jeudi 26 juin 2008

Il y aura des photographies que nous mettrons dans l'album blanc -des petites crèmes au café et à la vanille-

Il faisait déjà très chaud ce dimanche matin. J'avais oublié de prendre du savon et je n'avais pas pu me doucher après la garde. L'air était un peu poisseux. Je me suis dépêchée, pour ne pas rater le bus de neuf heures douze (d'une manière générale, j'ai toujours peur d'être en retard et du coup, je suis souvent en avance), il était presque vide, ses quelques occupants n'avaient visiblement pas dormi de la nuit, sans doute très occupés par la fête de la musique.
Je suis arrivée bien plus rapidement que d'habitude à la maison, la densité de la circulation dominicale étant toujours plus réduite. Dans le miroir de l'ascenseur, j'ai vu les petits cheveux échappés du chignon que la chaleur collait à mon front et aussi les cernes sous les yeux fatigués.
Il y eut une douche, un tee shirt qui sentait bon, une jupe encore un peu froissée, un chocolat chaud les cheveux mouillés, une étreinte.
Puis il fallut repartir, un peu en retard cette fois-ci, malgré nos préventions.
Ma petite soeur nous attendait devant la gare. Elle est aussi bavarde que je suis taciturne, elle a la répartie assez cinglante, elle vient de faire les premières lasagnes de sa vie (avec encore de la béchamel en flacon mais bon). Elle étudie avec passion et application les sciences politiques et le journalisme. Elle est souvent sidérée par le fait que hé non, je ne lis pas tous les jours un quotidien d'information. Elle aime travailler à la BSG. Elle improvise avec ses amis des dîners presque parfaits. C'est une adepte de la tarte aux légumes, du saucisson et du beaufort. Elle va déguster des glaces Berthillon sur l'île Saint Louis après minuit. Autrefois elle me tirait les cheveux, lisait mon journal et piquait mes chaussettes préférées sans en avoir l'autorisation. Aujourd'hui, elle m'offre des livres de cuisine et parfois, avec un peu de chance, elle nous prête son petit appartement à Paris. Elle a grandi, un peu.
La route qui mène chez mes parents est d'un incommensurable ennui, nous parlons beaucoup pour résister à son caractère soporifique. J'appréhende toujours ces journées de retrouvaille familiale, j'ai peur de l'examen scrupuleux et silencieux auquel s'adonnent mes parents, j'ai peur de décevoir ou d'avoir quelque chose de reprochable. Jusqu'à une date encore récente, je mettais toujours des habits un peu vieux aux couleurs passés parce que je ne voulais pas que mes parents croient que je suis une dépensière qui attache de l'importance à l'apparence (n'importe quoi) mais G. n'a cessé de me faire comprendre que bon, ça leur ferait sans doute davantage plaisir de voir que je sais prendre soin de moi et que je ne suis pas dans le besoin (dans mes limites de Radoumi, il s'entend).
Quand on gare la voiture devant la maison, il y a souvent une odeur de nems chauds bouillants qui s'échappe de la cuisine. On admire les rosiers en se dirigeant vers la porte, qui s'ouvre sans qu'on ait besoin de sonner, sur le visage toujours un peu anxieux de mon papa.
Ces retours chez mes parents me sont toujours douloureux, je suis inexplicablement gênée, j'ai l'impression d'être gâtée par toutes les victuailles qui nous sont offertes et les nourritures diverses et variées qui viendront immanquablement remplir un grand sac en papier au moment du départ (des tomates, des radis et des oignons nouveaux du jardin, des germes de soja que fait pousser ma grand-mère, des nems, des brochettes de boeuf à la citronnelle, un petit rôti sucre et soja, du pain au sésame, du lait (!)... liste non exhaustive). Les mamans aiment nourrir leurs enfants.
Et puis il y a l'angoisse des incompréhensions, l'application que l'on met à ne pas gâcher le moment des retrouvailles, les sujets de conversation qu'on se surveille de ne pas aborder, les silences que l'on interprète comme une anxiété de l'autre et les films dramatiques qu'on s'imagine stérilement.
Mais ce que je trouve le plus douloureux dans ces retours chez mes parents, c'est l'heure qui précède le départ parce que systématiquement, tous ces motifs d'angoisse disparaissent, on discute alors à bâtons rompus autour d'une glace ou d'un thé, on se dit des choses gentilles et drôles, on n'a plus envie de partir, on se demande pourquoi ça n'est pas tout le temps comme cela. C'est le secret de l'imminence des départs.
Pour se remettre de toutes ces émotions, un dessert pour les soirées d'été, une crème au café légère et parfumée d'après une recette de Laura Zavan grâce à qui j'ai appris faire de l'osso buco in bianco et des pappardelle al ragù d'agnello.


