à 180°, prélevez l'équivalent d'une cuillère à café de pâte et faites une boule que vous aplatissez légèrement une fois déposés sur du papier cuisson sur la plaque du four.
Ils sont prêts au bout d'une dizaine de minutes (tout mous à la sortie du four, ils durcissent par la suite).