Petites crèmes comme un cappucino
Pour trois ramequins

-10cL de lait
-5 cL de café fort froid
-55g de sucre
-2 jaunes d'oeuf
-2 feuilles de gélatine
-une gousse de vanille
-12,5 cL de crème fraîche bien froide

Mettre la gélatine à tremper dans de l'eau froide.
Faire bouillir le lait avec la moitié du sucre. Y faire infuser la gousse de vanille que vous aurez fendu et dont vous aurez retiré les graines.
Fouetter les jaunes d'oeufs avec le reste ddu sucre. Quand le mélange est bien crémeux, verser le café, puis le lait chaud, en ne cessant de remuer.
Si vous êtes patient, faire cuire cette préparation au bain marie jusqu'à l'obtention d'une sorte de crème anglaise. Je me suis contentée de la verser dans une casserole à fond épais et j'ai fait cuire à feu doux, sans cesser de remuer.
Essorer la gélatine, l'incorporer à ce mélange.
Fouetter la crème en chantilly débutante et l'incorporer délicatement dans la préparation au café.
Répartir dans des ramequins et réfrigérer pendant au moins 6 heures.

J'ai très peu d'appétence pour le café, je n'en bois presque jamais (même si j'ai remarqué que "boire un café" pouvait revêtir un rôle absolument socialisant, surtout en collectivité et encore plus quand on ne fume pas) mais ces crèmes n'ont du café que le délicat parfum et pas le goût. Merci Laura!

samedi 21 juin 2008

Greatest things I've heard but I didn't get a word -des rougets en été-

J'ai oublié son prénom, moi qui ai pourtant une mémoire si précise pour cela. Elle habitait dans le Kent, elle avait une petite soeur. Elle n'a jamais voulu envoyer de photos mais je crois que son physique m'importait peu, je l'imaginais avec des cheveux châtain clair, attachés en queue de cheval lâche ou en tresse fluide les jours où elle en aurait eu le courage.
Elle avait une écriture absolument britannique et envoyait de longues lettres sur du papier ligné. A Pâques, des cartes avec des petits lapins, pour la saint Valentin, des confettis de coeurs s'échappaient de l'enveloppe, à Noël, je recevais souvent des petits cahiers colorés, soigneusement emballés. A ma demande, elle avait aussi scrupuleusement compulsé les magazines de cuisine de sa mère et en avait arraché quelques pages en douce pour m'apprendre à faire du triffle et un gâteau roulé à la confiture. Elle aimait les poèmes de W.B. Yeats.
Quelques mois avant que notre correspondance s'interrompe définitivement pour des raisons qui me paraissent obscures, elle m'avait envoyé une cassette avec des chansons qu'elle avait enregistrées sur un petit poste, dans sa chambre. Elle avait écrit toutes les paroles, ça parlait de garçons qui s'en vont et de filles qui ne dorment plus. Je n'avais pas tout compris.
Elle s'appelait K., elle habitait en Allemagne. C'était une grande fille blonde au physique athlétique et chacun était charmé par son sourire à fossettes et son regard clair. Elle habitait seule avec sa mère et leur chat.
Elle écrivait sur du papier gris recyclé qu'elle décorait aux feutres, elle dessinait souvent une bordure de fleurs. Elle aimait beaucoup les animaux, et grignoter des carottes. Comme j'ai toujours eu un allemand très précaire, j'écrivais en anglais, et elle aussi. Elle m'envoyait des calendriers de l'avent, des chiens en peluche et des autocollants pour les vitres, en forme de lune et d'étoiles.
Un jour, je venais à peine de commencer mes études, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de nouvelles, je reçus une enveloppe blanche, un peu rigide. A l'intérieur, il y avait une photo de K. aux côtés d'un garçon sans âge, aimant visiblement la bonne chère, son crâne était un peu dégarni; je n'ai pas reconnu K. tout de suite, je ne l'avais jamais imaginée dans une robe de mariée.
M. vivait en Australie, c'était un garçon très sérieux, passionné par les sciences et l'informatique. Je n'avais jamais grand chose à lui raconter et nos échanges comportaient souvent un long paragraphe d'introduction essentiellement composé d'informations atmosphériques. Les timbres australiens étaient toujours très jolis, il avait une nette préférence pour ceux avec de petits animaux. Comme je savais que mes amours adolescentes ne le passionneraient que peu, j'essayais de commenter la marche du monde, mais je crois que ça ne l'intéressait pas non plus. Un jour, pour me faire plaisir (nous étions décidément très polis), il me recopia avec application la recette d'un pavlova aux fruits exotiques et celle de petits gâteaux au chocolat que j'imaginais avoir une texture approchante de celle des brownies.
Je n'ai plus de correspondants à l'étranger mais j'aime toujours autant le charme désuet des enveloppes épaisses, les feuilles que l'on déplie, ce moment où l'on reconnaît une écriture qui nous est chère et quand, en lisant les premières lignes, on croit entendre une voix aimée.
Pour les soirs d'été où vous repensez à votre adolescence, quand vous noircissiez des pages entières pour J., R. ou C., disséquant sans lassitude vos éternels atermoiements ou un roman de Marguerite Duras ou une chanson de Dominique A., vous pouvez choisir de cuisiner des rougets que vous avez achetés parce que quand même, c'est tellement joli.


Selon les disponibilités, vous glissez autant de feuilles de basilic ou de brin de thym-citron que possible dans leur abdomen (ou alors, vous préférez les filets, auquel cas, il s'agit de faire un sandwich de rouget au basilic). Vous pouvez aussi introduire une rondelle de citron. Vous enveloppez les rougets dans une très fine tranche de poitrine fumée. Vous réservez.
Dans un plat, vous coupez des tomates cerises en deux et une ou deux échalotes en tout petits morceaux. Vous versez un peu de sirop d'érable, vous salez juste un peu, vous poivrez, vous parsemez de basilic (sauf si vous avez opté pour le thym-citron), vous versez un filet d'huile d'olive et vous mélangez bien. Vous allongez les poissons au milieu des tomates et vous enfournez environ 20 minutes à 180°.

mercredi 18 juin 2008

Le regard de Steffi Graf ce jour-là -un gâteau très anglais aux nectarines-

Un samedi après-midi, l'esprit encore engourdi par la garde de la veille et les papilles frustrées par une salade de magret à la mangue qui s'était révélée bien moins prometteuse que ne l'annonçait l'ardoise, je feuilletais distraitement des livres de cuisine dans une librairie malheureusement capitaliste quand mon regard tomba sur la quatrième de couverture d'un livre placé en vis-à-vis sur les étagères transparentes. Aux côtés de Martina Navratilova avec ses grosses lunettes et de Jim Courrier en pleine action, on voit, en noir et blanc, une photo où Monica Seles, avec sa queue de cheval et son sourire radieux de petite fille, s'apprêter à recevoir la coupe que l'on remporte à Roland Garros. A côté d'elle, tête baissée, Steffi Graf a le sourire discrètement poli et je suis frappée par son regard, déçu, triste et comme se demandant encore ce qui lui a échappé. La cruauté infinie de faire supporter de si près au vaincu le triomphe du vainqueur m'apparaît alors comme l'ultime châtiment du sportif et un élan de sympathie aussi intense et insoupçonné qu'éphémère envers Steffi m'a saisie.
J'ai repensé, dans un flot continu d'images, et sans que cela n'exige de moi aucun effort, à des petites vignettes, comme autant de scènes télévisuelles auxquelles j'ai assisté sur le vieux poste de mes parents: un autre match de tennis, celui de Chang contre Lendl, l'annonce du décès de Bérégovoy en sous-titre pendant une insupportable sitcom étatsunienne, Kouchner un sac de riz sur l'épaule, le premier Sidaction, la photo du petit Grégory, Rostropovitch devant le mur de Berlin, la courbe du chômage qui dépasse trois millions, le visage d'enfants ayant fait les frais de "l'affaire du sang contaminé", les casques bleus en Bosnie Herzégovine, Maïté assassinant une anguille, le procès de Klaus Barbie, les meetings Touche pas à mon pote avec tous ces gens qui portaient sur leur veste ces mains colorées autocollantes...
Malgré mes efforts, j'ai beaucoup de mal à lutter contre ma naturelle velléité et, hormis une lecture assidue du journal d'adolescence de Virginia Woolf (ces pages, écrites après le décès de sa mère et sa première dépression décrivent avec une très touchante minutie la texture de la pluie, les promenades à vélo, les visites des uns chez les autres et Virginia parle déjà, l'air de rien, de se jeter à l'eau), et quand je ne suis pas à l'hôpital, je passe beaucoup de temps à rêvasser, à faire des petits dessins dans un carnet rouge, à aller flâner dans des brocantes d'où l'on ramène des livres sur la couverture desquels des princesses semblent manger des éclairs, à écouter Les variations Goldberg en pensant à un reportage sur Glenn Gould ou à lire Valérie Mréjen parlant de Jeanne Dielman. Des activités en pointillés.


Et puis, parfois, on est rattrapé par certains de ses penchants et je décide de faire un gâteau, le premier depuis plusieurs semaines. Ce dimanche soir, pas très envie de choses compliquées, et j'ai choisi de faire l'english apple cake de Nigel Slater en remplaçant les pommes par des nectarines blanches étonnamment parfumées. C'est officiellement un gâteau d'automne mais il est parfois bon d'être hors-saison.

Un gâteau très anglais aux nectarines
Pour trois à quatre personnes

-100g de beurre salé mou
-50g de sucre
-un oeuf battu
-65g de farine complète
-1 cuillère à café de levure
-4 nectarines coupées en morceaux
-un peu de jus de citron
-du sirop de vanille (décidément hors saison, je suis dans une phase lait chaud-vanille)
-un peu de rapadura
-de la chapelure (je mixe du pain un peu sec ou du pain de mie grillé)

Mélanger les fruits avec le jus de citron, le sirop et le rapadura. Goûter pour ajuster à votre goût (et à la qualité des fruits). Laisser reposer.
Pour la pâte, fouetter le beurre et le sucre.
Ajouter l'oeuf battu puis la farine et la levure en mélangeant bien entre chaque ingrédient.
Verser la pâte dans un moule, disposer les fruits dessus (en versant le jus qui s'est formé), saupoudrer de chapelure, répartir quelques noisettes de beurre et un voile de sucre.
Faire cuire environ 45 minutes dans un four préchauffé à 180°.

A manger tiède, à la cuillère à même le plat, pourquoi pas.

mardi 10 juin 2008

Après une extinction de voie* -une tarte à l'aubergine et à la saucisse piquante-

Il s'agissait de ne pas rater la petite route sablonneuse, à droite après l'église. Juste avant, nous venions de croiser une boulangerie défraîchie qui vantait les qualités de sa brioche (une spécialité de la région) sur un panneau délavé et une pizzeriagrillsaladerie dont la seule façade orange et criarde annonçait l'acidité de la sauce tomate qui devait recouvrir des pizzas épaisses et mollassonnes.
Au bout de la petite route sablonneuse un manoir classique et sans charme était posé au milieu d'un immense parcours de golf. Les cèdres plein de majesté et le petit étang où barbotaient quelques canards en grande conversation ont quant à eux immédiatement recueilli mes faveurs.
Mes dernières révisions ont eu lieu dans une chambre rose, avec de belles poutres au plafond.
J'ai bu du thé aux fleurs de cerisier, j'ai mangé des petits pains au lait, du chocolat au coco, un autre à l'orange, des petits fours, du pain d'épices à la banane, des biscuits au chocolat et à la framboise, de la polenta au Saint Maure, du risotto aux champignons, un filet de bar très bien cuit, du foie de veau très rose en son coeur...
J'avais du mal à m'endormir, j'avais mal au ventre et, le premier matin, le coeur qui cognait si fort que j'ai cru qu'il allait s'extraire tout seul de ma cage thoracique.
J'ai eu le loisir d'observer, dans le grand hangar désaffecté où se déroulaient les épreuves, les rituels des autres. Les filles qui étalent tous leur gri-gris (avec un grand succès pour les animaux de la savane. Il y avait force éléphants et autres petites girafes), celles qui préfèrent compter sur les kinder bueno, les bounty, les balisto dont j'avais oublié l'existence (mais pas le slogan, malheureusement), les garçons aux lunettes carrées qui boivent de l'ice tea et ceux, nombreux, qui portaient des pulls à rayures (souvent avec une mèche -le garçon, pas le pull-). Derrière moi, Lady Chatterley, à la fin des épreuves, appelait son amoureux sur un portable noir.
Alors l'issue de tout cela me semble encore parfaitement incertaine mais je n'ai pas trop eu le temps d'y penser parce que hop, jeudi matin, je reprenais le bus en direction de l'hôpital et la vie des autres a piétiné sans ménagement les dernières angoisses personnelles.
Hier soir, j'étais de garde là-bas et, n'ayant pas eu le temps de préparer une collation dînatoire digne de ce nom, j'ai renoncé aux spaghetti collants et à la bolognaise un peu trop rouge pour être honnête qui attendaient d'être réchauffés dans une barquette en plastique et je me suis modestement sustentée de fromages blancs et de madeleines tout en rêvassant à des repas texans, des bialys new yorkais, des club sandwiches indécents, de la terrine de lapin au cidre, des rigatoni au ragoût de canard, de l'upside down cake aux cerises and so on... Mon co-interne a avalé ses pâtes à grands coups de mâchoires carnassières.
Mais ce matin, le cheveu hagard et l'esprit guère mieux, je suis rentrée à la maison où j'ai découvert un croissant bien dodu à côté de ma tasse de chocolat chaud. G. se douchait sans mot dire, l'air de rien.
J'aurais pû passer la matinée à lire le journal d'adolescence de Virginia Woolf, ou celui, gourmand et érudit, de Nigel Slater, ou encore les petits textes de Françoise Sagan réédités aux éditions de l'Herne ou aussi la biographie de Marcel Proust mais j'ai décidé, pour le déjeuner, de préparer une tarte à l'aubergine et à la saucisse piquante avec plein de pensées positives pour mon inspiratrice, une fille extra qui vous envoie sans prévenir des colis énormes avec que des trucs beaux et bons.
Cette tarte, servie avec de la verdure dans des assiettes fleuries, a été dégustée et très appréciée en bonne compagnie, toutes fenêtres de la cuisine ouvertes.
C'est croquant et moelleux, c'est doux et ça pique selon les bouchées.


Une tarte aubergine et saucisse piquante (merci Loukoum°°°!)
Pour un moule de 20cm de diamètre

La pâte
-150g de farine complète
-40g de petits flocons d'avoine
-1cc de sel
-1 cuillère à soupe de romarin
-3 cuillères à soupe d'huile d'olive
-10 cuillères à soupe d'eau

La garniture
-une aubergine épluchée et coupée en petits dés
-un oignon rouge émincé
-2 oeufs
-10cL de crème fraîche
-une douzaine de tranches de saucisse piquante italienne coupées en demi-lunes
-environ 200g de mozzarella en petits dés
-un peu de parmesan râpé
-de l'huile d'olive, du sirop d'érable, du poivre du moulin

Pour la pâte, mélanger la farine, le sel, les flocons d'avoine et le romarin. Ajouter l'huile d'olive, mélanger.
Puis ajouter l'eau et amalgamer le tout pour former une boule que vous laissez reposer le temps de préparer la garniture.
Pour cela, faire revenir les oignons dans un peu d'huile d'olive et de sirop d'érable. Ajouter ensuite les dés d'aubergine et laisser cuire jusqu'à ce qu'ils soient bien moelleux.
Mélanger les oeufs, la crème et le parmesan, ajouter les légumes puis la mozzarella et la saucisse piquante. Poivrer et bien mélanger.
Etaler la pâte dans un moule puis verser la garniture, enfourner entre 20 à 30 minutes à 180°.

Et puis, comment dire? C'était vraiment très gentil tous ces petits mots d'encouragement, j'espère ne pas décevoir... Merci encore (et figurez-vous qu'à l'occasion de ces échanges avec des lecteurs attentionnés et avisés, j'ai découvert qu'au Québec, ils faisaient une délicieuse choucroute).
*Le croirez-vous? Après la dernière matinée du concours, j'ai eu subitement mal à la gorge et bim. Aphonie et difficulté à retrouver sa voix.